Forum La  Place du village

Place du village

Échanges

Images Docs

Albums-Publications

Revest Actualités

Revest Actualités

Revue de presse

Recherche dans les Carnets seulement



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :tour


Page 6 - 10 sur un total de 171 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. 💬 Les Revestois racontent Mon pays, c'est la colline par Claude Chesnaud

...💬 les revestois racontent mon pays, c'est la colline par claude chesnaud source : texte de claude chesnaud mots en provençal d’après le « dictionnaire » d’andré quadruppani. enfants des collines, nous partions parfois à l’aventure dans le grand cap. partir à l’aventure, ce n’était pas excessif : nous allions vers un monde fantastique. après avoir quitté jojo cacao (notre joseph martin) qui prenait souvent le soleil sur une restanque à la ripelle, on croisait la peu souriante fine guigou (la bergère) qui nous guettait sur le plateau de tourris. puis nous traversions le hameau des olivières dont les ruines étaient déjà peuplées de fantômes. alors nous montions dans « le cap » par la carrière de marbre et le vallon des grandes sambles (vallon du cierge). le chêne kermès (avàu), le genêt d’espagne (gineste), le genêt piquant (argèiras) et la salsepareille (sarreta) étaient rapidement remplacés par du chêne vert (tousca) et du chêne blanc (rouve). un romarin (roumanieu) par ci par là cachait un lézard vert (limbert). parfois nous surprenions un geai (gai) ou une belette (moustello). sur le sommet du cap, il n’était pas rare de rencontrer un lièvre (lèbre) ou des perdreaux (perdigau). l’hiver, c’était le passage des grives (tourdre, siblaire, cha-cha et sèiro) et des pigeons (pijoun) qui nous faisait marcher le regard vers le ciel. si le retour se faisait à la nuit, dans les chênes verts nous entendions les lérots (garri-gréu) très bruyants et « musiciens ». le micocoulier (falabreguie) nous attendait devant notre maison : une fois encore nous n’avions pas rencontr&eacu...


7. 💬 Les Revestois racontent Entretien avec Jo Doglioti, habitant de La Tourrevelle

...💬 les revestois racontent entretien avec jo doglioti, habitant de la tourrevelle josette andréani et émile bartolomeo je ne me souviens pas à quelle date nous sommes venus habiter à la tourrevelle avec ma mère josette et mon beau-père barto*, mais j’ai toujours en mémoire cet endroit merveilleux. la vie y était dure, c’était celle de l’époque, des années 1950/1960. il y avait des animaux à entretenir, un cheval, une mule, un bourriquot, des chèvres, deux cochons, des poules, des pigeons, des lapins. il y avait des cultures à entretenir, un jardin immense avec des légumes, des poireaux, des salades, des tomates, des fèves, et des pommes de terre, des arbres fruitiers dont des oliviers : essentiellement du travail manuel. émile bartoloméo sur son tracteur en 1983 émile bartoloméo (1922-1996) a été combattant volontaire de la résistance et ancien déporté malgré la rudesse de cette vie, parce que nous habitions à la tourrevelle, tout était formidable. avec mon jeune frère christian, nous allions à l’école au hameau de dardennes. pour la préparation au certificat d’etudes, mon instituteur était m. rené teisseire. le trajet se faisait à pied. le midi, il n’y avait pas de cantine organisée, alors nous mangions nos gamelles sous le préau de l’école. le soir, nous remontions le pain (plusieurs restaurants) que nous achetions chez le boulanger du hameau, et lorsque nous arrivions au bas de la tourrevelle, la mule nous attendait : c’était notre mère qui la détachait en fin d’après midi. cette mule avait pris l’habitude, sans dépasser les limites de la propriété, de venir à...


8. 💬 Les Revestois racontent Françoise Cucchi, dernière habitante de la Tourrevelle entre 1960 et 1997

...💬 les revestois racontent françoise cucchi, dernière habitante de la tourrevelle entre 1960 et 1997 jean philippe cucchi 1920-1990 jean-philippe cucchi (appelé jeannot) a eu une jeunesse turbulente en corse, dans son village de terra-bucceta, puis à marseille. c’est à toulon qu’il rencontre françoise, sa future épouse. en 1960, ils viennent habiter la tourrevelle, maison perchée sur un flanc de colline sauvage qui rappelle à jeannot sa terre natale. ils demandent aux propriétaires, m. et mme bauer- cellier, de remettre en état les bâtisses : les toits, les plafonds et les murs sont refaits à neuf. vers 1964, une ligne téléphonique est installée, suivront rapidement la route goudronnée (sur le tracé de l’ancien chemin de terre) et l’eau courante. installation de l’eau de ville une citerne de 10 000 litres a été construite 30 mètres au-dessus de la maison. dans cette citerne, un flotteur contrôlait le niveau d’eau qui, lorsqu’il était trop bas, déclenchait une pompe électrique qui se trouvait … 400 mètres plus bas, à l’entrée de la propriété. la citerne alimentait la totalité des maisons de la tourrevelle. mme cucchi a le permis de conduire, il y a l’eau courante, l’électricité, le téléphone, une maison remise à neuf, un cadre féerique, un couple heureux : la vie au paradis pouvait commencer. leurs six enfants (paul, andré, jacques-françois, simon, aurélie et jean-raoul) vont partager ce paradis avec leurs parents et de nombreux animaux : jusqu’à 150 chèvres, jusqu’à 30 moutons, des cochons, des canards, des poules, des pigeons, des pintades, des lapins et 3 chevaux. la tourrevelle, c’est la ...


9. 💬 Les Revestois racontent Rencontre avec Madame De Mostuejouls

...💬 les revestois racontent rencontre avec madame de mostuejouls publié dans le bulletin n°24 de décembre 1998 des amis du vieux revest elle nous attendait droite comme un i, dans son regard une envie passionnée de nous parler de ses souvenirs, de son passé, passé qui sert de point d'appui pour notre présent, nos racines.lors de la visite du château de tourris, le lundi de pentecôte 1996, visite organisée conjointement par les amis de la vieille valette et par les amis du vieux revest, nous l'avons rencontrée. très vite, elle nous est apparue comme un personnage faisant partie de notre patrimoine.née en 1927 à la valette, fille de soubic lucien (receveur aux tramways) et de beaudissaire, madame de mostuejouls est l'aînée d'une famille de quatre enfants. sa mère, qui naquit dans une maison proche de son domicile actuel à la chaberte, entraîna son père tous les samedis et les dimanches à tourris.- ma mère, quand on lui parlait de tourris, on lui avait tout dit! , nous dit-elle à plusieurs reprises avec beaucoup de conviction.le château de tourris était un lieu de vie réparti entre le château, les dépendances, le ménage, la jolie, les bouisses. les propriétaires étaient la famille de gasquet. on y cultivait du blé, de l'avoine, des pommes de terre, des cerisiers et des oliviers. il y avait des poules, des lapins, et quelques chèvres, quelques moutons en liberté.- les animaux étaient bien tenus . - ma mère qui s'était liée d'amitié avec les de gasquet, faisait leur bugade. en échange, ils nous prêtaient une ou deux pièces dans " le ménage pour le samedi et le dimanche ".- ma mère habitait à la valette, à côté de monsieur roux, l'actuel maire. en fin de semaine, nous montions à tourris. je me rappelle, on était gosse, nous portions l'un un bidon de pétrole, l'autre deux kilos de pommes de terre; chacun avait son paquet! nous montions toujours à pied en passant par le pas de luchon, par le vallon de la sorbière. a ...


10. 💬 Les Revestois racontent C'était l'été de mes 18 ans (1944), Alberte Blanc

...ébut juin, je suis occupée toute la semaine au service ravitaillement de la mairie. c’est qu’ayant atteint mes 18 ans, le s.t.o me guettait. alors, grâce à la compréhension du maire, j’émarge bénévolement sur les listes du personnel communal. je distribue les cartes d’alimentation. depuis que, le 15 août au matin, la radio nous apprit le débarquement, pas bien loin de chez nous, l’attente des prochains événements nous angoisse : toutes les suppositions sont émises. mais la vie continue, vaille que vaille. ainsi, ce dimanche matin, ma mère se dirige vers la place du village où s’est installé un petit producteur de fruits et légumes. une file d’attente s’est formée devant son éventaire et même deux vétérans allemands (seule troupe d’occupation dans le patelin) attendent leur tour pour être servis. je vois mon père qui discute avec ses vieux copains et moi, je me rends à la mairie pour aider le personnel communal à distribuer à la population de la fécule de pomme de terre, à raison d’un kilo par famille. le garde champêtre l’a bien claironné hier soir. d’ailleurs, à cet effet, j’ai rapporté de la maison un sac de toile blanche pour mettre la ration de fécule à laquelle ma famille a droit. lorsque j’arrive, vers les dix heures, beaucoup de ménagères attendent déjà l’ouverture des portes de la mairie. employés municipaux et bénévoles sont vite à leur poste, les uns sont aux balances, moi, je donne des coups de tampon. et puis, tout à coup, une fusillade éclate à l’entrée du village. ça siffle de partout,...