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1. ⚜ Patrimoine Le patrimoine, une dimension communautaire

...es, pigeonniers, moulins, bories... participent à l’organisation de l’espace communautaire. nous ne les voyons plus, parfois, inscrits qu’ils sont dans notre quotidien. et nous n’appréhendons pas toujours clairement cette dimension communautaire. et pourtant ces édifices sont intimement liés aux pratiques sociales et économiques ; ils rythmaient les activités tout au long de l’année. et l’attachement que leur porte toujours les populations témoigne de leur importance. on distingue : le patrimoine religieux le patrimoine agricole le patrimoine industriel le patrimoine hydraulique le patrimoine religieux entre la fin du xe siècle et la première moitié du xiiie la provence connaît un renouvellement économique et démographique qui favorise une réorganisation complète des campagnes. des villages se forment autour des châteaux seigneuriaux, les grandes abbayes bénédictines régionales comme saint-victor de marseille, saint-andré de villeneuve-les-avignons, montmajour en arles, se développent, encouragent la multiplication de chapelles isolées. les moines mettent en culture leurs domaines et ancrent des pratiques dans la culture locale. au début du xvie siècle les crises (épidémies, guerres) de la fin du moyen-âge sont terminées. le clergé a perdu la plupart de ses possessions rurales. les campagnes se relèvent doucement, les domaines agricoles dispersés et l’aménagement des routes favorisent une nouvelle organisation rurale où les espaces sacrés sont progressivement pris en main par les populations locales. ce phénomène s’observe jusqu’au début du xxe siècle. si l’architecture vouée au culte catholique domine en nombre, il e...


2. 🦅 Un village haut perché Le Revest de Charles Banon

...🦅 un village haut perché le revest de charles banon le revest-les-eaux par charles banon – 1970 document extrait des archives de charles et odile vidal vieux village typiquement provençal bâti sur un piton au fin fond de la vallée de dardennes dans lequel coule, par intermittence, la petite rivière du las.le village est surplombé au nord par le massif du mont caume (810 m) et au nord est par les contreforts du massif de siou blanc où l’on retrouve la vraie nature sauvage encore intacte.le village lui-même se compose de petites rues tortueuses souvent en escalier, avec les bancs de pierres devant les vieilles maisons, et qui aboutissent toutes à la tour carrée que l’on aperçoit dominant la vallée.du pied de la tour (220 m), on aperçoit la rade de toulon, les sommets du coudon et le versant nord, abrupt et déchiqueté, du massif du faron ; on découvre à ses pieds le plan d’ eau du barrage, construit en 1912 pour alimenter la ville de toulon (1 million de mètres cubes de retenue).ce barrage ne reçoit pas d’ eau de rivière ou de ruissellement, mais au contraire est alimenté par les sources souterraines du ragas et de la foux. c’est-à-dire que ces eaux sont d’une pureté parfaite, car elles proviennent des infiltrations du massif de siou blanc et du grand cap. depuis 1925 cependant, les eaux sont ozonisées à la sortie du barrage dans l’usine installée à 200 m du pied du mur.avant la construction du barrage et les travaux qui ont précédé cette construction, la rivière le las coulait régulièrement toute l’année, donnant ainsi pendant l’été des oasis de fraîcheur bien connues des toulonnais d’avant la belle époque, qui venaient s’y promener à p...


3. 💬 Les Revestois racontent Suzanne Lantier : l'oliveraie de la Salvatte

...💬 les revestois racontent suzanne lantier : l'oliveraie de la salvatte [suzanne lantier était une adhérente de longue date des amis du vieux revest. elle a disparu en 2016. et ses enfants nous ont confié ses écrits sur l'oliveraie de la salvatte et l'histoire de la famille. ce document est l'extrait d'une lettre à son petit fils julian qui lui avait demandé de raconter son enfance pendant la guerre. petite fille, suzanne habitait au pont-du-las, mais venait le dimanche au cabanon, qui est devenue sa maison, en-dessous des tennis. en septembre 1939, elle avait 5 ans.] septembre 1939 - nous allions souvent « au cabanon » , là où j’habite désormais et que tu connais bien. en ce temps là il n‘y avait que la vieille maison, on s‘éclairait à la bougie et l‘ l‘ l’ eau de la citerne devait suffire à nos besoins avec économie. on versait l’ l‘ l’ eau, puisée au seau, dans le tian, un vaste plat de terre vernissée dans lequel on se lavait les mains, les uns après les autres et le dernier arrivé jouissait d’une l‘ l’ eau fort savonneuse. mon grand-père henri schaaff vendangeait ses quelques vignes, allait chasser avec ses amis et on cueillait les délicieuses figues sur ces arbres qui demeurent vivaces et sur lesquels je cueille toujours ces fruits merveilleux. j’adorais, comme mes enfants et petits enfants par la suite, ramasser les pignons des grands pins parasols, excepté celui de la terrasse que tu connais bien .ce pin a mon âge, planté au jour de ma naissance donc en 1939 il était bien trop jeune pour produire ses fruits. il est mon frère jumeau et nous nous entendons très bien quand bien même par mistral il envoie ses vagues d‘aiguilles sur la terrasse et nous bombarde de grosses pignes. déjà j’aimais cette campagne, ses odeurs, l’espace de liberté qu’elle offrait à mon imagination. je m’inventais de superbes histoires sous les oliviers et j’appréciais mon grand-père qui me chantait des chansons en provençal, bien que lui mêm...


4. 💬 Les Revestois racontent La Saint-Christophe selon Charles Aude

...e nombre de ses descendants et de montrer qu'on assurait ainsi l'avenir du village. cela dit, du temps que la " marseillaise " retentissait pour ouvrir le bal, les derniers enfants arrivaient, parfois en pleurs parce que le flambeau avait brûlé... il y a souvent eu de malins coups de vent, au revest, ces soirs-là ! musique forte, intermèdes de flonflons aux tangos, valses et pasos obligés, nous, les enfants, entre un cacolac et un fanta, nous admirions louis laure qui soufflait dans son saxo ou, tout simplement, nous jouions à cache-cache autour du monument aux victoires. pour moi, le matin du dimanche arrivait vite car j'étais un fidèle enfant de chœur de monsieur le curé eude et cette messe de la saint-christophe n'était pas banale : à la sortie, monsieur le curé bénissait les voitures du village car " saint-christophe protège les voyageurs " et je revois bien ce jet d' d'eau salvateur sur les dauphine, les ariane, les simca 1000 et autres r8. après quelques minutes qui lui laissaient le temps de se changer, monsieur le curé rejoignait le maire, le président et les membres du comité des fêtes et les nombreux villageois assemblés sur la place meiffret où étaient dressées les tables de l'apéritif d'honneur. ah! grenadine de mon enfance ! c'est à volonté que nous servaient les deux bars tandis que j'enrichissais mon vocabulaire de mots tels que " perroquets ", " tomates ", " momies ", " baby " et (prononcé dans un anglais qui m'impressionnait) " scotch ". mon grand-père me rappelait que son rôle de président du comité des fêtes, avait consisté, lors d'un apéritif d'honneur dans les années 20, à prononcer ce long discours : " je passe la parole à monsieur charlois, conseiller géné...


5. 💬 Les Revestois racontent Entretien avec Jo Doglioti, habitant de La Tourrevelle

...💬 les revestois racontent entretien avec jo doglioti, habitant de la tourrevelle josette andréani et émile bartolomeo je ne me souviens pas à quelle date nous sommes venus habiter à la tourrevelle avec ma mère josette et mon beau-père barto*, mais j’ai toujours en mémoire cet endroit merveilleux. la vie y était dure, c’était celle de l’époque, des années 1950/1960. il y avait des animaux à entretenir, un cheval, une mule, un bourriquot, des chèvres, deux cochons, des poules, des pigeons, des lapins. il y avait des cultures à entretenir, un jardin immense avec des légumes, des poireaux, des salades, des tomates, des fèves, et des pommes de terre, des arbres fruitiers dont des oliviers : essentiellement du travail manuel. émile bartoloméo sur son tracteur en 1983 émile bartoloméo (1922-1996) a été combattant volontaire de la résistance et ancien déporté malgré la rudesse de cette vie, parce que nous habitions à la tourrevelle, tout était formidable. avec mon jeune frère christian, nous allions à l’école au hameau de dardennes. pour la préparation au certificat d’etudes, mon instituteur était m. rené teisseire. le trajet se faisait à pied. le midi, il n’y avait pas de cantine organisée, alors nous mangions nos gamelles sous le préau de l’école. le soir, nous remontions le pain (plusieurs restaurants) que nous achetions chez le boulanger du hameau, et lorsque nous arrivions au bas de la tourrevelle, la mule nous attendait : c’était notre mère qui la détachait en fin d’après midi. cette mule avait pris l’habitude, sans dépasser les limites de la propriété, de venir à...