Forum La  Place du village

Place du village

Échanges

Images Docs

Albums-Publications

Revest Actualités

Revest Actualités

Revue de presse

Recherche dans les Carnets seulement



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :revest


Page 6 - 10 sur un total de 240 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. 💬 Les Revestois racontent Entretien avec Jo Doglioti, habitant de La Tourrevelle

...💬 les revestois racontent entretien avec jo doglioti, habitant de la tourrevelle josette andréani et émile bartolomeo je ne me souviens pas à quelle date nous sommes venus habiter à la tourrevelle avec ma mère josette et mon beau-père barto*, mais j’ai toujours en mémoire cet endroit merveilleux. la vie y était dure, c’était celle de l’époque, des années 1950/1960. il y avait des animaux à entretenir, un cheval, une mule, un bourriquot, des chèvres, deux cochons, des poules, des pigeons, des lapins. il y avait des cultures à entretenir, un jardin immense avec des légumes, des poireaux, des salades, des tomates, des fèves, et des pommes de terre, des arbres fruitiers dont des oliviers : essentiellement du travail manuel. émile bartoloméo sur son tracteur en 1983 émile bartoloméo (1922-1996) a été combattant volontaire de la résistance et ancien déporté malgré la rudesse de cette vie, parce que nous habitions à la tourrevelle, tout était formidable. avec mon jeune frère christian, nous allions à l’école au hameau de dardennes. pour la préparation au certificat d’etudes, mon instituteur était m. rené teisseire. le trajet se faisait à pied. le midi, il n’y avait pas de cantine organisée, alors nous mangions nos gamelles sous le préau de l’école. le soir, nous remontions le pain (plusieurs restaurants) que nous achetions chez le boulanger du hameau, et lorsque nous arrivions au bas de la tourrevelle, la mule nous attendait : c’était notre mère qui la détachait en fin d’après midi. cette mule avait pris l’habitude, sans dépasser les limites de la propriété, de venir à...


7. 💬 Les Revestois racontent Françoise Cucchi, dernière habitante de la Tourrevelle entre 1960 et 1997

...e caisse en bois totalement étanche. dans cette caisse, une fois par semaine, m. mme cucchi déposaient une enveloppe dans laquelle il y avait le montant dû au boulanger m. vidal, alors médecin en activité, qui, lorsqu’il fallait venir soigner les enfants, demandait à mme cucchi de venir le chercher en voiture en bas de la propriété le médecin remplaçant de m. vidal qui préférait soigner par téléphone et les livreurs qui, terrorisés par cette route, abandonnèrent, en 1960, le réfrigérateur à la hauteur de la grotte de lespine car ils n’osèrent pas aller plus haut ! 1997, la fin du paradis : la tourrevelle change de propriétaire : le conseil général achète le domaine. un courrier est adressé à mme cucchi, courrier lui demandant de quitter les lieux. la promesse de m. vidal (maire du revest-les-eaux)-les-eaux) ne sera pas respectée : le maire s’était engagé à maintenir la famille cucchi à la tourrevelle. après le décès de m. vidal, une pétition nauséabonde aboutira en mairie. un journal satirique toulonnais écrira : « un hobereau du département y installe son fils. » mais finalement, personne ne remplacera la famille cucchi. les vandales laissent la tourrevelle aux vandales : en 1998, les bâtisses sont ruinées ! la tourrevelle en mars 2019 source : entretien avec françoise cucchi. balade au château de la ripelle - mai 2006 - recueil publié par les amis du vieux revest-les-eaux) et du val d'ardène...


8. 💬 Les Revestois racontent Rencontre avec Madame De Mostuejouls

...💬 les revestois racontent rencontre avec madame de mostuejouls publié dans le bulletin n°24 de décembre 1998 des amis du vieux revest elle elle nous attendait droite comme un i, dans son regard une envie passionnée de nous parler de ses souvenirs, de son passé, passé qui sert de point d'appui pour notre présent, nos racines.lors de la visite du château de tourris, le lundi de pentecôte 1996, visite organisée conjointement par les amis de la vieille valette et par les amis du vieux revest elle, nous l'avons rencontrée. très vite, elle nous est apparue comme un personnage faisant partie de notre patrimoine.née en 1927 à la valette, fille de soubic lucien (receveur aux tramways) et de beaudissaire, madame de mostuejouls est l'aînée d'une famille de quatre enfants. sa mère, qui naquit dans une maison proche de son domicile actuel à la chaberte, entraîna son père tous les samedis et les dimanches à tourris.- ma mère, quand on lui parlait de tourris, on lui avait tout dit! , nous dit-elle à plusieurs reprises avec beaucoup de conviction.le château de tourris était un lieu de vie réparti entre le château, les dépendances, le ménage, la jolie, les bouisses. les propriétaires étaient la famille de gasquet. on y cultivait du blé, de l'avoine, des pommes de terre, des cerisiers et des oliviers. il y avait des poules, des lapins, et quelques chèvres, quelques moutons en liberté.- les animaux étaient bien tenus . - ma mère qui s'était liée d'amitié avec les de gasquet, faisait leur bugade. en échange, ils nous prêtaient une ou deux pièces dans " le ménage pour le samedi et le dimanche ".- ma mère habitait à la valette, à côté de monsieur roux, l'actuel maire. en fin de semaine, nous montions à tourris. je me rappelle, on était gosse, nous portions l'un un bidon de pétrole, l'autre deux kilos de pommes de terre; chacun avait son paquet! nous montions toujours à pied en passant par le pas de luchon, par le vallon de la sorbière. a ...


9. 💬 Les Revestois racontent La Sainte-Rose selon Pierre Trofimoff

...💬 les revestois racontent la sainte-rose selon pierre trofimoff source : pierre trofimoff in bulletin avr n°3 de mai 1987 il n'a pas été plus facile de retrouver trace de la vraie sainte-rose de dardennes que de convaincre les autochtones que sainte rose n'était pas la véritable, l'authentique patronne du hameau de dardennes. la sainte-rose en 1970 avec la saint-pierre-es-liens et la saint-christophe du revest, sainte-rose est une des plus anciennes fêtes patronales de l'arrière-pays toulonnais. sainte-rose-de-lima a détrôné la saint-andré depuis 1863. car c'est bien saint andré qui fut de tout temps le saint vénéré de la vallée d'ardenne. les inestimables travaux du commandant laflotte, publiés dans le bulletin des amis du vieux toulon de 1928 et 1929, le confirment. une des premières chapelles qui ont existé avant la résidence d'état des évêques de toulon, à la hauteur de saint-antoine (usine à eaux de l'ozone) était dédiée à saint andré. elle changea de nom et prit celui de bonnefoi ou boniface ou bonnafé. cette chapelle a été détruite dans les années 1965-1968. elle se trouvait très exactement devant l'huilerie saint-antoine. une des redoutes de la défense extérieure de toulon, sur la rive droite du las, aurait emprunté au voisinage de cette chapelle son nom de saint-andré. en 1926, elle faisait partie du domaine de saint-andré, alors propriété de monsieur rimbaud, actuellement "la valtière saint-andré", propriété de l'amiral vatelot. pour être plus précis, car jusqu'ici les explications données plus haut concernent des quartiers situés sur la commune de toulon, il convient d'ajouter que l'...


10. 💬 Les Revestois racontent C'était l'été de mes 18 ans (1944), Alberte Blanc

...💬 les revestois racontent c'était l'été de mes 18 ans (1944), alberte blanc source : alberte blanc, publié par la veillée des chaumières en 2009 l’été est là, et nous revoilà dans notre maison de campagne, non pas vacanciers, mais en réfugiés. notre ville est en grande partie détruite. le 3 juillet, nous avons entendu la sirène annonçant une alerte aérienne sur la ville. parfois, au loin, nous entendons comme des tirs d’artillerie lourde dans le ciel : des avions se donnent la chasse. alors nous rentrons précipitamment dans la maison, par crainte des éclats d’obus. avec le beau temps chaud et sec, les citadins ont préféré fuir la ville et vivre dehors, dans les collines, dormant à la belle étoile. le matin, ils descendent au village faire provision d’eau potable et de quelques victuailles. d’ailleurs, on se demande comment se porte toute cette population et nous-mêmes arrivons encore à nous alimenter et à survivre. chez nous, nous avons encore notre lapin dominical. aussi, dans le clapier, le samedi soir, c’est l’angoisse… dans la semaine, maman, ma sœur et moi, partons plusieurs fois dans la colline « faire de l’herbe ». il faut bien qu’elles mangent, ces petites bêtes, si nous voulons les manger… moi, depuis début juin, je suis occupée toute la semaine au service ravitaillement de la mairie. c’est qu’ayant atteint mes 18 ans, le s.t.o me guettait. alors, grâce à la compréhension du maire, j’émarge bénévolement sur les listes du personnel communal. je distribue les cartes d’alimentation. depuis que, le 15 août au matin, la radio nous apprit le débarquement, pas bie...