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6. 💬 Les Revestois racontent La Saint-Christophe selon Charles Aude

...e; barbier, une fois côté laure. le marchand de frites-chichis-pommes caramélisées mettait sa friteuse en route doucement et je me souviens avoir été envoyé en éclaireur par ma vieille tante nini qui guettait les premiers bouillons de l'huile par sa fenêtre du clos etienne. nous méritions bien cela, nous qui allions être dérangés par la musique "à tue-tête"! le samedi soir, c'était le vrai départ. la clique " l'étoile du faron " faisait vibrer tout le village, précédée de ses majorettes puis, plus tard, de nos " coralines revestoises " vêtues de blanc et d'orange et dirigées par josette sola. quelle émotion de voir sa petite sœur ou ses copines de jeux du champ de mouttet rattraper la baguette avec tant d'agilité ! on avait le cœur gros à entendre ce fracas, éclairé par les flambeaux des enfants aux bras de leurs grands-mères et par les feux de bengale que nos aînés du comité disposaient sur le parcours. j'ai toujours été très ému par cette saine rivalité qui régnait ce soir-là entre les familles revestoises, c'était un peu une façon d'aligner aux yeux de tous le nombre de ses descendants et de montrer qu'on assurait ainsi l'avenir du village. cela dit, du temps que la " marseillaise " retentissait pour ouvrir le bal, les derniers enfants arrivaient, parfois en pleurs parce que le flambeau avait brûlé... il y a souvent eu de malins coups de vent, au revest, ces soirs-là ! musique forte, intermèdes de flonflons aux tangos, valses et pasos obligés, nous, les enfants, entre un cacolac et un fanta, nous admirions louis laure qui soufflait dans son saxo ou, tout simplement, nous jouions à cache-cache autour du monument aux victoire...


7. 💬 Les Revestois racontent Mon pays, c'est la colline par Claude Chesnaud

...in) qui prenait souvent le soleil sur une restanque à la ripelle, on croisait la peu souriante fine guigou (la bergère) qui nous guettait sur le plateau de tourris. puis nous traversions le hameau des olivières dont les ruines étaient déjà peuplées de fantômes. alors nous montions dans « le cap » par la carrière de marbre et le vallon des grandes sambles (vallon du cierge). le chêne kermès (avàu), le genêt d’espagne (gineste), le genêt piquant (argèiras) et la salsepareille (sarreta) étaient rapidement remplacés par du chêne vert (tousca) et du chêne blanc (rouve). un romarin (roumanieu) par ci par là cachait un lézard vert (limbert). parfois nous surprenions un geai (gai) ou une belette (moustello). sur le sommet du cap, il n’était pas rare de rencontrer un lièvre (lèbre) ou des perdreaux (perdigau). l’hiver, c’était le passage des grives (tourdre, siblaire, cha-cha et sèiro) et des pigeons (pijoun) qui nous faisait marcher le regard vers le ciel. si le retour se faisait à la nuit, dans les chênes verts nous entendions les lérots (garri-gréu) très bruyants et « musiciens ». le micocoulier (falabreguie) nous attendait devant notre maison : une fois encore nous n’avions pas rencontré madeleine dont la silhouette brune hantait le grand cap et la maison des hommes vivants (livre de claude farrère publié en 1911. couverture de l’édition originale de 1911 du livre de claude farrère la maison des hommes vivan...


8. 💬 Les Revestois racontent Entretien avec Jo Doglioti, habitant de La Tourrevelle

...💬 les revestois racontent entretien avec jo doglioti, habitant de la tourrevelle josette andréani et émile bartolomeo je ne me souviens pas à quelle date nous sommes venus habiter à la tourrevelle avec ma mère josette et mon beau-père barto*, mais j’ai toujours en mémoire cet endroit merveilleux. la vie y était dure, c’était celle de l’époque, des années 1950/1960. il y avait des animaux à entretenir, un cheval, une mule, un bourriquot, des chèvres, deux cochons, des poules, des pigeons, des lapins. il y avait des cultures à entretenir, un jardin immense avec des légumes, des poireaux, des salades, des tomates, des fèves, et des pommes de terre, des arbres fruitiers dont des oliviers : essentiellement du travail manuel. émile bartoloméo sur son tracteur en 1983 émile bartoloméo (1922-1996) a été combattant volontaire de la résistance et ancien déporté malgré la rudesse de cette vie, parce que nous habitions à la tourrevelle, tout était formidable. avec mon jeune frère christian, nous allions à l’école au hameau de dardennes. pour la préparation au certificat d’etudes, mon instituteur était m. rené teisseire. le trajet se faisait à pied. le midi, il n’y avait pas de cantine organisée, alors nous mangions nos gamelles sous le préau de l’école. le soir, nous remontions le pain (plusieurs restaurants) que nous achetions chez le boulanger du hameau, et lorsque nous arrivions au bas de la tourrevelle, la mule nous attendait : c’était notre mère qui la détachait en fin d’après midi. cette mule avait pris l’habitude, sans dépasser les limites de la propriété, de venir à...


9. 💬 Les Revestois racontent Françoise Cucchi, dernière habitante de la Tourrevelle entre 1960 et 1997

...te;léphone, une maison remise à neuf, un cadre féerique, un couple heureux : la vie au paradis pouvait commencer. leurs six enfants (paul, andré, jacques-françois, simon, aurélie et jean-raoul) vont partager ce paradis avec leurs parents et de nombreux animaux : jusqu’à 150 chèvres, jusqu’à 30 moutons, des cochons, des canards, des poules, des pigeons, des pintades, des lapins et 3 chevaux. la tourrevelle, c’est la ferme du bonheur. la bâtisse principale la vieille tour (tour vieille = tourrevelle ?) servira de point d’appui pour l’extension de la bâtisse principale : cette vieille tour est au nord-ouest de l’ensemble actuel. dans cette vieille tour, il y a une pièce dite « la souillarde », en souvenir de l’époque où c’était un rendez-vous de chasse, une gentilhommière. dans le "garage", nous trouvons encore des anneaux aux murs, anneaux qui servaient alors à attacher les chevaux. au premier étage, il y avait, entre 1960 et 1997, 5 chambres, une cuisine, une salle de bains. la petite route goudronnée elle serpente sur ce flanc de colline sauvage. elle-même est sauvage : difficile dans le sens la montée pour un véhicule, terrifiante dans le sens de la descente, avec de nombreux lacets serrés qui tentent de compenser une pente importante. elle protège naturellement la ferme. nombreux sont ceux qui refusaient de monter à la tourrevelle par ce chemin : le facteur qui laissait le courrier à l’entrée le boulanger qui, au même endroit, laissait tous les jours le pain dans une caisse en bois totalement étanche. dans cette caisse, une fois par semaine, m. mme cucchi déposaient une enveloppe dans laquelle il y avait le montant dû au boulanger m. vidal, alors médecin en activité,...


10. 💬 Les Revestois racontent Rencontre avec Madame De Mostuejouls

...de pommes de terre; chacun avait son paquet! nous montions toujours à pied en passant par le pas de luchon, par le vallon de la sorbière. a la sortie du pas de luchon, ma mère regardait la grande barre rocheuse de la vieille valette en disant: " ah! la vieille valette! ".nous étions deux frères et deux soeurs. très souvent d'autres enfants venaient avec nous. nous étions alors une raille de minots. - a la libération, nous sommes montés habiter un mois aux bouisses et pendant la libération, au revest, il n'y avait pas grand-chose à-manger. ma mère achetait un peu de blé que l'on passait dans un moulin à café pour faire de la soupe. avec des œufs et un peu d'huile, on vivait comme ça.- la rencontre avec mon mari s'est faite après le départ de sa femme. je travaillais alors au mourillon. "a la demande de sa mère, jacqueline soubic a donc aidé charles de mostuejouls qui était seul aux bouisses. quand le divorce fut prononcé, elle épousa charles. en 1948, ses beaux-parents ont vendu les bouisses à monsieur isoard, habitant à hyères.- cela n'a pas empêché ma mère de remonter tout le temps et toujours à pied. parfois, elle s'arrêtait un peu à l'auberge qui était tenue par justin de mostuejouls, régisseur du château de tourris. jean beaudissaire le remplaça vers 1966 quand les militaires le firent partir de cordière. au château de tourris et à l'auberge, il y a toujours eu le téléphone. le château a été longtemps alimenté en électricité par un groupe électrogène.les carrières étaient très actives. - mon frère gaby a travaillé avec monsieur arrati, contremaître dans la carrière de marbre . ces blocs étaient coupés par un câble d'acier, refroidis par de l'eau. -c'est pris entre deux de ces blocs que monsieur arrati est mort écrasé.ces blocs étaient des cubes avec des arêtes d'environ un mètre. cette exploitation a cessé dans notre commune dans les années 1970.- je me rappelle de ces gros camions qui roula...