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6.
♊ Un musée virtuel La Dardenne
...livres.
les soldats, les marins, les ouvriers des arsenaux ne percevaient plus leur solde et désertaient.
le roi fit vendre (ou porter à la monnaie) sa vaisselle d'or et "en toute diligence" prescrivit la frappe de la pièce de six deniers, notre dardenne.
cette monnaie, utile pour fournir un petit numéraire qui faisait défaut de cette façon régulière, était du fait des circonstances, surtout destinée à pourvoir en urgence au paiement des soldats, marins et ouvriers.
la matière première fut prise dans les arsenaux où elle avait l'avantage de ne rien coûter, se trouvant en abondance sous la forme de "canons, boêtes, pierriers et autres pièces d'artillerie défectueuses, hors d'usage et inutiles",
les arsenaux désignés furent ceux de toulon et de rochefort, et les "moulins" où devait se faire la préparation des flans , et éventuellement la frappe des monnaies, furent installés à gond, près de l'arsenal de rochefort et à dardennes, à 250 mètres du château, dans ce qui était à l'époque le martinet à poudre de val d'ardène (voir l'ouvrage de m. trofimoff : le revest-les-eaux, tourris et val d'ardène).
la responsabilité de l'émission fut confiée aux officiers des hôtels monétaires les plus proches du lieu où était fournie la matière première et préparés les flans.
les ateliers désignés furent ceux d'aix-en-provence, de montpellier et de 1a rochelle. il avait été prévu également de faire la monnaie par les ateliers de perpignan, nantes et bordeaux, mais il ne fut pas donné suite à ce projet.
la fabrication commença en janvier 1710 et dura jusqu'au 30 avril 1712. compte-tenu des moyens de transport de l'époque , il était difficile et onéreux de véhiculer une matière première brute se présentant sous la forme de lourdes pièces métalliques (canons ...) sur de longues distances. la route de toulon à aix était longue, et loin d'être commode. c'est pour cette raison qu'il fut décidé de préparer...
7.
♖ La tour du Revest Dénomination de la tour
...♖ la tour du revest dénomination de la tour on a longtemps appelé "tour sarrasine" la tour du revest. mais depuis quand ? nul ne
le sait. est-ce récent ? on est en droit de le penser quand on se réfère à la carte postale qui la
présente comme tour de l'horloge (cf page de couverture du présent bulletin)
le terme "sarrasin" apparaît au xie siècle dans la chanson de roland. ce terme est issu
du bas latin sarraceni qui désigne un peuple d'arabie. c'est un emprunt à l'arabe charqiyin,
pluriel de charqi qui signifie "oriental" (charq désigne l'est opposé à l'ouest - gharb, d'où
"maghreb").
en architecture on parle de sarrasine par ellipse de herse sarrasine. ce terme apparaît dans
les textes au 16e siècle. cette herse, composée de pieux ferrés, s'abaissait entre le pont-levis et
la porte d'un château-fort-fort. l'entrée de certaines villes était protégée de la même façon.
quelques-unes ont gardé l'appellation de portes sarrasines. dans le var, on connaît la porte
sarrasine de fayence et celle de lorgues.
le parement à bossage n'est peut-être pas étranger à cette
appellation de "tour
sarrasine". cette façon de traiter la pierre mise en parement a été très
employée à la fin des
croisades. les seigneurs croisés ont trouvé en palestine, chez les
sarrasins, des murs de ce type ; ils ont pu en ramener l'idée, à moins
que des tailleurs de pierre, adhérents des loges du
compagnonnage, ayant connu le proche-orient à cette époque, aient
reproduit ce qu'ils avaient
vu là-bas.
a partir du dernier quart du l3e" siècle, se diffuse rapidement cette technique. on a dit
que ces bosses servaient à faire ricocher les boulets de pierre atteignant le parement. or il est des
bossages en des endroits que ne peuvent atteindre les boulets. il semble plutôt que le bossage soit
d'ordre décoratif ; de plus, l'aspect défensif du mur en est renforcé. dans "citadelles d'azur",
bernard cros, à propos ...
8.
♖ La tour du Revest Informations techniques
...♖ la tour du revest informations techniques parement
il s'agit de la face apparente de la pierre mise en place dans le mur
: il y a le parement extérieur et le parement intérieur. un mur de
cette époque est formé d'un parement extérieur et d'un parement
intérieur, faits d'alignement de pierres ouvragées
entre les deux parements, on comblait le vide avec des pierres tout
venant. les ruines du château d'ollioules en sont un bon exemple.
le bossage
le tailleur de pierres ayant équarri le bloc, façonnait une bosse sur
la partie visible, celle du parement. sur le pourtour rectangulaire de
cette bosse, il taillait une ciselure de largeur régulière,
surfacée, appelée "liseré" qui dégageait ainsi nettement la bosse.
l'outil utilisé pour ce travail
est un rustique; c'est le nom d'un marteau aux deux extrémités
aplaties, dans le sens du
manche, tranchantes et présentant de petites dents (on dit aussi
bretture ou marteau bretté) ; par
petites percussions sur la surface, l'artisan ôte de petits éclats
d'une pierre assez tendre. c'est le
nom de cet outil qui a donné le nom de bossage rustique.
la technique du bossage était utilisée dans l'antiquité. dans les bouches-du-rhône,
l'enceinte de saint-blaise, le mur du port grec à marseille, d'époque hellénistique, l'enceinte
romaine d'arles témoignent de l'emploi du bossage. au moyen-Âge, ce n'est donc pas une
nouveauté ; mais, ce qu'il faut noter, c'est le renouveau de cette technique et sa rapide diffusion.
les bossages rustiques médiévaux ont évolué. le bossage rustique simple présente une saillie
bien marquée ; le bossage peut aussi présenter un chanfrein à sa rencontre avec le liseré. si la
bosse est arasée pour présenter une surface plate et lisse, émergeant au-dessus du liseré, il s'agit
d'un bossage rustique tabulaire ; l'artisan peut aussi y créer un chanfrein. Évolution aussi du
liseré et des j...
9.
🐦 Le Pigeonnier De quand date le pigeonnier ?
...évolution de 1789 pour que la
possession d'un pigeonnier ne fût plus l'apanage des seuls seigneurs.
l'article ii du décret du 4 août 1789 qui en décidait ainsi apportait
quelques mesures restrictives sur l'exploitation de cet élevage. les
colombiers devaient être fermés à certaines époques de l'année. la
mesure subsiste toujours puisque ce sont maintenant les préfets qui sont
chargés de la faire appliquer, après avis du conseil général, pour
protéger les moissons, selon la loi.
décret du 11 août 1789, concrétisant les décisions de la nuit du 4 août
art. 2. le droit exclusif des fuies et colombiers est aboli. les pigeons
seront enfermés aux époques fixées par les communautés durant lequel
temps, ils seront regardés comme gibier, et chacun aura le droit de les
tuer sur son terrain.
le pigeonnier du revest n'a pu appartenir qu'au seigneur du revest ou
aux co-seigneurs. peut-être l'occupant du castrum, puis celui du château
construit en 1579. sa construction ne donne pas d'éléments fiables pour
le situer exactement dans le temps. il a subi des restaurations -
quelques tessons de briques dans la construction en témoignent.
l'encadrement de la porte d'entrée comporte des pierres à bossage, comme
la tour sarrazine, ce qui le daterait du 14éme siècle. en 1750,
cassini, qui vint au grand cap, le porta sur sa carte, la plus ancienne
de france conçue scientifiquement le propriétaire actuel est la commune
du revest. il est cadastré en section d sous le numéro 145. le monument
est classé. monsieur sauvaire, maire du revest, a écrit au président du
syndicat d'initiative, le 14 février 1969. "le pigeonnier féodal n'est
pas protégé au titre des monuments historiques, mais au titre des sites
et des monuments naturels" le classement date du 8 juin 1937.
...
10.
⌘ Le château de Dardennes Dardennes : bastide ou château ?
...⌘ le château de dardennes dardennes : bastide ou château ? l’utilisation de ces deux termes pour désigner la résidence des seigneurs de dardennes a donné lieu à de nombreuses controverses.
d’après les interprétations proposées, il découle qu’il y eut tout d’abord une bastide jusqu’au xvie siècle, puis postérieurement un château dès le siècle suivant.
a partir des archives de la ville de toulon qui nous apportent des réponses concrètes, je citerai deux documents officiels sur lesquels j’appuie ma réflexion...
le premier est le procès intenté par la ville de toulon le 28 avril 1406 à dame isabelle de simiane, épouse de raymond de montauban, seigneur de la bastille de dardennes. les attendus du jugement précisent :
« fait au château de la bastide dans l’appartement inférieur du dit lieu ... »
nous remarquons donc qu’il est fait une distinction entre le château et la bastide.
le deuxième document date du 7 mars 1640. c’est un rapport d’estime générale de la terre de dardennes, rédigé par le greffe du sénéchal de la ville de toulon :
« biens nobles du château ou maison seigneuriale : une fontaine au parc, une petite chapelle par dehors joignant cette maison ... »
dans ces documents archivés, la bastide prend le sens de domaine du seigneur et le château désigne le lieu d’habitation de celui-ci.
l’excellent article de joséphine moretti sur les bastides seynoises (paru dans le bulletin regard n°8) vient confirmer cette différentiation : « si on fait référence aux; différents registres cadastraux, le terme bastide définit une construction rurale. mais les actes notari&eac...