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1. ⚜ Patrimoine Le patrimoine, une dimension communautaire

... des campagnes. des villages se forment autour des châteaux seigneuriaux, les grandes abbayes bénédictines régionales comme saint-victor de marseille, saint-andré de villeneuve-les-avignons, montmajour en arles, se développent, encouragent la multiplication de chapelles isolées. les moines mettent en culture leurs domaines et ancrent des pratiques dans la culture locale. au début du xvie siècle les crises (épidémies, guerres) de la fin du moyen-âge sont terminées. le clergé a perdu la plupart de ses possessions rurales. les campagnes se relèvent doucement, les domaines agricoles dispersés et l’aménagement des routes favorisent une nouvelle organisation rurale où les espaces sacrés sont progressivement pris en main par les populations locales. ce phénomène s’observe jusqu’au début du xxe siècle. si l’architecture vouée au culte catholique domine en nombre, il existe cependant d’autres communautés : les vaudois, arrivés au xve siècle, ont laissé peu de vestiges spécifiques. leur adhésion au protestantisme en 1532 et le rétablissement de la liberté de culte en 1806 ont permis la construction de temples et de nombreux tombeaux isolés dans les communes protestantes. les juifs, présents dès le moyen age, sont expulsés de provence dès la fin du xve siècle. plus de la moitié des chapelles est de fondation médiévale (xie milieu xiiie siècle). l’architecture gothique apparaît après le xiiie siècle. oratoire saint-éloi à malvallon © maud chauvigné les croix et les oratoires très nombreux en provence jalonnent le paysage : croisements, places, cimetières…et sont devenus repères g...


2. 🦅 Un village haut perché Le Revest de Charles Banon

... quartier du lauron situé au nord-nord ouest, au pied du mont caume à 260 m d’altitude. effectivement dans ce site, près d’une source, on a trouvé les vestiges d’un oppidum et exhumé de ce lieu un grand nombre de poteries noirâtres et d’un travail grossier, en même temps que des pointes de flèches en silex (prosper castanié, provence préhistorique, t.1 page 169.)sous la période sarrasine (ixe siècle), on exploitait à fleur de terre une mine de cuivre au quartier du lauron et plus tard une mine de galène argentifère, toujours au flanc du mont caume. (e. garcin, dict. de provence t.ii page 334).lorsque les sarrasins eurent conquis la provence, ils durent s’y fortifier pour s’y maintenir. les tours sarrasines du revest, du château de dardennes et de sanary, identiques de dimensions et construction, sont de beaux spécimens de l’architecture militaire de l’époque.une voie romaine partant de marseille en direction de hyères quittait au beausset la route nationale actuelle pour aller vers l’est en évitant toulon et surtout les gorges d’ollioules qui devaient être un coupe-gorge et de plus fort peu praticables.cette voie passait franchement à l’est de sainte-anne-d’évenos, gardant toujours de la hauteur, par sécurité très certainement, passait au château du broussan qui devait être un relai pour les courriers, puis par le col du corps de garde, le pont des marlets, contournait le mont caume au sud, pour arriver par la source de malvallon à l’oppidum du lauron, dont nous avons parlé plus haut. tout l’itinéraire permettait d’éviter les dangereux fonds de vallée et étaient et sont encore jalonnés de points d’eau. du lauron, soit par les olivi&egrav...


3. ☥ Cultes et religions L'église Saint-Christophe

... dorure sabatier-pèbre,de marseille. en plus de ces papiers, il a été trouvé un petit chapiteau sculpté genre roman. les travaux durèrent deux ans. 1994 : au cours du 3e trimestre débutent les travaux de restauration. ils vont durer plus longtemps que prévu. il a fallu restaurer le clocher et la toiture principale. cette première intervention avait permis de déceler une fragilité de l’enduit intérieur menaçant de s’écrouler par plaques et, par endroits, un affaissement de la croisée d’ogive au-dessus de l’entrée principale ; affaissement lié à la suppression d’un contre-fort côté est dans le local du groupe revestois. le bureau veritas demandait d’effectuer d’urgence des travaux de consolidation. la seconde phase des travaux est effectuée sous la responsabilité de l’atelier d’architecture de jean-pierre willot avec le concours de l’association provence-patrimoine, présidée par la revestoise anne-marie cerma. jean-daniel vasco, cyril dudon et françois sardo sont les tailleurs de pierre et les maçons de cette restauration. outre la reprise de la totalité de l’enduit de voûte et la consolidation des croisées d’ogive, les toitures latérales seront remplacées et l’étanchéité du bas-côté est assurée. difficultés rencontrées: les réparations antérieures n’étaient que des cache-misère. « au-dessus de la chambre des cloches on a constaté 18 tonnes de gravats amoncelés et les pierres-clés de voûte descellées. il a fallu alors chaîner la partie haute du clocher. sur la nef, il a fallu déblayer 175 tonnes de terre et de gravats déposés...


4. ☥ Cultes et religions Balade autour de deux oratoires

...as de son de cloche, mais en 1970 à la suite d’un éboulement ayant entraîné la démolition du toit il a fallu le restaurer. assez rapidement, après une démarche faite auprès de monsieur le maire, la réparation a été confiée à m. marcel confetti qui lestement en maître maçon a fait disparaître le toit et a réparé le pilier et la niche. mais au moment du remontage du toit, il s’est gratté la tête et en homme de bon sens a voulu avoir toutes les garanties de reproduction à l’identique. j’habite au voisinage de l’oratoire et m. confetti est venu me demander si je me rappelais de la forme exacte du toit. rien de plus simple : sur le champ je lui ai fourni une vieille carte postale du lieu où figure l’oratoire ; mais pour mieux aider notre maçon à distinguer les détails de l’architecture, je lui ai confié un tableau d’assez bonne dimension qui le reproduisait en grand. là, la scène est devenue charmante : en pleine nature, le tableau suspendu dans l’olivier voisin, m. confetti, avec tout son talent (comme le peintre !), a fait renaître l’âme de l’oratoire ! et depuis l’oratoire notre-dame a repris une deuxième jeunesse : apprécié par les passants, on y voit souvent des personnes en traitement à la post-cure qui montant au revest s’arrêtent pour y faire leurs dévotions ou simplement mettre quelques fleurs des champs accrochées au grillage de la grille en croix de la niche. oui, au grillage, car la grille ne suffisait pas à la protection des jets de pierres : pendant longtemps les gamins s’amusaient à lapider les statuettes. aussitôt elles étaient remplacées par les soins de bonnes gens, sans croyance part...


5. ♖ La tour du Revest Dénomination de la tour

...♖ la tour du revest dénomination de la tour on a longtemps appelé "tour sarrasine" la tour du revest. mais depuis quand ? nul ne le sait. est-ce récent ? on est en droit de le penser quand on se réfère à la carte postale qui la présente comme tour de l'horloge (cf page de couverture du présent bulletin) le terme "sarrasin" apparaît au xie siècle dans la chanson de roland. ce terme est issu du bas latin sarraceni qui désigne un peuple d'arabie. c'est un emprunt à l'arabe charqiyin, pluriel de charqi qui signifie "oriental" (charq désigne l'est opposé à l'ouest - gharb, d'où "maghreb"). en architecture on parle de sarrasine par ellipse de herse sarrasine. ce terme apparaît dans les textes au 16e siècle. cette herse, composée de pieux ferrés, s'abaissait entre le pont-levis et la porte d'un château-fort. l'entrée de certaines villes était protégée de la même façon. quelques-unes ont gardé l'appellation de portes sarrasines. dans le var, on connaît la porte sarrasine de fayence et celle de lorgues. le parement à bossage n'est peut-être pas étranger à cette appellation de "tour sarrasine". cette façon de traiter la pierre mise en parement a été très employée à la fin des croisades. les seigneurs croisés ont trouvé en palestine, chez les sarrasins, des murs de ce type ; ils ont pu en ramener l'idée, à moins que des tailleurs de pierre, adhérents des loges du compagnonnage, ayant connu le proche-orient à cette époque, aient reproduit ce qu'ils avaient vu là-bas. a partir du dernier quart du l3e" siècle, se diffuse rapidement cette technique. on a dit que ces bosses servaient à faire ricocher les boulets de pierre atteignant le parement. or il est des bossages en des endroits que ne peuvent atteindre les boulets. il semble plutôt que le bossage soit d'ordre décoratif ; de plus, l'aspect défensif du mur en est renforcé. dans "citadelles d'azur", bernard cros, à propos ...