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11. ☨ La Résistance sous l'occupation allemande Rencontre avec le 3e RTA par René Poch

...e fais stopper et faire demi-tour car il ne faut pas emprunter le chemin charretier conduisant au revest, il est à découvert et trop exposé aux tirs des forts faron et coudon, ceux-ci étant fortement armés ; à l’ouest, aucun risque, le caume est désarmé. alors, je prends la tête en compagnie de l’aspirant serette, de la compagnie vieules suivi d’etienne camolli (16 ans), fils de louis, guy d’ollonne (17 ans), dominique grandi, benoît muraccioli et les tirailleurs bien sûr. nous plongeons en file indienne, à vive allure vers le revest dont on aperçoit la tour émergeant de la brume. nous nous arrêtons un instant sur une arrête rocheuse, lieu dit « les abeilles », l’aspirant serette observe aux jumelles le village et ses alentours, tout est calme. il donne nos positions à ses supérieurs hiérarchiques par radio « talkie-walkie ». notre arrêt permet aux hommes de serrer et de se regrouper. nous repartons au pas de course, passons devant la mine de bauxite à la stupéfaction des familles revestoises réfugiées là. nous empruntons le chemin des baumettes, nous passons devant la propriété du docteur mouttet (où sera établi le p.c. quelques heures plus tard), nous passons par le chemin de la luzerne (nous ne voulons pas affronter les allemands par l’ouest, trop de risque pour la population) et nous arrivons derrière l’église. aimé moretti nous y attend. il suivait notre progression. après une brève concertation, nous nous séparons ; moretti engage le combat dans la rue où déambulent quatre allemands, il les met hors d’état de nuire avant que ceux-ci n’aient le temps de riposter. serette et moi-même contournons le village par le nord-est de la tour. nous nous trouvons au dessus du barrage et du mamelon du colombier où est installé un nid de mitrailleuses. les turcos ont aussi tôt fait de le neutraliser, sous une riposte mal assurée des allemands surpris. une compagnie, guidée par mor...


12. ☨ La Résistance sous l'occupation allemande La résistance au Revest par Dominique Moretti

...stance au revest par dominique moretti le colonel de linarès (3e rta) et le colonel bonjour (3e régiment des spahis) dans un qg proche de toulon c’est parce que j’ai refusé de présenter les armes aux allemands en septembre 1940 que j’ai été, par un conseil de discipline, radié des sous-marins. je suis devenu radio à bord du paquebot « andré lebon », puis radio volant à bord du « richelieu ». mon oncle, m. bonini, facteur receveur au village, m’avait dit que louis camolli était radio. c’est au retour de ma permission libérable que j’ai rencontré louis : nous nous sommes vite compris. j’ai été démobilisé en novembre 1942 et enrôlé officiellement dans la résistance début 1943. louis camolli était notre responsable de secteur. je me suis fait embaucher à la mine de bauxite pour éviter le s.t.o. (service de travail obligatoire). dans la résistance, chacun avait son rôle. il y avait des types qui ne se sont jamais battus dans la rue : ils avaient autre chose à faire. pour ma part, je donnais des informations à louis camolli qui les transmettait à quelqu’un de la chapelle des moulins, quelqu’un que je ne connaissais pas. il a fallu l’après libération pour que nous nous rencontrions enfin. la population revestoise ne nous a jamais vendus, mais très peu savaient. personne ne connaissait personne, c’était pour notre sécurité. il ne me serait pas venu à l’idée de crier sur le port de toulon : « c’est moi, aimé (1), je suis résistant ! ». par exemple, j’ai connu l’aumônier robineau (2) au foyer du marin à saint roch : je ne savais pas qu’il était r&ea...


13. ☨ La Résistance sous l'occupation allemande Les interventions du Groupe Dionisi, selon un entretien avec Lucien Scolca

...;re, les combats étaient violents ? lucien scolca : oui. il y avait une grosse concentration de militaires français. ils avaient tout tenté contre les portes blindées. ils avaient même collé des explosifs magnétiques sur les portes, mais en vain. le groupe dionisi n’était qu’observateur. nous étions en face, de l’autre côté de la rivière. avr : et puis ce fut l’explosion ? lucien scolca : d’une violence inouïe. nous avons été projetés au sol, les uns sur les autres. des blocs de rochers ont volé très haut. cela a dû faire 300 ou 400 tués. les corps étaient déchiquetés. c’était l’une des quatre galeries qui a été détruite. nous ne saurons jamais qui a fait exploser cette galerie. mais je pense qu’un char français a réussi à toucher une mine marine, mine de grande taille, stockée à l’intérieur et cela lorsque les allemands ont ouvert leur porte pour laisser tirer au canon leurs propres chars. je ne vois pas d’autre explication. la poudrière après l'explosion trofimoff : j’étais chez moi quand la poudrière a explosé, la terre a tremblé, j’ai été soulevé par le souffle, un immense nuage de poussière est monté. une locomotive est restée longtemps en travers de la route.lucien scolca : la locomotive a été éjectée de la poudrière à travers le mur d’enceinte.trofimoff : le moulin qui se trouvait en face a été entièrement détruit.lucien scolca : je me souviens de trois allemands gravement mutilés sous le pont en bois, en face de l’entrée. l’un d’entre eux souffrait horriblement. il nous ...


14. ☨ La Résistance sous l'occupation allemande La mine de bauxite du Revest a évité le S.T.O., par Jacques Mouttet

...☨ la résistance sous l'occupation allemande la mine de bauxite du revest a évité le s.t.o., par jacques mouttet j’étais en faculté d’aix lorsque j’ai vu pour la première fois des soldats allemands : c’étaient des motards, ils étaient au bas du cours mirabeau. ça m’a donné un choc, je suis rentré immédiatement à la maison. c’était une impression très désagréable. je suis resté ici sans bouger. je me suis contenté de faire de la « résistance très passive », c’est-à-dire que le jour où j’ai reçu mon papier qui disait « prenez votre cuillère à pot » (c’était la première fois que je voyais cette expression), avec un rendez-vous à la gare pour partir en allemagne, je me suis débrouillé pour m’inscrire à la mine au revest. le comble ! c’est un collaborateur notoire (de toulon) qui m’avait dit que je devais partir en allemagne et qui me conseilla de me camoufler. á la mine, au début, personne n’y allait. l’électro-chimie a fait œuvre de puissance de bienveillance, car je n’étais pas le seul. et puis un jour, je pense qu’il y a eu délation, monsieur bertin qui était ingénieur des mines m’a dit qu’il fallait venir. au début, je travaillais dans les bureaux. mais un lundi, ils m’ont dit : « cette fois-ci, il faut descendre parce que la gestapo est venue dimanche et j’ai été obligé de jurer que vous étiez un bon mineur, un des meilleurs ». il y avait pas mal de monde dans cette mine. les deux tiers étaient des prisonniers rapatriés, les autres des gens comme moi, des « camouflés ». quarant...


15. ⛏ Carrières et mines Route des carrières

...⛏ carrières et mines route des carrières source : roland vernet in bull. avr 34 de février 2003 au nord du revest, s'ouvre une brèche béante dans le flanc du plateau calcaire. c'est la carrière du quartier fiéraquet. vous l’atteignez en empruntant la route de signes, goudronnée jusqu'au stade de la colline, puis en suivant la route de fiéraquet, poudreuse, dépourvue de revêtement bitumeux, sauf dans les premiers cents mètres creusés de nombreux nids de poule. arrivé au point le plus haut, après les tas de granulat, vous débouchez sur une large et belle route goudronnée qui sort de la carrière, emprunte vers l'est une large et profonde tranchée que scie le chaînon calcaire puis enjambe le ravin du cierge, passe au pied de l'ancienne carrière de marbre traverse le plateau de tourris pour rejoindre la route cd 46 au col "des chênes". si la portion allant du revest à la carrière de fiéraquet connaît peu de circulation, par contre la section qui dessert la carrière de fiéraquet offre un ballet incessant de camions aux vitesses souvent surprenantes. mais avant, quel était le cheminement de la pierre extraite de cette carrière et quels problèmes se posaient alors ?. la route de tous les dangers la route de signes était l'unique voie d'accès à la carrière. entre le plateau de tourris et le quartier de fiéraquet, existe le profond ravin du cierge, si facile à franchir maintenant qu'on ne sait plus qu'il existe si l'on n'est pas à pied. une route empierrée reliait fiéraquet et les deux petites carrières (dont une de marbre) de la rive droite du ravin. on peut encore accéder à ces carrières à partir du chemin des turcos. la route s'arrêtait là. sur l'autre ri...