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6. ♒ Les eaux du Revest Les mines d'eau, suite

...♒ les eaux du revest les mines d'eau, suite parfois en randonnée nous rencontrons des ouvrages qui nous laissent perplexes... là c'est une galerie à flanc de vallon, là c'est une ferme sans puits.comment nos ancêtres pouvaient-ils vivre sans eau durant 4 mois d'été, dans des lieux si déshérités ? oraison : fontaine et lavoir alimentés par mine d'eau "pour comprendre, il faut voir, et pour voir il faut commencer par regarder. cela n'est pas acquis : on peut regarder sans voir, et voir sans comprendre. l'acquisition du regard est à l'origine du processus cognitif. comprendre, cela veut dire vivre la réalité, découvrir le sens, le contexte et les raisons". emmanuel anati - aux origines de l'art les techniques d'adduction d'eau nous ont fait perdre leur savoir faire... alors commençons par le commencement : l'infiltration des pluies ou la recharge des nappes le milieu naturel fonctionne comme un ensemble de réservoirs en cascades. le sol recueille les pluies ( 46% ruisselle plus ou moins rapidement selon la pente et la perméabilité des terrains) et le proche sous-sol s'humecte et retient une partie de l'eau qu'il redistribue vers l'atmosphère par les plantes qui "évaporent et transpirent" ( 2/3 des pluies repartent ainsi vers l'atmosphère en france, 18% en provence vu l'adaptation des plantes à la sécheresse) et 36% gagne le sous-sol profond. les couches profondes du sous-sol alimentées par infiltration sont le réservoir des nappes. ces nappes ne sont pas immobiles : un flux quasi horizontal les parcourt d'amont en aval, des zones d'infiltration vers les sources et les rivières. fortement freiné par l'écoulement dans les pores des roches, ce flux est lent. alors qu'une rivière s'écoule sous nos yeux à un mètre par seconde, il...


7. ♊ Un musée virtuel Les monnaies massaliotes

...cute;taire de ce champ, à l’occasion d’un labour. par la suite, des monnaies de ce type ont été également trouvées sur différents sites archéologiques, en particulier à la courtine d’ollioules. ces pièces se présentent sous la forme de petits lingots d’argent de très faible taille et d’un poids variant entre 0,15 gramme et 2,75 grammes. le poids moyen étant d’environ 0,60 gramme. monnaies aux types « du trésor d’auriol » ces monnaies, anépigraphes, présentent au revers un carré creux et à l’avers divers symboles, des têtes humaines ou de divinités, des têtes ou avant-trains d’animaux réels ou mythologiques. la plupart de ces monnaies correspondent aux oboles, certaines auraient pu être émises, non pas à marseille, mais dans des cités d’asie-mineure. la fin de ce monnayage se situe vers 450 avant j-c. avant de poursuivre, et pour la clarté de cet exposé, je vais indiquer quels étaient les systèmes monétaires utilisés par les grecs.il y avait deux systèmes principaux :a)- le système éginétique dont la kg mine de 628 grammes se divisait en 100 drachmes de 6,28 grammes.b)- le système euboico-attique dont la kg mine de 436 grammes se divisait en 100 drachmes de 4,36 grammes. la drachme était l’unité monétaire. énumération des principales monnaies les poids indiqués sont ceux du système attique. monnaie de compte talent = 60 mines = 6000 drachmes poids : 26,200 kg kg mine = 100 drachmes poids : 436 gr monnaies métalliques (en argent) décadrachme = 10 drachmes (rarement émis) 43,60 gr tétradrachme = 4 drachmes (très courant) 17,44 gr statère = 2 drachmes (assez co...


8. ❂ Balades historiques Qui sont les Comoni du Revest ?

...rue en 1886, le dr gustave lambert, analysant les textes de pline, de strabon et de son contemporain pomponius mela, en déduit que le "lauron revestois" était l'oppidum des camatuliciens. pomponius mela écrit en effet en citant les principaux points de la côte de nice à arles: " après athinapolis, olbia et laurion, ei cithariste, est lacydion, port de marseille et à coté, marseille elle-même." le laurion, capitale des camatuliciens (selon notre auteur), est situé entre olbia (étendue en saint vincent de carqueiranne ) et cithariste, ceyreste près de la ciotat. le dr lambert indique : "son occupation par une peuplade celtique est indiquée par les vestiges, aujourd'hui cachés sous les terres d'alluvion descendues des sommets de caoumé ; celle des romains est attestée par des inscriptions tumulaires, de nombreuses médailles et les traces certaines de l'exploitation d'une mine de cuivre, si cette exploitation ne remontait pas aux camatuliciens". nous pouvons ajouter que le "saraillon" petit édifice servant probablement à la surveillance des eaux de la foux (à 100m en contrebas au sud-est de la tour) dont le toit est en lauzes imbriquées à coffrage de roseaux, est également un témoin des temps les plus reculés. ll y a donc de nombreuses traces d'occupation du territoire du revest bien avant l'invasion romaine. les sources littéraires : strabon, pline et ptolémée né en asie mineure entre 65 et 54 avant jésus christ et mort entre 21 et 25 après jésus christ, strabon a écrit sa "géographie" vers 18 après jésus christ. ll évoque de façon générale les saliens (cf. ci-dessus) et les celto-ligures. dans son "histoire naturelle'(iii-4-34), pline énumère les peuples de la côte : "cit...


9. 📖 Le Revest de P. Trofimoff Le Revest-les-Eaux par Trofimoff

...nnexion avec notre village. certes le roy rené a bien vendu le revest à la famille d'arcussia, mais il s'agissait d'un hameau d'esparron-de-pallières, à 105 kilomètres au nord d'ici, hameau déjà ruiné au xie siècle et dont il ne subsiste aujourd'hui qu'une jolie chapelle, notre-dame-du-revest. que pierre nous pardonne, lui, fondateur des amis du vieux revest et qui a tant fait pour l'histoire du village. ces précisions sont pourtant essentielles, parce nous sommes également responsables de la propagation de ces erreurs vu que nous nous faisons l'écho depuis des années de ces travaux, avec ces inexactitudes que nous avons reproduites et diffusées. pierre avait rétabli la vérité historique en 1991 dans un billet paru dans le bulletin municipal. mais tous ses écrits antérieurs la reproduise encore.les passages litigieux seront colorés de vert. situation le revest est à 7 kilomètres au nord-ouest de toulon ; on y arrive par la départementale 846. le revest domine la profonde et large vallée d'ardène. les oliviers grimpent à l'avant des mamelons rocheux. de rares mûriers sont les survivants d'une culture autrefois importante. les carrières de bauxite et de pierres sont riches. on repéra, jadis, des mines de houille qui ne furent jamais exploitées ; une mine de plomb à gangue de quartz aurait été exploitée par les celto-ligures. le mot « revest » désigne l'envers de l'endroit. il signifie aussi le revers. en provençal, il a donné « revessa », renversé ou renverser. dans son trésor du félibrige, mistral a signalé au mot « revèsso » l'expression « revesso de mistrau », vent d'ouest-nord-ouest, ce qui situe le lieu dans un secteur nord. revest est donc synonyme de « ubac », versant à l'ombre, son opposé étant « l'adrech, ou l'adret, ou l'adroit ». une tour habité par les commoni, peuplade celto-lygienne, dont il était le chef-lieu, le revest contenait ses maisons dans la partie comprise entre la tour et l'en...


10. 🏫 L'école au village Le bidon (?)

...ancêtre des wc modernes (ceux-là, vous les connaissez). seulement voilà ! quand le bidon était plein - et comme par un fait exprès, il était toujours plein, ce méchant bidon - il fallait le vider, coûte que coûte ... et pour le vider, il fallait le transporter jusqu'au lieu accrédité qui s'appelait "vidoir public". demandez à vos grands-parents, ils se souviennent, forcément. mais pour le transporter, il fallait être deux, car il était lourd ce bidon plein ! et puis, avouez que ce n'était pas un travail fort agréable et qui ne suscitait donc pas de nombreuses vocations ... ça se comprend très bien. et alors, la pauvre directrice d'école que j'étais ces matins-là, était souvent dans l'obligation d'aller dénicher quelque part dans le revest un des cantonniers de l'époque (toujours le même d'ailleurs) qui se laissait mener à l'école, bon gré mal gré. mais arrivé là, il lui fallait trouver un deuxième larron à cet infortuné cantonnier, et alors, mine de rien, il attendait que quelqu'un passe ... mais le premier venu n'était pas forcément le bon ; vous comprenez bien qu'on ne pouvait pas demander ce service à n'importe qui ... vous voyez monsieur le maire ou monsieur le curé, transportant le bidon, cahin-caha, par les rues du village ? non ! non ! quand même. et puis, comme ça, par hasard, c'était toujours le même qui passait par là, vers huit heure (au village, on a ses habitudes) et par chance, c'était le conseiller municipal responsable des cantonniers. noblesse oblige ! il s'exécutait toujours de bonne grâce, ce brave monsieur valleton qui nous a quittés depuis bien des années... mais dont je n'ai jamais oublié la gentillesse et le dévouement. aujourd'hui, il m'arrive encore de penser à lui, trente-cinq ans après, d'évoquer sa silhouette de brave homme, avec attendrissement. comme quoi, un bidon qui n'était même pas plein de lait, peut se transformer, avec le temps, en joli souvenir. tout e...