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1. 🚒 Incendies Extrait de Loyse par Paul Maurel

...🚒 incendies extrait de loyse par paul maurel source : loyse, roman du terroir, par paul maurel - extrait de la page 153 à la page 164 : l'incendie - publication datée de 1937 dans la nuit, la cloche de l'église se mit à sonner le tocsin. les gens se levèrent rapidement et se mirent aux fenêtres pour se renseigner sur le danger qui menaçait le pays. — il y a le feu aux baux-rouges et aux selves ! » disait-on. on apercevait, en effet, une lueur rouge dans la direction du couchant. le garde-champêtre passa dans les rues et, à son de trompe, invita, au nom du maire les « hommes de bonne volonté » à se réunir sur la place jean-aicard. les « hommes de bonne volonté », c'était toute la population mâle, valide du petit village. en effet, le tocsin retentissait encore que tous les hommes, tous les adolescents du bourg étaient déjà rassemblés au rendez-vous fixé les bûcherons du pays, des paysans aussi, s'étaient munis de haches. de nombreuses femmes avaient suivi leurs époux ou leurs fils pour leur faire les ultimes recommandations : « ne t'approche pas trop du feu ! reste toujours avec les autres ! etc. etc. » la petite troupe, précédée de m. ramel et du garde-champêtre, qui, petit et gras, avait un faux air de sancho-pança, contourna la maison du poète léon vérane, et attaqua la montée. les hommes parlaient peu, tout à leurs préoccupations ; en effet, si l'incendie venait à attaquer le pic de matheron ou la colline au haut de laquelle se perche la chapelle de notre-dame du deffends, le village pouvait être menacé. en dépit de la raideur de la côte, les sauveteurs avançaient d'un pas rapide pour attaquer plus tôt l'horrible fl&...


2. 🏡 Le hameau des Olivières Ainsi fut abandonné le hameau des Olivières

...hotographie 1) et commande de murer l’entrée du petit ragas des olivières et les fissures environnantes. revenons à la publication « la france ignorée ». e. a. martel précise qu’il a été membre de ce conseil qui a requis les précautions ci-dessus en 1911. il écrit aussi que ces mesures, dont les départs de tous les habitants du hameau des olivières, se révélèrent médiocres. le fossé de colature fut aussi jugé inefficace. ce conseil avait « objecté que les eaux du barrage seraient polluées par les poussières de la vallée, les ruissellements (ou infiltrations) du village du revest, voire même par les bêtes mortes que les pâtres continuent à jeter dans les ragas du grand cap, de morières, des oliviers, etc. » dès le 15 octobre 1914, toulon dut donc adopter le procédé rouquette (javellisation par l’hypochlorithe de chaux) pour l’épuration de ces eaux. en 1925, l’artillerie transforma les olivières et la plaine des selves en champ de tirs. nous avons relaté cela dans le bulletin n°46 de mai 2007. c’est le rapport établi par les militaires qui nous apprend que « le hameau des olivières, bien que partiellement en ruine, sert encore de refuge aux bûcherons et carriers. » aujourd’hui, le hameau des olivières est totalement ruiné. il respire le mystère des âmes parties. un grand chêne, plusieurs fois centenaire, vous accueille sur le chemin d’entrée. mais depuis une trentaine d’années, cette vigie observe une décharge qui s’approche lentement et sûrement. c’est l’ouvrage « le las : une rivière dans la ville », publié en 2008, et réalisé par les défenseurs de la nature, a. j. tardy, philippe maurel, paul courbon et thierry lamarque, que nous allons feuilleter maintenant. page 47, les auteurs présentent « la décharge de du vallon des olivières ». une photographie montre le talus de cette décharge qui progresse vers...


3. 🏡 Le hameau des Olivières L'artillerie française bombarda les Olivières

...🏡 le hameau des olivières l'artillerie française bombarda les olivières dans le bulletin n°45 des amis du vieux revest, nous nous étions étonnés de la série de bombardement effectuée par l'armée française de 1926 à 1929 au grand cap. autre étonnement, en 1925 ce sont les olivières et la plaine des selves qui ont été "champ de tir de circonstance". cette fois-ci, nous nous appuyons sur 3 procès-verbaux datés du 30 avril 1925, du 23 mai 1925 et du 12 juin 1925 qui proviennent du parc d'artillerie régional de marseille et qui font suite aux prescriptions de la note n'14559 du 7 avril 1925 du général commandant le 15e corps d'armée. une étude préliminaire propose que la 38e division fasse des tirs à partir des terrains de la plaine des selves qui se situe au nord du coudon, et en direction des olivières. cette étude est réalisée par une commission qui se réunit le 9 fevrier 1925 ; elle est composée de m. paquette (chef du bataillon et président de cette commission), de m. pantalacci (chef d'escadron) et de m. le gros (chef d'escadron du 38"'" r.a.c.). elle arrête son choix pour ce champ de tir d'une longueur maximale de 5500 mètres et d'une largeur de 1500 mètres, dans un vallonnement fortement encaissé dans toute son étendue, limité au nord par les pentes du grand cap, au sud par les pentes abruptes du coudon, des bouisses et du mont combe. les cibles seront près du village des olivières sur un terrain rocailleux impropre à toute culture et où un incendie a détruit quelque temps auparavant des pins isolés: "on trouve encore quelques pinèdes à la limite sud du champ de tir et quelques vignobles et olivettes vers la limite est de la zone. les seules exploitations sont constituées par quelques coupes de bois et pur une petite carrière appartenant au principal propriétaire, monsieur de gasquet." l'armée y effectuera des tirs destinés à l'instruction technique de ses cadres, instruction abandonn...


4. 🎍 Agriculture Fours à cade

...irc;r, d’autres fours peuvent nous avoir échappé, enfouis dans la végétation. je crois plutôt que les mentions font référence à des types de fours plus rudimentaires, plus anciens, sortes de fosses dans lesquelles on traitait indifféremment du bois de pin pour obtenir de la poix ou du cade pour fabriquer l’huile. ou peut-être encore au procédé de la « marmite » qui consistait à renverser sur une grande pierre un récipient en fonte rempli en force de bûchettes de cade, puis allumer un feu ardent autour. la pierre, calcaire de notre région, se transformait rapidement en chaux et s’effritait. notre but est de sortir de l’abîme de l’oubli ce qui fut dans nos cantons une véritable industrie. le constructeur du four à cade du grand cap : paulin olivier. (photo prise vers 1920 devant un autre four dans la plaine des selves) les fours a cade en provence par laurent porte origine fortuite de ce livre un certain soir d’octobre 1981, deux charmantes archéologues se délectaient de morceaux de « cade » achetés cours lafayette à toulon. j’eus l’imprudence de leur expliquer que ce gâteau d’origine italienne était fait de farine de pois chiches et d’huile d’olive, et non pas d’huile de cade, parfaitement incomestible, produite autrefois dans des fours dont j’avais connu quatre exemplaires dans ma lointaine jeunesse. elles s’en ouvrirent aussitôt à m. ribot, animateur de la section archéologique de sanary qui, après une excursion pour retrouver ces quatre fours, m’a invité avec une insistance persuasive à faire une prospection systématique dans les argélas et autres ronces ou kermès avant que ces témoignages dispara...


5. ♖ Tourris La Vieille-Valette et Tourris

...e et tourris ndlr : certains raccourcis et conclusions de ce texte sont erronés. notamment la présence de la famille de nas à tourris est effective depuis 1551 et pas 1495 sous le règne de louis viii. ne considérer donc les descriptions que comme des pistes de départ, pas des faits avérés. les romains, afin de s'éviter le passage par solliès pour gagner la vallée du gapeau, alors difficilement abordable, avaient établi un chemin de vallis laeta à vallis aurea qui n'est autre que valaury, un hameau de solliès-toucas dont ils dérivèrent l'abondante source, dite du thon, vers pomponiana. cette voie secondaire, se sépare aujourd'hui de la voie stratégique de coudon au col de la folie et escalade la tranche de melon, du côté nord, au sommet de laquelle elle traverse un vaste plateau boisé entre coudon et le grand-cap : c'est la plaine des selves, la bien nommée, jusqu'à l'invention du gaz d'éclairage qui a fait substituer le goudron de houille au goudron de bois ; il y avait là une pégoulière ou fabrique de goudron, qui distillait les pins d'alep du voisinage pour alimenter de brai l'arsenal de toulon. le chêne vert, également abondant, fournissait le charbon à leur verrerie voisine. verrerie et pégoulière sont maintenant en ruines. au-delà, la voie descendait à vallaury par le col qui porte le nom tragique de la mort-de-gautier. nous n'avons pas pu découvrir à quel gautier se rapportait ce décès. il y eût cependant à la valette, un gautier dont la mémoire mérite mieux qu'une simple mention : c'est le prieur jean de gautier qui fonda de ses deniers, avec l'évêque de toulon mgr de chalucet, l'hospice de la charité. mais le saint homme mourut dans la paix du se...