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6. 💬 Les Revestois racontent Mon pays, c'est la colline par Claude Chesnaud

...squo;après le « dictionnaire » d’andré quadruppani. enfants des collines, nous partions parfois à l’aventure dans le grand cap. partir à l’aventure, ce n’était pas excessif : nous allions vers un monde fantastique. après avoir quitté jojo cacao (notre joseph martin) qui prenait souvent le soleil sur une restanque à la ripelle, on croisait la peu souriante fine guigou (la bergère) qui nous guettait sur le plateau de tourris. puis nous traversions le hameau des olivières dont les ruines étaient déjà peuplées de fantômes. alors nous montions dans « le cap » par la carrière de marbre et le vallon des grandes sambles (vallon du cierge). le chêne kermès (avàu), le genêt d’espagne (gineste), le genêt piquant (argèiras) et la salsepareille (sarreta) étaient rapidement remplacé;s par du chêne vert (tousca) et du chêne blanc (rouve). un romarin (roumanieu) par ci par là cachait un lézard vert (limbert). parfois nous surprenions un geai (gai) ou une belette (moustello). sur le sommet du cap, il n’était pas rare de rencontrer un lièvre (lèbre) ou des perdreaux (perdigau). l’hiver, c’était le passage des grives (tourdre, siblaire, cha-cha et sèiro) et des pigeons (pijoun) qui nous faisait marcher le regard vers le ciel. si le retour se faisait à la nuit, dans les chênes verts nous entendions les lérots (garri-gréu) très bruyants et « musiciens ». le micocoulier (falabreguie) nous attendait devant notre maison : une fois encore nous n’avions pas rencontré madeleine dont la silhouette brune hantait le grand cap et la maison des hommes vivants (livre de claude farrère publié ...


7. 💬 Les Revestois racontent Françoise Cucchi, dernière habitante de la Tourrevelle entre 1960 et 1997

...s, des pigeons, des pintades, des lapins et 3 chevaux. la tourrevelle, c’est la ferme du bonheur. la bâtisse principale la vieille tour (tour vieille = tourrevelle ?) servira de point d’appui pour l’extension de la bâtisse principale : cette vieille tour est au nord-ouest de l’ensemble actuel. dans cette vieille tour, il y a une pièce dite « la souillarde », en souvenir de l’époque où c’était un rendez-vous de chasse, une gentilhommière. dans le "garage", nous trouvons encore des anneaux aux murs, anneaux qui servaient alors à attacher les chevaux. au premier étage, il y avait, entre 1960 et 1997, 5 chambres, une cuisine, une salle de bains. la petite route goudronnée elle serpente sur ce flanc de colline sauvage. elle-même est sauvage : difficile dans le sens la montée pour un véhicule, terrifiante dans le sens de la descente, avec de nombreux lacets serrés qui tentent de compenser une pente importante. elle protège naturellement la ferme. nombreux sont ceux qui refusaient de monter à la tourrevelle par ce chemin : le facteur qui laissait le courrier à l’entrée le boulanger qui, au même endroit, laissait tous les jours le pain dans une caisse en bois totalement étanche. dans cette caisse, une fois par semaine, m. mme cucchi déposaient une enveloppe dans laquelle il y avait le montant dû au boulanger m. vidal, alors médecin en activité, qui, lorsqu’il fallait venir soigner les enfants, demandait à mme cucchi de venir le chercher en voiture en bas de la propriété le médecin remplaçant de m. vidal qui préférait soigner par téléphone et les livreurs qui, terrorisés par cette route, abandonnèrent, en 1960, le réfrigérateur à la hauteur de la g...


8. 💬 Les Revestois racontent La Sainte-Rose selon Pierre Trofimoff

...te;e aux pauvres de la commune ; une autre somme d'argent devait servir à entretenir des religieuses enseignantes à l'école du revest. ndlr : il s'agit de rose bourgarel, née meifred, la vieille châtelaine que george sand avait rencontrée en 1861 au château de dardennes. née en 1788 à castellane en haute-provence, elle s'est éteinte à toulon le 3 septembre 1868. c'est une aïeule de pierre trofimoff, et c'est sans doute la raison de sa discrétion à son égard. voir sur le revestou, george sand au revest et sur les lignées revestoise, la fiche généalogique de rose meifred. différents endroits ont servi de décor aux festivités et manifestations de la sainte-rose. avant le siècle, c'était souvent "sous les mûriers des forges", dans le "pré des forges" que se déroulaient les jeux et bals de la sainte-rose. l'emplacement des festivités varia chaque année ou presque, suivant l'humeur des propriétaires sollicités par le comité des fêtes, suivant aussi les possibilités des uns et des autres, propriétaires du terrain et membres du comité. c'est ainsi qu'au gré des ans, cette fête s'est déroulée sur la terrasse du paridon, célèbre café-restaurant bénéficiant d'une publicité toute faite par les nombreux gastronomes, danseurs et autres becs fins qui venaient là déguster le civet de lapin préparé de main de maître par monsieur blanc, du café du paridon. c'est ici que venaient chaque année se réunir les actionnaires des moulins à huile, et c'est au cours de ce repas, que pas un ne voulait manquer, qu'étaient discutées et décidées les mesures propres à assurer une plus gra...


9. 💬 Les Revestois racontent C'était l'été de mes 18 ans (1944), Alberte Blanc

...er, le samedi soir, c’est l’angoisse… dans la semaine, maman, ma sœur et moi, partons plusieurs fois dans la colline « faire de l’herbe ». il faut bien qu’elles mangent, ces petites bêtes, si nous voulons les manger… moi, depuis début juin, je suis occupée toute la semaine au service ravitaillement de la mairie. c’est qu’ayant atteint mes 18 ans, le s.t.o me guettait. alors, grâce à la compréhension du maire, j’émarge bénévolement sur les listes du personnel communal. je distribue les cartes d’alimentation. depuis que, le 15 août au matin, la radio nous apprit le débarquement, pas bien loin de chez nous, l’attente des prochains événements nous angoisse : toutes les suppositions sont émises. mais la vie continue, vaille que vaille. ainsi, ce dimanche matin, ma mère se dirige vers la place du village où s’est installé un petit producteur de fruits et légumes. une file d’attente s’est formée devant son éventaire et même deux vétérans allemands (seule troupe d’occupation dans le patelin) attendent leur tour pour être servis. je vois mon père qui discute avec ses vieux copains et moi, je me rends à la mairie pour aider le personnel communal à distribuer à la population de la fécule de pomme de terre, à raison d’un kilo par famille. le garde champêtre l’a bien claironné hier soir. d’ailleurs, à cet effet, j’ai rapporté de la maison un sac de toile blanche pour mettre la ration de fécule à laquelle ma famille a droit. lorsque j’arrive, vers les dix heures, beaucoup de ménagères attendent déjà l’ouverture des portes de la mai...


10. 💬 Les Revestois racontent Tourris et les Aludes par Lucien Mingeaud

...a "prairie", démarrais aussi vite que la voiture le permettait, empruntais un chemin détourné créé par les passages répétés des engins du chantier. après un dernier "cent mètres" parcouru en un temps record, j'arrivais enfin aux abords immédiats du "terrain de chasse" de ieu et me cachais au pied d'une "tousque", le cœur battant un peu plus vite qu'à l'accoutumée. je n'attendis pas longtemps. tel un solitaire pourchassé par la meute, écartant les branches de ses mains aussi larges que des battoirs de lavandières, il avançait à grandes enjambées, en grommelant ses jurons favoris : - bougre de … ! si jamais il me tombe sous la main … il verra où je lui "foutrai" son "tube d'aspirine" *1 ! me faire ça ... à moi ! et vendre des "aludes" *2 avé des ailes qui tiennent pas ! espèce de voleur ! espèce de … ! ii arriva enfin au dernier piège. bien entendu celui-ci arborait également sa grosse fourmi amputée de ses ailes. j'attendis qu'il s'en saisisse et le place dans sa musette de toile grossière qu'il portait en bandoulière. c'est alors que d'une voix de stentor je criais : - ah ... ah ! c'est donc vous le braconnier ! votre compte est bon ! cela va vous coûter cher ! croyant avoir affaire au garde-chasse chargé de la surveillance au secteur, ieu se catapulta à la verticale comme s'il avait une fusée au derrière, semant tous azimuts ses pièces à conviction et amorça, dès qu'il eût repris contact avec le sol, un début de fuite éperdue précédée d'un dérapage contrôlé, digne du circuit automobile du castellet. un « halte la ... ou je tire ! » le figea sur place. il n'osait même pas se retourner, serrant à coup sûr ses fesses comme jamais il ne l'avait fait jusqu'alors. ses caleçons en porteraient certainement la preuve et les marques irréfutables pendant plusieurs jours car à l'instant il venait d'attraper la plus belle "cagagne" (*3) de sa vie. je le laissais dans cette position inconfortable pendant quelques ins...