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6. ♒ Les eaux du Revest Les mines d'eau

...♒ les eaux du revest les mines d'eau tout voyage est un déplacement dans le temps ... jardins de magali à lauris - vaucluse les témoignages de ce passé, pont, oppidum, menhir, aire de battage, oratoire, chapelle, muret, chemin muletier, four à cade, à poix, à chaux... jalonnent nos randonnées; ils accompagnent mentalement notre cheminement. et c'est un plaisir pour l'esprit de (re)découvrir à chaque fois ces ouvrages, tous différents car l'époque ignorait la production en série. ils portent, comme un vieux livre, la magie des choses qui ont vécu, la patine de l'histoire. tout déplacement est voyage dans le temps. et c'est pour cela qu'à coté des relevés topographiques d'ign, des photos aériennes, nous avons glissé le fonds de carte d'état major et le fonds de cartes de cassini. les premières ont été établies entre 1818 (la restauration) et 1881 ( la 3ème république), les deuxièmes datent du xviiiéme siècle, de marie antoinette... mais si la présence de certains ouvrages sur ces cartes permet de cerner leur datation, pour d'autres la trace est souvent absente. et c'est le cas notamment des mines d'eau, répertoriées parfois sous forme de puits, fontaine ou...source captée. le mois dernier au castellet l'association alpes de lumière a tenu une conférence sur ce thème. l'eau chez nous, en provence, a toujours été un facteur limitant. dans ce pays de sécheresse - moins de 100 mm de pluie pour les quatre mois d’été - l'eau est à la fois absente et présente. le lit des rivières est souvent à sec. et pourtant l'eau coule abondamment aux fontaines des villages, irrigue les cultures, et s’étale en grands lacs de barra...


7. 🏭 Industrie Le goudron

...🏭 industrie le goudron sur la commune du revest, à tourris, il existe un lieu appelé "le goudron". malgré de nombreuses interrogations des habitants du village, personne n'a pu apporter la raison de cette appellation. on en est réduit à des hypothèses. étant donné qu'il ne peut s'agir de produits pétroliers, ce goudron était-il issu de la sève des arbres ? auquel cas il s'agirait de production de poix. mais voilà ! il n'y a pas de vestiges, pas d'écrit et pas de mémoire populaire. uno enguentiero l'appellation "four à cade)"" est plus connue, plus facile aussi à retenir que le terme provençal enguentiero (une enguentière). le dictionnaire lou pichot tresor nous dit qu'un onguent se dit enguènt et que le verbe "enguenta" signifie "frotter avec un onguent, marquer les bestiaux avec de la poix". mais le mot enguentiero n'est pas dans le dictionnaire cité. le docteur porte évoque l'enguentiero et l'enguentié (celui qui travaille au four à cade)") dans son livre fours à cade)" éd. les alpes de lumière. le latin employait déjà le mot unguentum pour désigner un parfum liquide, une huile parfumée. l'huile de cade)" dégage bien une odeur mais ce n'est pas un parfum comme on l'entend de nos jours; odeur de goudron chaud plutôt (voir ci-après l'article "goudron"). huile de cade)", poix goudron, brai. quelles sont les différences ? huile de cade)" et poix sont des goudrons obtenus par la distillation. cette opération chimique consiste à séparer les principes volatils et les principes fixes d'une substance. celle-ci est placée dans un vase (cornue) exposé à la chaleur. le goudron ce mot évoque uniquement, pour la plupart des gens, le revêtement routier. on dit aussi bitume qui est aussi un go...


8. 🚶 Balader au Revest Les grottes de sable de Tourris

...de sable de tourris. moins de revestois que d'habitude, moins bien informés depuis la disparition de notre office de tourisme. l'annonce efficace et réitérée dans var-matin a quand même attiré des visiteurs de toulon, la seyne, la valette et le castellet, malgré le froid vif de ce dimanche ensoleillé. une richesse naturelle exploitée par l'industrie locale du verre le grand bâtiment en ruine de l'autre côté de la route, face au à l'entrée du terrain militaire était une verrerie. elle exploitait le sable des carrières toutes proches et le bois de la forêt alentours. voir notre article là : http://revestou.fr/pages/053-industrie-la-verrerie-de-tourris-fr.php description de la randonnée (d/a)départ de la zone de parking à l'entrée du terrain militaire, auprès de l'ancienne auberge baudissaire. prendre le petit chemin qui part de la bâtisse, bordé, de murs et de très vieux mûriers (élevage de vers à soie) (1)au goudron (fabrication d'huile de cade et d'une poix à base de résine de pin pour le calfatage des bateaux), traverser la route, prendre le chemin vers la droite, parallèle à celle-ci au bout de 200m, prendre à droite une petite draille poursuivre dans la même direction jusqu'à retrouver une piste, puis sur la droite la carrière dite des "fourmis", aux pierres sculptées d'animaux (2). continuer sur la piste jusqu'à un virage en s. peu avant, sur la gauche, il y a une ruine de bâtisse repérable à une samble au bord du chemin. prendre une draille sur la gauche juste en bas du virage, puis après une petite montée, prendre le chemin rejoint vers la droite sur 200 m environ, pour découvrir un puits réhabilité par michel lambicchi (3) continuer ce chemin dans les bois (très beaux murs de restanques appuyés sur la roche) qui débouche sur le gr 51. continuer à gauche en direction du revest et des olivières (dont l'accès sur la droite se trouve 100m plus loin). poursuivre sur 1...


9. 🌻 La flore Revestoise Le sentier botanique du pigeonnier en 1992

...our son exploitation pédagogique. le sentier botanique ce sentier présente la particularité intéressante de regrouper sur un petit secteur (- 5oo mètres) la plupart des espèces habituellement rencontrées dans le var, aussi bien sur les sols calcaires que dans les grands massifs cristallins (maures et estérel). c’est cette grande diversité qui fait la richesse de ce secteur. elle est due, entre autres, à l’affleurement de formations gréseuses au milieu d’un massif calcaire, rendant le sol plus acide dans certains secteurs et permettant l’implantation d’espèces acidiphiles. ainsi, au fil du sentier, on découvrira d’abord les espèces caractéristiques des formations végétales que l’on observe dans tous les massifs calcaires entourant toulon : garrigues avec du chêne kermès, le romarin, le ciste cotonneux ou le cade, pinèdes à pins d’alep ou yeuseraie, c’est-à-dire chênaie à chênes verts accompagnés du laurier tin, de la filaire ...á partir d’un secteur de pins pignons, une transition va progressivement se faire vers des espèces caractérisant plutôt les massifs cristallins tels les maures, toutes proches : la bruyère et l’arbousier, la lavande des maures, le chêne liège et enfin les pins maritimes qui, ici comme ailleurs dans le département, subissent les attaques des cochenilles et meurent.la diversité du secteur est également marquée par la présence d’espèces recherchant les secteurs chauds telles que le myrte et le lentisque côtoyaient des espèces poussant en général dans des lieux plus froids comme le chêne pubescent.une autre particularité concerne un petit secteur, au pied du pigeonnier...


10. 🏡 Le hameau des Olivières Tourris et les Olivières en 1850

...vaient été plantés en grand nombre. leurs feuilles (terme employé: la rame) permettaient de nourrir les vers à soie. ils étaient élevés dans de grandes salles sur des canisses faites avec des roseaux entourés de fil de fer, posées sur des tréteaux et étagées à raison de trois canisses sur chaque tréteau, séparées entre elles par des morceaux de bois. quand le ver à soie commence à balancer sa tête de droite à gauche, cela veut dire qu'il se prépare à faire son cocon. instinctivement, il cherche à s'isoler en grimpant. À tourris, c'était la rame de bruyère qui était utilisée pour cet isolement. la bruyère avait été coupée quelques temps auparavant. une fois séchée, elle était secouée perdant ainsi ses fines feuilles. le ver à soie montait dans ces rames et construisait son cocon. les cocons étaient vendus assez cher et cela permettait à pas mal de familles de vivre avec le produit d'une vente égale à deux mois de travail. l'huile de cade à goudrongoudron : c'est le nom de la grande et longue bastide (en ruine) qui se trouve à l'entrée de l'allée des mûriers qui mène au château de tourris. cette bâtisse aurait servi à l'industrie de l'huile de cade. la distillation du cade donnait un onguent utilisé en pharmacie dentaire et en pharmacie vétérinaire (cette huile a donné naissance au fameux savon : le savon cadum). le boispour extraire l'huile de cade, les souches étaient chauffées à l'étouffé. puis ces souches, vidées de leur sève, étaient transformées en charbon de bois qui servait à chauffer les fours de la région, fours où l'on fabriquait de la chaux vive. par ailleurs, on écorchait la rusque (l'écorce) des chênes verts au moment de la sève montante (entre mars et mai). la rusque était vendue dans les tanneries du gapeau pour la confection de l'indispensable tanin. le bois restant après cette opération allait au chauffage des fours de la verrerie. la verrerie d...