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Vous recherchiez le terme suivant :tourris


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1. ⚜ Patrimoine Le patrimoine, une dimension communautaire

...nt pas la principale place en haute-provence. a la transformation des ressources alimentaires s’ajoute dès le xvie siècle l’installation de fabriques de matières premières. ces industries artisanales s’implantent à proximité des ressources. elles alimentent les chantiers de construction, briqueteries, fours à chaux, à plâtre dès le xvie siècle. les verreries, les faïenceries feront la renommée de certaines bourgades. au xviiie siècle l’industrie textile connaît un vif essor avec les magnaneries, filatures, moulins à garance... le développement des routes et du chemin de fer dans la deuxième moitié du xixe siècle favorise l’installation de nouvelles activités centrées sur l’extraction de minerais dont seules les activités des carrières de pierre subsistent de nos jours. la verrerie de tourris et l'auberge saint-jean © rené vernet les moulins à eau et à vent servent à la transformation des denrées alimentaires et ont un rôle social important. exceptionnellement, ils servent à concasser papier, plâtre, gypse, garance... la traction animale est surtout utilisée dans les moulins à huile installés en milieu urbain. dans le four à pain banal, sous l’ancien régime, les habitants cuisaient leur pain après avoir acquitté un droit de fournage au seigneur propriétaire. a partir du xve siècle les communautés rachètent peu à peu ce droit. au début du xixe siècle la majorité des fours sont rachetés et gérés par des boulangers. il est cependant possible de remettre au boulanger la farine nécessaire à la famille pour toute l’année pour la fabrication de son pain ou d&r...


2. 🦅 Un village haut perché Revest-les -Eaux

...🦅 un village haut perché revest-les -eaux le revest-les-eaux est un extraordinaire village français du var. les 3880 merveilleux membres de la tribu revestoise se partagent 2400 hectares de vastes espaces. un plateau désert, des vallons secrets ✔✔✔, des vues lointaines, parfois jusqu'à la mer ♒, offrent un dépaysement nature ⚘⚘⚘ aux portes de ⚓ toulon. le territoire revestois est parcouru par un réseau de sentiers entretenus et balisés. 🌄 deux sentiers de grande randonnée se croisent dans le village. le gr 99 part du hameau de dardennes et se dirige plein nord pour rallier les gorges du verdon 🚶 , le gr 51, surnommé balcons de la méditerranée, traverse la commune d’est en ouest, de tourris aux marlets. 🏰 le grand lac de barrage, alimenté par 7 sources noyées sous les eaux de la retenue, reçoit par fortes pluies les eaux jaillissantes du ragas, ⛲ résurgence de type vauclusien. tout au bout du chemin, dominant la vallée de dardennes, le vieux village se dresse sur son rocher, encadré de montagnes 🌄 : faron, caume, grand cap, combe et, au loin, le coudon, leurs noms résonnent dans les récits des randonneurs et la mémoire des enfants revestois qui ont grandi dans la colline. au pied de la tour dite sarrasine ♖, les maisons du revest s’enroulent autour de quatre rues reliées par des traverses. l'aigle de bonelli niche sur la falaise du mont-caume, survole le vi...


3. 🦅 Un village haut perché Le Revest de Charles Banon

...aire de l’époque.une voie romaine partant de marseille en direction de hyères quittait au beausset la route nationale actuelle pour aller vers l’est en évitant toulon et surtout les gorges d’ollioules qui devaient être un coupe-gorge et de plus fort peu praticables.cette voie passait franchement à l’est de sainte-anne-d’évenos, gardant toujours de la hauteur, par sécurité très certainement, passait au château du broussan qui devait être un relai pour les courriers, puis par le col du corps de garde, le pont des marlets, contournait le mont caume au sud, pour arriver par la source de malvallon à l’oppidum du lauron, dont nous avons parlé plus haut. tout l’itinéraire permettait d’éviter les dangereux fonds de vallée et étaient et sont encore jalonnés de points d’eau. du lauron, soit par les olivières et tourris, soit par le pied du barrage où existe encore un « pont romain », on franchissait le las et on pouvait par le chemin des favières déboucher soit vers la plaine de hyères, soit si l’on passait par tourris, rejoindre les trois solliès et la vallée du gapeau.au xiie siècle, probablement après la construction de la tour sarrasine, on construisit un petit château fort au pied de la tour, en même temps qu’une chapelle, le tout actuellement en ruine, mais on peut y retrouver des vestiges de constructions solides et importantes.contre le château, se construisit le vieux village actuel dont les maisons affichent à leur fronton la date de construction (1665, 1759 …)l’église actuelle porte sur une pierre de sa façade la date de 1679.pour les constructeurs de l’époque romaine, amener l’eau du lauron vers le village actuel était un jeu d...


4. 💬 Les Revestois racontent Mon pays, c'est la colline par Claude Chesnaud

...💬 les revestois racontent mon pays, c'est la colline par claude chesnaud source : texte de claude chesnaud mots en provençal d’après le « dictionnaire » d’andré quadruppani. enfants des collines, nous partions parfois à l’aventure dans le grand cap. partir à l’aventure, ce n’était pas excessif : nous allions vers un monde fantastique. après avoir quitté jojo cacao (notre joseph martin) qui prenait souvent le soleil sur une restanque à la ripelle, on croisait la peu souriante fine guigou (la bergère) qui nous guettait sur le plateau de tourris. puis nous traversions le hameau des olivières dont les ruines étaient déjà peuplées de fantômes. alors nous montions dans « le cap » par la carrière de marbre et le vallon des grandes sambles (vallon du cierge). le chêne kermès (avàu), le genêt d’espagne (gineste), le genêt piquant (argèiras) et la salsepareille (sarreta) étaient rapidement remplacés par du chêne vert (tousca) et du chêne blanc (rouve). un romarin (roumanieu) par ci par là cachait un lézard vert (limbert). parfois nous surprenions un geai (gai) ou une belette (moustello). sur le sommet du cap, il n’était pas rare de rencontrer un lièvre (lèbre) ou des perdreaux (perdigau). l’hiver, c’était le passage des grives (tourdre, siblaire, cha-cha et sèiro) et des pigeons (pijoun) qui nous faisait marcher le regard vers le ciel. si le retour se faisait à la nuit, dans les chênes verts nous entendions les lérots (garri-gréu) très bruyants et « musiciens ». le micocoulier (falabreguie) nous attendait devant notre maison : une fois encore nous n’avions pas rencontr&eacu...


5. 💬 Les Revestois racontent Rencontre avec Madame De Mostuejouls

...💬 les revestois racontent rencontre avec madame de mostuejouls publié dans le bulletin n°24 de décembre 1998 des amis du vieux revest elle nous attendait droite comme un i, dans son regard une envie passionnée de nous parler de ses souvenirs, de son passé, passé qui sert de point d'appui pour notre présent, nos racines.lors de la visite du château de tourris, le lundi de pentecôte 1996, visite organisée conjointement par les amis de la vieille valette et par les amis du vieux revest, nous l'avons rencontrée. très vite, elle nous est apparue comme un personnage faisant partie de notre patrimoine.née en 1927 à la valette, fille de soubic lucien (receveur aux tramways) et de beaudissaire, madame de mostuejouls est l'aînée d'une famille de quatre enfants. sa mère, qui naquit dans une maison proche de son domicile actuel à la chaberte, entraîna son père tous les samedis et les dimanches à tourris.- ma mère, quand on lui parlait de tourris, on lui avait tout dit! , nous dit-elle à plusieurs reprises avec beaucoup de conviction.le château de tourris était un lieu de vie réparti entre le château, les dépendances, le ménage, la jolie, les bouisses. les propriétaires étaient la famille de gasquet. on y cultivait du blé, de l'avoine, des pommes de terre, des cerisiers et des oliviers. il y avait des poules, des lapins, et quelques chèvres, quelques moutons en liberté.- les animaux étaient bien tenus . - ma mère qui s'était liée d'amitié avec les de gasquet, faisait leur bugade. en échange, ils nous prêtaient une ou deux pièces dans " le ménage pour le samedi et le dimanche ".- ma mère habitait à la valette, à côté de monsieur roux, l'actuel maire. en fin de semaine, nous montions à tourris. je me rappelle, on était gosse, nous portions l'un un bidon de pétrole, l'autre deux kilos de pommes de terre; chacun avait son paquet! nous montions toujours à pied en passant par le pas de luchon, par le vallon de la sorbière. a ...