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Page 11 - 14 sur un total de 14 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


11. ♖ Tourris La Vieille-Valette et Tourris

...réservé seulement le nom de tourris. c'est ainsi qu'il nous a été donné de rencontrer un de ses descendants au cours d'une campagne coloniale, à une époque où nous ne pensions certes pas à vous entretenir du berceau de ses ancêtres. en 1790, tourris fut rattaché partie a la commune du revest, partie à celle de la valette. aujourd'hui, le domaine appartient à la famille de gasquet. en face et au sud du manoir, un chemin charretier, bien frayé, conduit à une dépression dans la tranche de melon, côté nord. là, on trouve cette espèce de col barré par un mur en pierres sèches, d'aspect primitif. le chemin tourne le long de l’à-pic, gagnant le sommet du piton voisin où, parmi les pins d'alep, gisent les ruines d'un village du moyen-âge : la vieille-valette, détruite pendant les guerres de religion. la tradition se maintient à la valette de l'exode des habitants de la plaine vers ce refuge de la montagne à chaque alerte, qu'elle fut causée par les pirates de mer ou par d'autres gens de guerre. l'enceinte médiévale est encore presque entière, ainsi qu'une des portes. une tour carrée est juchée au plus haut de l'à-pic, c'est la reproduction, en moins bon état de celle de pénafort. l'église, ou plutôt la chapelle (4 m. x 4 m.) est complètement effondrée, ce qui s'explique : elle est en dehors du rempart. les constructions, à l'intérieur, ne sont du reste pas en meilleur état, et il est même difficile de retrouver, parmi les décombres, l'emplacement des ruelles de ce nid de hiboux. les archéologues ne se sont pas mis d'accord au sujet des origines de la vieille-valette. f. moulin lui dénie toute origine préhistorique et ne cite pa...


12. ♖ Tourris De curieuses ruines

...♖ tourris de curieuses ruines du château (de tourris), un chemin assez mauvais s'élève au flanc nord-ouest de la colline de tourris à qui a fini par être donné le nom de "vieille valette" pour ce que l'on voit, à son sommet, des ruines ainsi désignées dans la région. que fut cette "vieille-valette" ? on en discute. les préhistoriens dissertent sur une pointe de flèche en silex, trouvaille de m. le commandant laflotte, les archéologies sur les tuiles à rebord et les meules en basalte, de m. z. d'agnel ... les historiens brandissent des textes ... et la tradition fait de cette position haut perché - 471 m. - le refuge des populations menacées, détruit à la fin du xvie siècle au cours des guerres de religion. allons-y voir : d'abord, parmi kermès, ronces, genets et cistes, le large intervalle gris d'un mur, ras du sol, sorte de rempart vraisemblablement préhistorique ou pré-romain ; vingt mètres plus haut, un autre moins large. comme le sentier arrive à un col, à l'esplanade dégagée, au bord d'un à-pic, une première silhouette se dessine de la butte : un seuil à droite, entrée probable d'une enceinte dont on devine bien la ligne, en avant de ce seuil et tout contre, une pierraille circulaire indique l'emplacement d'une tour. l'enceinte contourne le mamelon et face au nord élève un grand mur de moyen appareil percé d'une large porte. un peu en contrebas et en dehors de l'enceinte, une chapelle dont l'abside s'appuie sur un énorme bloc de rocher. cette abside extérieurement plate, est, à l'intérieur en cul de four, avec ouverture à plein cintre au milieu. au-delà de l'enceinte qui court sud-nord sur environ 200 m., un chaos de murs émergeant de la broussaille jusqu'au sommet avec,...


13. ♖ Tourris Le Tourris de Laurent Germain

...des remparts devenus bientôt trop étroits et l'on bâtit, sous le vocable de sancti johannis de turris, la chapelle dont la forme souterraine rappelle les églises des premiers siècles de l'ère chrétienne. vers la fin du xvie siècle, le seigneur de tourris fit construire, à mi-côte du mamelon au sommet duquel est le vieux bourg abandonné depuis la fin du xive siècle, un lourd et disgracieux château qui existe encore de nos jours et qui appartient à madame veuve de gasquet. c'est dans ce château que, sous la terreur, quelques familles allaient, de toulon et des environs, assister, la nuit, dans la chapelle, aux offices religieux dits par un prêtre non assermenté qui s'y était réfugié. il est évident que nous étions là sur l'emplacement déjà abandonné de la vieille communauté de tourris ; mais pourquoi la tradition place-t-elle dans ces ruines l'ancienne valette ? des sommets de l'antique turris, la vue s'étend au loin jusqu'à la mer au-dessus d'une vaste plaine ; à nos pieds, prend naissance une vallée onduleuse toute verdoyante de chênes, de pins et d'oliviers, c'est la vallis læta, bien dénommée par nos pères. au nord de tourris, on trouve une autre vallée se dirigeant vers solliès-toucas, c'est-à-dire vers l'est et qui dut à son orientation heureuse vers le soleil levant le nom de vallauris (vallis aurea). ce sont les romains qui ont donné à notre plaine le nom de vallis læta, car ils y établirent des villas dont les vestiges subsistent encore en maints endroits, non loin de l'agglomération actuelle. quelques propriétaires, en défonçant leurs terres, ont trouvé d'ailleurs des poteries nombreuses, des débris d'amphores, des briq...


14. 🗣 Traditions Remèdes de grand-mère

...🗣 traditions remèdes de grand-mère jean meiffret juin 1989 - conférence prononcée devant les amis de la vieille-valette et publiée dans notre bulletin avr n°12 de novembre 1989. remèdes de grand-mère du temps jadis et de toujours comment se soignait-on au temps jadis, en prenant comme période 1830-1914 par exemple. à cette époque, les derniers remèdes empiriques se croisent avec les premières grandes découvertes médicales et l'arrivée sur le marché des spécialités pharmaceutiques. il n'existe à cette époque, ni sécurité sociale ni tarifs conventionnés, les médecins sont rares, surtout en milieu rural. la consultation médicale se monte généralement à trois francs (prix de journée d'un bon ouvrier), la visite à domicile à cinq francs et plus et la visite de nuit au double, d'où recourir au médecin ne pouvait se concevoir qu'en cas de nécessité absolue. les patients étaient-ils atteints de maladies caractéristiques de cette époque ? bien sûr, on peut affirmer que les goutteux et les constipés étaient légion, sans doute en raison de l'absence de tout principe diététique et d'une alimentation pauvre pour les uns, trop riche pour les autres. l’anémie faisait des ravages que l'on soignait avec des médications à base de fer, des verres de sang frais et bien entendu à grand renfort de cuillerées d'huile de foie de morue, cauchemar des enfants, qui, devenus âgés, s'en souviennent encore !! les maladies de poitrine (tuberculose, bronchites, asthme, etc… ) atteignaient une grande partie des populations citadines. en comptant avec tous les accidents domestiques et du travail, la liste des maux est bien longue. tout...