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6. ☨ La Résistance sous l'occupation allemande Les interventions du Groupe Dionisi, selon un entretien avec Lucien Scolca

...rement détruit.lucien scolca : je me souviens de trois allemands gravement mutilés sous le pont en bois, en face de l’entrée. l’un d’entre eux souffrait horriblement. il nous a fait comprendre avec les mains qu’il souhaitait qu’on l’achève d’une balle dans la tête. malgré leurs états désespérés, ils ont été brancardés par les militaires français en direction d’un hôpital. parmi les victimes, il y avait des civils. trofimoff : peut-être des requis du s.t.o. ? avr : la prise de la poudrière marque la fin de votre engagement dans la vallée ? lucien scolca : non, pas tout à fait. le groupe dionisi avait la garde de la poudrière. une de ses galeries contenait des stocks de nourriture : soupe en conserve, beurre et pain en boîte, miel, lait concentré et même whisky. nous avions une petite table devant l’une des portes de la poudrière et nous notions sur un cahier les noms des familles à qui nous distribuions ces conserves pour éviter les abus, mais sincèrement ce cahier était bidon ! le 3ème r.t.a. et le bataillon de choc avaient pour mission la prise du faron toujours occupé par les allemands. un officier cherchait un guide pour les conduire en voiture : je me suis proposé. l’officier m’affirma avant de partir que ses hommes auraient pris les forts avant notre arrivée. j’étais avec un algérien, dans la jeep en tête de la colonne de véhicules. de gros obus tombaient autour de nous. ils étaient tirés de saint-mandrier. ils mirent le feu au faron. j’étais inquiet car les coups tombaient près. l’algérien qui conduisait la jeep riait et me dit que l’on passerait. ce fut le cas. au sommet, les autres militaires f...


7. ☨ La Résistance sous l'occupation allemande La mine de bauxite du Revest a évité le S.T.O., par Jacques Mouttet

...eacute;poque aspirant. ils allaient vers le village, conduit par rené poch. ils ont tourné à gauche, vers l’église. il y eut alors des échanges de coups de feu avec les allemands. la seule victime fut la belle-mère de france, madame laure, victime d’un arrêt cardiaque. les allemands faits prisonniers n’ont subi aucune réaction de la population revestoise qui, elle, était plutôt à la joie. la section serette a continué dans la vallée. dans l’après-midi, le colonel de linarès a installé son poste de commandement dans notre maison. il y est resté au moins quatre ou cinq jours, avec le commandant sauvagnac et d’autres. c’est ici qu’est venu nous rejoindre le général de lattre de tassigny. nous l’attendions vers 13h pour le repas. devant son retard, mon père prit la décision de se mettre à table sans lui. le colonel de linarès invoquant le caractère difficile du général insista pour l’attendre. mon père se mit à table, suivi de tout le monde. vers 17h, le général arriva : mon père fit remarquer au colonel de linarès que si nous avions attendu, nous serions encore à jeun. nous avons veillé sur la terrasse, puis le général est parti pendant la nuit. le 23 août, je me suis engagé et je suis allé vers marseille où il y avait des combats très rudes, auxquels je n’ai pas participé. j’étais engagé dans le bataillon des tirailleurs. je suis resté avec eux jusqu’à stuttgart, donc après l’armistice. j’avais trouvé une solution assez agréable : j’étais au groupe franc. c’était bien parce qu’on était tranquille, on ét...


8. 👥 Destins revestois Fine par Lucien Mingeaud - 1979

...👥 destins revestois fine par lucien mingeaud - 1979 je ne l'avais jamais vue ; pourtant les descriptions concordantes et complémentaires, que l'on m'avait faites sur sa personne, ne pouvaient que me conforter dans ma conviction : c'était bien fine la bergère qui descendait à tombeau ouvert depuis son château de tourris vers la valette, chevauchant, telle une amazone d'un autre temps, un vélomoteur sans âge qu'elle semblait maîtriser avec difficulté, préoccupée semblait- il, de conserver un équilibre précaire pour peu que l'on s'attarde quelques instants sur cette véritable symbiose d'une figure de proue, burinée par le grand large, et d'un rejeton pétaradant de l' antique vélocipède, amalgame digne de figurer en bonne place au centre d'art et de culture de beaubourg. elle, toute menue, tête échevelée, visage ratatiné, les yeux rivés sur la roue avant de son engin, scrutant au plus près le ruban tortueux de la route en terre battue, dangereusement hérissée de pierres, le buste droit comme une asperge, les bras arqués semblables à des pattes de tourteau, les mains cachées par les manches trop longues d'une veste-treillis rescapée des surplus de l'armée, la selle de la motocyclette prise en sandwich par deux fesses rebondies, seuls indices apparents de sa féminité, bien soulignées par la couture de l' entre-jambe d'un pantalon d'homme, bleu délavé, grande taille, flottant autour de ses jambes en forme de parenthèse largement ouverte, les pieds en angle droit, reposant sur les pédales par les seules extrémités des talons de ses bottes de caoutchouc noir crottées du fumier de ses bêtes. lui, le vélomoteur, portait outre les signes évidents d'un vieillissement pré...


9. ♖ Tourris Les Olivières - Les Bouisses - Tourris

...nes. mais revenons-en à la vie même du vieux tourris qui était la capitale de ces hameaux. il y avait une cinquantaine de bâtisses ce qui, nous l'avons dit, représentait environ 150 personnes. malgré tout le travail imposé à ses habitants par les circonstances et le lieu, monsieur de gasquet ne perdait pas pour autant l'idée de donner un rudiment d'instruction élémentaire à ses ouvriers et fidèles serviteurs. la préparation à la communion solennelle qui se faisait à l'école des frères chrétiens de la valette permettait aux futurs communiants d'acquérir un minimum d'instruction, mais cela était insuffisant. aussi, on utilisait les connaissances et le savoir du berger du grand cap qui réunissait les jeunes garçons dans une salle de la ferme du ménage. les jeunes gens se cotisèrent et le berger acheta une grande table avec deux bancs où une douzaine de garçons venait s'asseoir. le berger leur inculquait les rudiments du calcul et leur apprenait à lire et à écrire, ainsi qu'à rédiger des lettres adressées à leurs parents lointains ou de petites compositions françaises. il ne négligeait pas pour autant de transmettre à ses jeunes élèves ses connaissances sur l'astronomie et sur l'influence de la lune sur la germination, les plantes et la fécondité des animaux. c'est ainsi, notamment, qu'il leur apprenait l'influence de la lune sur la coupe du bois. a la lune vieille, la coupe des arbres à feuilles persistantes, à la lune nouvelle celle des arbres à feuilles caduques. cette notion était indispensable pour la coupe du bois destiné aux poteaux de mines. de tout ceci, les jeunes gens en ont emporté un souvenir inoubliable. de quoi vivaient les ...