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1. 🦅 Un village haut perché Le Revest de Charles Banon

...mbetta vous menaient pour 0,25 ctm en 1 heure à dardennes et pour 0,35 ctm au revest, mais en une heure et demie, ce qui n’était pas plus rapide, mais moins fatiguant que d’aller à pied.du ravin situé au nord du cimetière sortait au fond de la vallée la source de la foux, rive droite, qui était canalisée dans une sorte de bassin et dirigée, contrôlée par des vannes dans un canal à ciel ouvert de près de 10 km de long en suivant la rive droite de la rivière, traversait les fortifications à saint-roch, passait vers la rue picot, place d’italie et se terminait vers le port marchand.ce canal que l’on appelle encore le béal (en provençal le bieu ou le bief) en dehors de son rôle d’alimentation en eau de toulon, était utilisé comme distributeur de force motrice pour moulins à huile, moulins à farine, forges, martinets, fouloirs à drap, toutes industries et l'on en trouve encore des traces dans les vieux immeubles à travers lesquels il passe.tous les champs irrigués par le béal étaient couverts de belles prairies, des lavoirs en plein air installés sur ses bords et il permit aux revestois de développer une industrie du blanchissage du linge des toulonnais qui, pendant que les parisiens chics se faisaient blanchir à londres, envoyaient leur linge au revest où la pureté de l’eau et le séchage sur les prairies au soleil rendaient le linge impeccable.le béal était en même temps bordé de mûriers, ce qui permettait l’élevage des vers à soie, petite industrie d’appoint réservée aux femmes et aux enfants.le revers de la médaille, c’est que dès qu’une épidémie se déclarait à toulon, choléra...


2. 💬 Les Revestois racontent La Saint-Christophe selon Charles Aude

...💬 les revestois racontent la saint-christophe selon charles aude source : charles aude dans avr n°12. avr n°3 il y a plusieurs mois maintenant que le comité des fêtes de saint-christophe avait commencé son travail. on avait déjà vu, en juin, les fils martin, arnal, moggia, torrès, et tous leurs copains faire le tour de la commune pour les aubades. de préférence, ils se présentaient le soir chez les habitants, on entendait le fifre et le galoubet, le billet était prêt. dans le village, on savait qui "allait faire danser", s'il y aurait le vendeur de frites et celui de chichis. on s'interrogeait beaucoup sur le concert du vendredi soir. et puis tout se mettait en branle à l'approche du 3e week-end de juillet. il y avait bien eu la répétition de la fête nationale, mais là, ça devenait sérieux : 4 soirées à tenir, les grands comme les petits à satisfaire. dès le début de la semaine, les employés municipaux s'activaient. a l'époque, ils se nommaient mr bègue, christian krisoski et elie laure. ils redoublaient d'ardeur avec leurs " escoubes " de buis, grimpaient aux échelles pour installer les ampoules tricolores tandis que les jeunes du comité agrémentaient les mâts plantés dans les jardinières de la place meiffret, de branches de palmier et de pin. le garde-champêtre, mr rome, allait et venait en s'assurant que les barrières de fer seraient bien en place pour interdire la circulation. plus la semaine avançait, plus l'on s'activait. mr barbier et mr laure, chacun de son côté, sortaient le comptoir de la fête, les tables et les chaises. le vendredi matin, les enfants couraient dans tous les sens, tant ils étaient excités par ces préparatifs. les tables et les chaises ét...


3. 💬 Les Revestois racontent Mon pays, c'est la colline par Claude Chesnaud

...💬 les revestois racontent mon pays, c'est la colline par claude chesnaud source : texte de claude chesnaud mots en provençal d’après le « dictionnaire » d’andré quadruppani. enfants des collines, nous partions parfois à l’aventure dans le grand cap. partir à l’aventure, ce n’était pas excessif : nous allions vers un monde fantastique. après avoir quitté jojo cacao (notre joseph martin) qui prenait souvent le soleil sur une restanque à la ripelle, on croisait la peu souriante fine guigou (la bergère) qui nous guettait sur le plateau de tourris. puis nous traversions le hameau des olivières dont les ruines étaient déjà peuplées de fantômes. alors nous montions dans « le cap » par la carrière de marbre et le vallon des grandes sambles (vallon du cierge). le chêne kermès (avàu), le genêt d’espagne (gineste), le genêt piquant (argèiras) et la salsepareille (sarreta) étaient rapidement remplacés par du chêne vert (tousca) et du chêne blanc (rouve). un romarin (roumanieu) par ci par là cachait un lézard vert (limbert). parfois nous surprenions un geai (gai) ou une belette (moustello). sur le sommet du cap, il n’était pas rare de rencontrer un lièvre (lèbre) ou des perdreaux (perdigau). l’hiver, c’était le passage des grives (tourdre, siblaire, cha-cha et sèiro) et des pigeons (pijoun) qui nous faisait marcher le regard vers le ciel. si le retour se faisait à la nuit, dans les chênes verts nous entendions les lérots (garri-gréu) très bruyants et « musiciens ». le micocoulier (falabreguie) nous attendait devant notre maison : une fois encore nous n’avions pas rencontr&eacu...


4. 💬 Les Revestois racontent Entretien avec Jo Doglioti, habitant de La Tourrevelle

...s l’habitude, sans dépasser les limites de la propriété, de venir à notre rencontre. alors, nous grimpions sur son dos, et elle nous ramenait jusqu’à la maison de la tourrevelle par le chemin qui n’était pas encore goudronné. l'escapade de la mule de la tourravellearticle d'édouard fousse dans le var-matin république du 14 octobre 1977 il y avait l’électricité, et l’eau venait du puits qu’une éolienne pompait en permanence. cette eau arrivait devant la maison. les propriétaires de la tourrevelle avaient laissé à notre disposition un vieux véhicule : une juva 4 renault. l'éolienne en mars 2019 *josette andréani (1923-1983) a été d’abord mariée à vincent doglioti (un enfant : joseph, dit jo), puis à émile bartoloméo (deux enfants : christian et martine). source : balade au château de la ripelle - mai 2006 - recueil publié par les amis du vieux revest et du val d'ardè...


5. 💬 Les Revestois racontent La Sainte-Rose selon Pierre Trofimoff

... platanes, la fraicheur de la rivière et tout un passé de réjouissances gourmandes, encanaillées et anciennes, concouraient à faire de ces réjouissances les plus belles distractions des habitants, certes, mais aussi de ceux qui les découvraient. tous ceux qui se souviennent, tous ceux qui ont participé à ces fêtes se doivent de ne rien oublier, mais surtout doivent avoir une pensée toute amicale pour les présidents et les actifs collaborateurs de cette succession de réjouissances pendant plus de cent ans. c'est cela la mémoire. ces présidents seront un jour, pour avoir su maintenir la tradition, sur le plus beau livre d'or de la mémoire collective, la mémoire de tous. ils se nommaient blanc, occeli, pomet, artaud, valevalle, carbognani ... signalons pour être complet que dans les années 50, une chanson écrite par un enfant du pays, robert martin (c'est un pseudonyme), éditée, fut chantée et exécutée par l'orchestre dédé d'ollioules. n'oublions pas non plus le célèbre impresario qui amena sur l'estrade des frais ombrages du paridon andrex, rellys, ray ventura, andrée turcy ... il s'appelait jante'x....