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1. ⚜ Patrimoine Le patrimoine, une dimension communautaire

...e des champs sont utilisées pour la construction de bories, restanques, remises, écuries, cabanons et fermes. les systèmes d’irrigation se développent en bordure de la durance dès la fin du xixe siècle permettant le développement de cultures maraîchères et d’arbres fruitiers. apiès de solliès-toucas village © katryne les pigeonniers, les aires de battage, les ruches encastrées dans les murs de restanques, les bories, les cabanons témoignent encore de cette intense activité agricole. le patrimoine industriel l’activité industrielle ne tient pas la principale place en haute-provence. a la transformation des ressources alimentaires s’ajoute dès le xvie siècle l’installation de fabriques de matières premières. ces industries artisanales s’implantent à proximité des ressources. elles alimentent les chantiers de construction, briqueteries, fours à chaux, à plâtre dès le xvie siècle. les verreries, les faïenceries feront la renommée de certaines bourgades. au xviiie siècle l’industrie textile connaît un vif essor avec les magnaneries, filatures, moulins à garance... le développement des routes et du chemin de fer dans la deuxième moitié du xixe siècle favorise l’installation de nouvelles activités centrées sur l’extraction de minerais dont seules les activités des carrières de pierre subsistent de nos jours. la verrerie de tourris et l'auberge saint-jean © rené vernet les moulins à eau et à vent servent à la transformation des denrées alimentaires et ont un rôle social important. exceptionnellement, ils servent à concasser papier, plâtre, gypse, garance... la traction animale est surtou...


2. 💬 Les Revestois racontent Suzanne Lantier : l'oliveraie de la Salvatte

... se lavait les mains, les uns après les autres et le dernier arrivé jouissait d’une eau fort savonneuse. mon grand-père henri schaaff vendangeait ses quelques vignes, allait chasser avec ses amis et on cueillait les délicieuses figues sur ces arbres qui demeurent vivaces et sur lesquels je cueille toujours ces fruits merveilleux. j’adorais, comme mes enfants et petits enfants par la suite, ramasser les pignons des grands pins parasols, excepté celui de la terrasse que tu connais bien .ce pin a mon âge, planté au jour de ma naissance donc en 1939 il était bien trop jeune pour produire ses fruits. il est mon frère jumeau et nous nous entendons très bien quand bien même par mistral il envoie ses vagues d‘aiguilles sur la terrasse et nous bombarde de grosses pignes. déjà j’aimais cette campagne, ses odeurs, l’espace de liberté qu’elle offrait à mon imagination. je m’inventais de superbes histoires sous les oliviers et j’appréciais mon grand-père qui me chantait des chansons en provençal, bien que lui même n’en fût point d’origine mais qu’il avait apprises de mon arrière grand-mère, suzanne dont je porte le prénom en tant que première enfant de la nouvelle génération et qui, née au revest en 1848, nous a transmis cette terre. je me revois mangeant figues et raisins à pleine bouche sur les genoux de cette arrière grand mère ou sur ceux du grand-père.dans mes bonheurs d’enfance je demeurais à l’écart des préoccupations agitant les adultes face à des événements politiques d’une importance capitale. ... 12 et 13 juin 1940 - des avions italiens bombardent le mourillon et cuers. la d.c.a. riposte et des navires français bombardent les forts et les aciéries de gênes. l’armée des alpes est renforcée et les fusilliers marins arrêtent les panzers nazis à voreppe.(près de grenoble). devant ces événements la famille décide de mettre les enfants à l’abri et nous voici avec les grands-parents au cabanon. ...


3. 💬 Les Revestois racontent La Saint-Christophe selon Charles Aude

...egrave;s un rapide repas, les hommes se retrouvaient pour un des grands concours de boules de l'été. ils étaient partout, place leclerc, derrière le château ou près de chez madame aquin, on entendait crier et parler de " mène ", de " jeu " ("c'est le jeu" ou "c'est pas le jeu"), de " narri '' et de " beaux points ", certains faisaient " fanny ", d'autres espéraient se rattraper à la " consolante ". evidemment, il faisait chaud et parfois, le soir, agacés par quelques nervis du village, mais de préférence de l'extérieur, quelques revestois, de tous âges, se plaisaient à distribuer quelques " taquets ". les femmes et les enfants criaient un peu et ça occupait les conversations du lendemain chez egé ou à la coop. le lundi après-midi, c'était le grand moment pour les enfants. il y avait les jeux traditionnels, certes, mais aussi le concours de chant ou de grimaces qui pouvait vous faire une solide réputation. pour ma part, j'essayais d'exceller dans la réplique de fernand raynaud " t'as pas vu ma sœur ? " et je tirais une grande langue qui atteignait le micro gris de la sono municipale que je revois aujourd'hui aussi antique que celui dans lequel le général de gaulle a prononcé son appel du 18 juin ! après l'effort venait la récompense matérialisée par la brioche au sucre offerte et jamais tant appréciée. c'était une "goutette" organisée et nous poursuivions là notre fraternité de toute l'année. depuis le début du siècle, c'est sur cette période que nous possédons de solides témoignages oraux, la saint-christophe est ancrée dans la vie de notre commune. les peintres et les poètes se sont inspirés de ses couleurs et de ses mots. progressivement, cependa...


4. 💬 Les Revestois racontent Rencontre avec Madame De Mostuejouls

... il y a toujours eu le téléphone. le château a été longtemps alimenté en électricité par un groupe électrogène.les carrières étaient très actives. - mon frère gaby a travaillé avec monsieur arrati, contremaître dans la carrière de marbre . ces blocs étaient coupés par un câble d'acier, refroidis par de l'eau. -c'est pris entre deux de ces blocs que monsieur arrati est mort écrasé.ces blocs étaient des cubes avec des arêtes d'environ un mètre. cette exploitation a cessé dans notre commune dans les années 1970.- je me rappelle de ces gros camions qui roulaient doucement. il y avait un bloc sur le camion, un bloc sur la remorque. ces camions avaient de grandes roues à bandage. carrière de tourris : un camion et sa remorque avec deux blocs de marbre - vers 1930 source : someca avant d'arriver à l'auberge, dans la montée, il y a à gauche de grandes restanques. on y cultivait des immortelles pour les cimetières. pendant la guerre, il y avait un chantier de jeunesse où l'on fabriquait du tissus avec de la fibre de genêt. cette fibre servait à la confection du dessus de chaussures dont les semelles étaient en bois.la route n'était pas goudronnée. le tracé actuel date des années 1970, il est le résultat de l'extension de l'actuelle carrière du revest.dans mon journaou, il y a un cabanon. c'est le grand père de mostuejouls qui l'a construit. il est d'ailleurs mort d'un arrêt cardiaque pendant cette construction. c'était une famille de chasseurs de grives et de lapins. ils ramassaient aussi les champignons que i'on trouvait alors en abondance.le 13 juillet 1967, la maman de jacqueline de mostuejouls, madame soubic, est décédée. jusqu'à la fin de sa vie, elle est montée à tourris en se faisant acc...


5. 💬 Les Revestois racontent La Sainte-Rose selon Pierre Trofimoff

...sé de réjouissances gourmandes, encanaillées et anciennes, concouraient à faire de ces réjouissances les plus belles distractions des habitants, certes, mais aussi de ceux qui les découvraient. tous ceux qui se souviennent, tous ceux qui ont participé à ces fêtes se doivent de ne rien oublier, mais surtout doivent avoir une pensée toute amicale pour les présidents et les actifs collaborateurs de cette succession de réjouissances pendant plus de cent ans. c'est cela la mémoire. ces présidents seront un jour, pour avoir su maintenir la tradition, sur le plus beau livre d'or de la mémoire collective, la mémoire de tous. ils se nommaient blanc, occeli, pomet, artaud, valevalle, carbognani ... signalons pour être complet que dans les années 50, une chanson écrite par un enfant du pays, robert martin (c'est un pseudonyme), éditée, fut chanté;e et exécutée par l'orchestre dédé d'ollioules. n'oublions pas non plus le célèbre impresario qui amena sur l'estrade des frais ombrages du paridon andrex, rellys, ray ventura, andrée turcy ... il s'appelait jante'x....