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Page 1 - 4 sur un total de 4 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


1. ⚜ Patrimoine Le patrimoine, une dimension communautaire

...⚜ patrimoine le patrimoine, une dimension communautaire dans le paysage, certains édifices, fontaines, lavoirs, oratoires, chapelles, pigeonniers, moulins, bories... participent à l’organisation de l’espace communautaire. nous ne les voyons plus, parfois, inscrits qu’ils sont dans notre quotidien. et nous n’appréhendons pas toujours clairement cette dimension communautaire. et pourtant ces édifices sont intimement liés aux pratiques sociales et économiques ; ils rythmaient les activités tout au long de l’année. et l’attachement que leur porte toujours les populations témoigne de leur importance. on distingue : le patrimoine religieux le patrimoine agricole le patrimoine industriel le patrimoine hydraulique le patrimoine religieux entre la fin du xe siècle et la première moitié du xiiie la provence connaît un renouvellement économique et démographique qui favorise une réorganisation complète des campagnes. des villages se forment autour des châteaux seigneuriaux, les grandes abbayes bénédictines régionales comme saint-victor de marseille, saint-andré de villeneuve-les-avignons, montmajour en arles, se développent, encouragent la multiplication de chapelles isolées. les moines mettent en culture leurs domaines et ancrent des pratiques dans la culture locale. au début du xvie siècle les crises (épidémies, guerres) de la fin du moyen-âge sont terminées. le clergé a perdu la plupart de ses possessions rurales. les campagnes se relèvent doucement, les domaines agricoles dispersés et l’aménagement des routes favorisent une nouvelle organisation rurale où les espaces sacrés sont progressivement pris en main par les populations locales. ce phénomène s&rsqu...


2. 🦅 Un village haut perché Le Revest de Charles Banon

...d du cimetière sortait au fond de la vallée la source de la foux, rive droite, qui était canalisée dans une sorte de bassin et dirigée, contrôlée par des vannes dans un canal à ciel ouvert de près de 10 km de long en suivant la rive droite de la rivière, traversait les fortifications à saint-roch, passait vers la rue picot, place d’italie et se terminait vers le port marchand.ce canal que l’on appelle encore le béal (en provençal le bieu ou le bief) en dehors de son rôle d’alimentation en eau de toulon, était utilisé comme distributeur de force motrice pour moulins à huile, moulins à farine, forges, martinets, fouloirs à drap, toutes industries et l'on en trouve encore des traces dans les vieux immeubles à travers lesquels il passe.tous les champs irrigués par le béal étaient couverts de belles prairies, des lavoirs en plein air installés sur ses bords et il permit aux revestois de développer une industrie du blanchissage du linge des toulonnais qui, pendant que les parisiens chics se faisaient blanchir à londres, envoyaient leur linge au revest où la pureté de l’eau et le séchage sur les prairies au soleil rendaient le linge impeccable.le béal était en même temps bordé de mûriers, ce qui permettait l’élevage des vers à soie, petite industrie d’appoint réservée aux femmes et aux enfants.le revers de la médaille, c’est que dès qu’une épidémie se déclarait à toulon, choléra entre autres, le revest ne manquait pas de payer son tribut, par la grâce des blanchisseuses, qui servaient bien entendu de porteuses de germe.on comptait vers 1860 dans la vallée 14 moulins à farine mus par l’eau du b&e...


3. ♒ Les eaux du Revest Le lavoir de Dardennes

...♒ les eaux du revest le lavoir de dardennes article de roland vernet publié dans le bulletin numéro 31 de la société des amis du vieux revest et du val d'ardène (novembre 2001) edouard fousse, qui fut conseiller municipal et correspondant de presse, nous a présenté le lavoir de dardennes le 19 février 1974 et le 5 août 1978. le texte suivant rassemble les éléments essentiel des deux articles. lavoir public , c'était l'inscription qui figurait sur ces bâtiments. chaque village, chaque quartier des villes en possédait au moins un. le lavoir de notre hameau de dardennes est du style classique. il a été bâti en 1906, depuis de nombreuses années, il fait partie du troisième âge. il se porte très bien. il a le rare privilège d'être un des rares, très rares lavoirs à subsister. il possède deux bacs : un pour le lavage,l'autre pour le rinçage les appuis sont en belle pierre de taille, en provenance des carrières de tourris dont la renommée a dépassé les limites de notre pays. actuellement, ces pierres sont polies, lustrées même , les poignets de toutes les blanchisseuses qui sont passées à ce lavoir y ont participé. le dallage du sol est entouré d'une murette de 1,50 m de hauteur en petites briques de 0, 10m, avec ouverture d'accès de deux mètres côté rue. a l'intérieur, dans un angle, se trouvait le foyer pour faire bouillir la lessive. la toiture en tuiles plates est à quatre pentes. de solides madriers supportent une superbe et solide charpente. en 1974, la couverture était encore d'époque. pour construire ce lavoir public à dardennes, la municipalité avait acheté en 1905, pour son implantation, une parcelle de terrain de 50 mètres carrés en bordure de l'embouchure du ruisseau de malvallon, sur la rivière le las, d'un côté, et l'accotement de la rivière de l'autre. pour cette construction, la municipalité avait reçu en 1906 une subvention de cent cinquante francs, le prix du lavoir étant de 888,04 f. ...


4. 🧤 Petite industrie et artisanat Les bugadières

...🧤 petite industrie et artisanat les bugadières lou temps dl bugadiero par jean meiffret ce texte est une compilation de deux articles parus en 1992 dans les numéros 15 et 17 du bulletin des amis du vieux revest. ces lignes sont le reflet d'une conférence faite en mairie du revest le 10 mars 1990, à l'occasion de " la. journée de la femme ". il y a longtemps que le bruit des battoirs sur le linge dans les lavoirs s'est éteint. le nôtre a même perdu sa toiture, et de la montée des bugadières, il ne reste que le nom pour rappeler non seulement les ménagères qui s'y rendaient, mais avant tout, et y tenant les premières places dans le droit d'occupation, et la langue bien pendue, les lavandières de profession (lei bugadiere). avec la machine à laver familiale et toute la gamme des détersifs, elles sont passées dans le domaine des souvenirs. il n'y a pourtant que quelques décennies où du revest à saint roch, dans de nombreux "lavadou", au bord du béal sur les rives du las, toute la vallée retentissait du matin au soir, du flic flac des battoirs, des rires, des cris et des verts propos des bugadières. ces femmes furent la couleur locale de dardennes, type si populaire et si franchement toulonnais. elles devaient, il est vrai, leur savoir-faire non seulement à leur travail, mais aussi aux eaux vives et fraîches qui coulaient dans la vallée. toutes les sources participaient par leur abondance à la renommée des lavandières, " maï aco ere lou temps ou marthe filavo, ara debano ". il est vrai que ces temps de lessive constituent à nos regards modernes, un des aspects des plus curieux de la vie d'autrefois, en demeurant présente pourtant dans de nombreuses mémoires. la trivialité du sujet et surtout sa spécificité f&eacu...