Forum La  Place du village

Place du village

Échanges

Images Docs

Albums-Publications

Revest Actualités

Revest Actualités

Revue de presse

Recherche dans les Carnets seulement



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :petit


Page 1 - 5 sur un total de 138 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


1. ⚜ Patrimoine Le patrimoine, une dimension communautaire

...vallon © maud chauvigné les croix et les oratoires très nombreux en provence jalonnent le paysage : croisements, places, cimetières…et sont devenus repères géographiques pour randonneurs… ils ont été élevés pour la plupart entre la fin du xviiie siècle et le début du xxe siècle. certains sont restaurés et renouent une tradition dont l’usage a perduré jusqu’au milieu du xxe siècle. le patrimoine agricole jusqu’à la première moitié du xixe siècle, l’économie de la haute provence est celle de l’exploitation de la terre : culture des céréales, de l’olivier, de l’amandier et de la vigne sur les terres légères des coteaux et des plateaux. elle est complétée par la culture de légumes, à la faveur des pluies de printemps, le produit de petits troupeaux, la production de vers à soie, la culture de la garance et l’exploitation de jardins potagers autour du village. les forêts, qui fournissent le combustible nécessaire aux fours domestiques et artisanaux, sont lourdement exploitées dès le xviiie siècle, entraînant une pénurie de bois à peine un siècle plus tard en plusieurs secteurs. toutes les ressources sont mobilisées pour accroître la production. les pierres issues de l’épierrage des champs sont utilisées pour la construction de bories, restanques, remises, écuries, cabanons et fermes. les systèmes d’irrigation se développent en bordure de la durance dès la fin du xixe siècle permettant le développement de cultures maraîchères et d’arbres fruitiers. apiès de solliès-toucas village © katryne les pigeonniers, les aires de batta...


2. 🦅 Un village haut perché Le Revest de Charles Banon

...🦅 un village haut perché le revest de charles banon le revest-les-eaux par charles banon – 1970 document extrait des archives de charles et odile vidal vieux village typiquement provençal bâti sur un piton au fin fond de la vallée de dardennes dans lequel coule, par intermittence, la petite rivière du las.le village est surplombé au nord par le massif du mont caume (810 m) et au nord est par les contreforts du massif de siou blanc où l’on retrouve la vraie nature sauvage encore intacte.le village lui-même se compose de petites rues tortueuses souvent en escalier, avec les bancs de pierres devant les vieilles maisons, et qui aboutissent toutes à la tour carrée que l’on aperçoit dominant la vallée.du pied de la tour (220 m), on aperçoit la rade de toulon, les sommets du coudon et le versant nord, abrupt et déchiqueté, du massif du faron ; on découvre à ses pieds le plan d’eau du barrage, construit en 1912 pour alimenter la ville de toulon (1 million de mètres cubes de retenue).ce barrage ne reçoit pas d’eau de rivière ou de ruissellement, mais au contraire est alimenté par les sources souterraines du ragas et de la foux. c’est-à-dire que ces eaux sont d’une pureté parfaite, car elles proviennent des infiltrations du massif de siou blanc et du grand cap. depuis 1925 cependant, les eaux sont ozonisées à la sortie du barrage dans l’usine installée à 200 m du pied du mur.avant la construction du barrage et les travaux qui ont précédé cette construction, la rivière le las coulait régulièrement toute l’année, donnant ainsi pendant l’été des oasis de fraîcheur bien connues des toulonnais d’avant la belle époque, qui venaient s’y promener à p...


3. 💬 Les Revestois racontent Suzanne Lantier : l'oliveraie de la Salvatte

...💬 les revestois racontent suzanne lantier : l'oliveraie de la salvatte [suzanne lantier était une adhérente de longue date des amis du vieux revest. elle a disparu en 2016. et ses enfants nous ont confié ses écrits sur l'oliveraie de la salvatte et l'histoire de la famille. ce document est l'extrait d'une lettre à son petit fils julian qui lui avait demandé de raconter son enfance pendant la guerre. petite fille, suzanne habitait au pont-du-las, mais venait le dimanche au cabanon, qui est devenue sa maison, en-dessous des tennis. en septembre 1939, elle avait 5 ans.] septembre 1939 - nous allions souvent « au cabanon » , là où j’habite désormais et que tu connais bien. en ce temps là il n‘y avait que la vieille maison, on s‘éclairait à la bougie et l‘eau de la citerne devait suffire à nos besoins avec économie. on versait l’eau, puisée au seau, dans le tian, un vaste plat de terre vernissée dans lequel on se lavait les mains, les uns après les autres et le dernier arrivé jouissait d’une eau fort savonneuse. mon grand-père henri schaaff vendangeait ses quelques vignes, allait chasser avec ses amis et on cueillait les délicieuses figues sur ces arbres qui demeurent vivaces et sur lesquels je cueille toujours ces fruits merveilleux. j’adorais, comme mes enfants et petits enfants par la suite, ramasser les pignons des grands pins parasols, excepté celui de la terrasse que tu connais bien .ce pin a mon âge, planté au jour de ma naissance donc en 1939 il était bien trop jeune pour produire ses fruits. il est mon frère jumeau et nous nous entendons très bien quand bien même par mistral il envoie ses vagues d‘aiguilles sur la terrasse et nous bombarde de grosses pignes. déjà j’aimais cette campagne, ses odeurs, l’espace de liberté qu’elle offrait à mon imagination. je m’inventais de superbes histoires sous les oliviers et j’appréciais mon grand-père qui me chantait des chansons en provençal, bien que lui mêm...


4. 💬 Les Revestois racontent Charles Guiglion : mon enfance au village

...💬 les revestois racontent charles guiglion : mon enfance au village entretien avec katryne et marie-hélène, 2016 en haut du village, les jeunes n'y allaient pas. il n'y avait que les vieux, tout habillés de noir avec un tablier pas trop propre. ils nous regardaient d'un air sévère ! comme le garde-champêtre, ils avaient tellement peur que l'on tombe qu'ils nous interdisaient de courir. nous fabriquions de petits chariots avec des caisses de bois et de vieux roulements à billes désaffectés en guise de roues. nous descendions les rues du village à toute vitesse là-dessus, ça faisait un bruit infernal sur les pavés et les riverains rouspétaient. les autres fois où nous montions sur le haut du village, c'était pour aller compter fleurette sous la tonnelle, là, à la place de cette maison (au bout de la rue maréchal foch, donnant sur la place st marc). a l'époque, elle n'était constituée que de quatre piquets de fer et recouverte d'un toit de tôle. mais c'était si romantique, avec la vue sur la mer... on était toujours dans la rue, souvent sur la place du village, près de la fontaine. pour la saint christophe, la fête au village durait trois jours. il y avait des balançoires comme des bateaux en fer, des jeux de tir à la corde, des concours pour attraper des pièces de monnaie avec les dents au fond de la fontaine. a la place de cette maison en face de la mienne, l'architecte avait découvert un vieux cuvoir à huile. nous avions tout photographié mais cela a été recouve...


5. 💬 Les Revestois racontent La Saint-Christophe selon Charles Aude

...💬 les revestois racontent la saint-christophe selon charles aude source : charles aude dans avr n°12. avr n°3 il y a plusieurs mois maintenant que le comité des fêtes de saint-christophe avait commencé son travail. on avait déjà vu, en juin, les fils martin, arnal, moggia, torrès, et tous leurs copains faire le tour de la commune pour les aubades. de préférence, ils se présentaient le soir chez les habitants, on entendait le fifre et le galoubet, le billet était prêt. dans le village, on savait qui "allait faire danser", s'il y aurait le vendeur de frites et celui de chichis. on s'interrogeait beaucoup sur le concert du vendredi soir. et puis tout se mettait en branle à l'approche du 3e week-end de juillet. il y avait bien eu la répétition de la fête nationale, mais là, ça devenait sérieux : 4 soirées à tenir, les grands comme les petits à satisfaire. dès le début de la semaine, les employés municipaux s'activaient. a l'époque, ils se nommaient mr bègue, christian krisoski et elie laure. ils redoublaient d'ardeur avec leurs " escoubes " de buis, grimpaient aux échelles pour installer les ampoules tricolores tandis que les jeunes du comité agrémentaient les mâts plantés dans les jardinières de la place meiffret, de branches de palmier et de pin. le garde-champêtre, mr rome, allait et venait en s'assurant que les barrières de fer seraient bien en place pour interdire la circulation. plus la semaine avançait, plus l'on s'activait. mr barbier et mr laure, chacun de son côté, sortaient le comptoir de la fête, les tables et les chaises. le vendredi matin, les enfants couraient dans tous les sens, tant ils étaient excités par ces préparatifs. les tables et les chaises ét...