Recherche dans les Carnets seulement
Résultat de la recherche
Vous recherchiez le terme suivant :cade
Page 11 - 14 sur un total de 14 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence
11.
🚶 Rando Var Toponymie
...officielle, le français, parlé et enseigné sur tout le territoire, sa toponymie est le reflet d'une histoire riche en apports successifs qui ont chacun contribué à lui donner un aspect très varié suivant la région considérée.
la consultation d'un cadastre, d'une carte, ou même d'un panneau indicateur place le randonneur en présence de nombreux noms de lieux dont la signification lui échappe, et dont peut être même ne soupçonne-t-il pas qu'ils puissent en avoir une.
or si un toponyme doit permettre d'identifier très précisément un détail géographique localisé, il n'a pas été attribué par l'homme de façon arbitraire, mais dans un souci de description du paysage et d'évocation des activités que les habitants y exerçaient.
ainsi à la cadière on extrayait l'huile de cade à partir du genévrier cade. sur le cadastre de nombreux lieux portent la dénomination cadenière, lieu où les cades étaient taillés. a l'aria en corse il y avait une zone de battage du blé car les vents étésiens soufflant avec régularité sur ce promontoire emportaient la paille que les fourches soulevaient en l'air...
un exemple avec l'aulne le latin alnus est généralement considéré comme ayant laissé son nom à l'aune ou aulne d'où les noms aunaie, aulnaie. cette arbre hygrophile a valu aux emplacements humides qu'il occupe les noms de aulnay, aulnois, lannoy, launoy...
un autre nom de l'aulne utilisé en vieux français et encore dans de nombreux patois est verne ou vergne, dit guern en bas breton. un mot issu du gaulois vernos (gallo-romain verna) subsiste dans de nombreux lieux dits : ver, vern, verne, vernais, verneuil, vernoil...
12.
🎍 Agriculture Fours à cade
...🎍 agriculture fours à cade
couverture les fours à cade
couverture en provence
source : texte du dr laurent porte - bulletin des amis du vieux revest et du val d'ardène - numéro 11-mai 1989
le cade
couverture ou juniperus oxycedrus, genévrier oxycèdre, cèdre piquant, fait partie de la famille des conifères, genre genévrier, dont trois espèces sont répandues dans nos régions, soit, outre le cade
couverture, le genévrier (juniperus vulgaris ou communis) et le « mourven » ou genévrier de phénicie qui a la particularité de ne pas piquer. le caractère commun aux trois espèces est d’avoir des baies qui mettent deux ans à mûrir. ces baies sont de petite taille, quatre millimètres de diamètre, de couleur bleu-noir chez le genévrier, deux fois plus grosses environ et de teinte marron chez le cade
couverture et le mourven. la grande longévité du cade
couverture lui permet de dépasser dix mètres de hauteur. le plus gros que nous avons rencontré mesure 1,60 m de circonférence, mais l’histoire a gardé le souvenir d’un cade
couverture à salinelles (gard) de 4,30 m de tour, détruit par la foudre vers 1920. seul l’oxycèdre donne de l’huile par combustion incomplète de son bois. cette huile est un liquide brun foncé avec, par agitation, des reflets rouges, d’odeur forte rappelant le goudron fumant, aux propriétés médicinales exceptionnelles. utilisée de longue date par les provençales à raison de quelques gouttes dans une bassine d’eau pour se rincer les cheveux, elle est actuellement à la base de shampoings de toutes les grandes marques. en médecine humaine, elle fut un produit majeur en dermatologie jusqu’à la découverte en 1935 des sulfamides puis des antibiotiques fongiques. ell...
13.
웃 Noms et surnoms Noms et surnoms des Varois en provençal
...alas
calassen calassenco
lei aurihu (ou aureiu) (grandes oreilles : vu la configuration du village avec les rues en étages, on pourrait voir un âne ou un mulet apparaître à l'étage)
callian
calian
calianen calianenco
lei balaire / lei balaire de limaço (spécialité du village : les escargots en suçarelle)
camps-la-source
camp
campié campiero
lei capelié (on compta sept fabriques de chapeaux)
le cannet-des-maures
lou canet
canetan canetano
lei dispersa (2 villages le vieux : colline, le neuf : plaine)
carcès
carces
carsen carsenco
lei estuba (les enfumés)
carnoules
carnoulo
carnoulen carnoulenco
lei piafou/lei calabrès (les piémontais)/lei sauto valat
carqueiranne
carqueirano
carqueiranen carqueiranenco
lei coucourdo / lei rascas (les teigneux/les avares) / lei calcaria arena
le castellet
lou castelet
castelan castelano
lei enguentié ou enguentaire (les huiles de cade, les charlatans, les enjoleurs)
cavalaire
cavalairo
cavalieren cavalienrenco
lei barjacaire (bavards, volubiles)
la celle
la celo
celen celencolei
calabre (les radins)/lei testo de carié (de côté) - calabre vient d'alabre avide, cupide. donc calabre = que alabre = quel rapace !
châteaudouble
casteù-double
casteù-doublen casteù-doublenco
lei manjo barbabou (salsifis des prés)/lei langastié/lei gimerri (gros mulets têtus, indociles)
châteauvert
casteù-verd
casteù-verden casteù-verdenco
lei coucho buou (les éleveurs de bœufs)
châteauvieux
casteù-vïei
casteù-vieiren casteù-vieirenco
lei buono ganacho (ceux qui mangent bien)
claviers
claviés
clavieren clavierenco
lei manjo nuco / lei aurihu / lei manjo tèsto
cogolin
cougoulin
cougoulinen cougoulinenco
lei testo d'arenc / lei manjo pasteco / lei nebla (les embrumés)
...
14.
♖ Tourris Les Olivières - Les Bouisses - Tourris
... au pays, à savoir : l'huile d'olive, le vin, le blé, les pommes de terre cultivées essentiellement dans les restanques fertiles et humides des bouisses. la viande était aussi une production du pays : c'était surtout du mouton et du porc. chaque famille avait au moins ses trois cochons qu'elle élevait, et à tour de rôle par hameau, les gens en tuaient un le samedi soir et en faisaient des saucisses, caillettes et boudins. généralement, un ou deux jambons étaient mis en loterie ou en jeu (boule, quadrette), et le ou les vainqueurs se partageaient ce que le maitre de maison avait mis comme enjeu. la mise n'était pas élevée, de l'ordre de 10 sous.
pour les produits manufacturés qu'ils étaient obligés d'acheter, pour compléter leurs éléments alimentaires, il faut penser aux industries du pays. a savoir en premier lieu le goudron et aussi l'huile de cade qui provenait de la distillation du cade et qui donnait un onguent pour être vendu aux industries pharmaceutiques et dentaires. cette huile de cade est d'ailleurs employée de nos jours pour fabriquer des savons de toilette. tous les bois non brûlés qui avaient servi à la distillation du cade étaient transformés en charbon ou encore servaient à chauffer les fours de la région de la touravelle, des bouisses, où l'on fabriquait de la chaux-vive.
les bois utilisés provenaient aussi de l'épluchage des chênes-verts dont l'écorce, au moment de la sève montante en mars-avril-mai, était détachée du bois pour être vendue ensuite dans les tanneries du gapeau où elle servait au tannage des peaux.
les chênes-verts ainsi dépouillés de leur "rusque", ce qui est l'équivalent de l'écorce en provence, donnaient donc la possibilit...