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Vous recherchiez le terme suivant :spectacle


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6. 🎭 La maison des Comoni La Culture au cœur du projet

...evestois en 1979 sur la construction d’une salle polyvalente. mais ce n’est qu’en mars 1987 que le projet est repris. le terme de salle polyvalente est abandonné et le maire et les élus s’interrogent sur la destination finale de la salle. jacques rullier, conseiller municipal de 1976 à 1983, puis adjoint au maire de 1983 à 1995, interviewé le jeudi 23 avril 2015 parle de jean-claude grosse en ces termes : en 83 jc.grosse est entré au conseil, on a vu débarquer un ovni qui nous a parlé de théâtre comme personne. il bousculait tous les codes établis en terme de théâtre, et réussit à convaincre le conseil municipal de passer du théâtre de commande, que j'assimile à du prêt-à-porter culturel, à un théâtre de création qui embrassait toute la chaîne, de l'écriture de la pièce en passant par la mise en scène, la production et les représentations. il a donc fallu convaincre le conseil municipal qui était hostile à la construction d’une salle de spectacle, ainsi que le village. mais le conseil municipal de l'époque devait se rendre à l'évidence, jean-claude obtenait pour son action culturelle des subventions croisées, département, région, État, drac, ce qui représentait des retombées énormes en terme d'image pour le revest. les gens acceptaient la peinture qui avait déjà acquis ses lettres de noblesse, mais le théâtre n’était pas compris. c’était un projet surdimensionné pour la commune. déjà les spectacles qu’il avait donnés au revest comme clepsydre, marie des brumes… le revest était devenu le pôle culturel de l’agglomération. il jouait au château de dardennes, au pied de la tour, au stade de la colline, dans les oliviers, dans les rues du village. il nous fallait une salle! » jc. grosse explique aussi : « lors du mandat municipal de 83/89 a été évoquée la possibilité de créer une salle polyvalente. c’était la mode à l’époque comme la salle gérard philippe de la garde où on fa...


7. 🚒 Incendies Extrait de Loyse par Paul Maurel

...se mirent à frapper vigoureusement en haletant, comme les paysans quand, fléau en main, ils battent le blé sur l'aire, et ils finirent par l'emporter. l'ennemi était vaincu. l'être humain, en dépit de sa faiblesse, avait eu raison du génie malfaisant. « que quelques-uns d'entre vous restent pour surveiller le terrain ! dit le maire ; vous savez combien le feu est traître ; et il suffirait d'une étincelle, poussée par le vent, pour rallumer l'incendie. allons aider les autres, car ça brûle toujours bien là-bas ! » l'équipe que dirigeait lazare guilas était allée prendre position à la lisière du bois, devant la bastide de grasset, une bastide nantie d'un grenier plein de foin et de paille, qui était menacée. le feu, en effet, n'était qu'à une centaine de mètres ; on entendait son grondement terrible ; et le spectacle était impressionnant : d'un côté un adversaire, rugissant, effrayant, farouche ; de l'autre, une poignée de petits êtres aux armes primitives : haches et branches de bois ; c'était, sur un nouveau plan, le combat entre les nains et le géant. « nous n'avons pas le temps d'allumer un contre-feu ! jeta lazare guilas; mais ici, le bois est plus clair, nous pouvons l'arrêter ! » et, avec un courage tranquille, la petite troupe marcha à la rencontre de l'ennemi. les deux adversaires furent bientôt face à face. les hommes contemplèrent un instant le monstre comme pour le braver. bientôt, ils furent pris dans un tourbillon de fumée acre, noire, que le feu lançait au devant de lui, à la façon des troupes qui s'avancent sous la protection de gaz asphyxiants. « en arrière ! cria lazare guilas. nous devons l'avoir entre ce mur de pierres s&egrav...


8. 🏫 L'école au village L'école du Revest, autrefois

...e au premier étage. ceci est important, à cause des serpents, mais nous verrons ça plus tard ... la mairie n'occupait encore qu'une toute petite place en haut et au centre du bâtiment, entre les appartements du directeur et de la directrice. beaucoup d'enfants venaient à l'école, de loin, ceux des arrosants et surtout ceux du barrage et de dardenne, car l'école de dardenne n'a été construite que plus tard. et ils venaient à pied. les jours de pluie, ils arrivaient trempés comme des canards. les classes étant chauffées par un poêle à charbon entouré d'une grille protectrice, les enfants venant de loin, mettaient leur cape à sécher sur la grille, à tour de rôle. et pour qu'ils ne gardent pas les pieds mouillés, tout le jour, ils apportaient des pantoufles et se changeaient en arrivant. ils faisaient sécher leurs chaussures autour du poêle et leurs chaussettes aussi, pendues sur la grille comme de tristes étendards. ce n'était pas un très joli spectacle, je l'avoue... les jours de pluie la classe avait un air plutôt misérable. mais que faire ? elle eut été certainement plus jolie avec les capes pendues aux porte-manteaux et les souliers aux pieds des enfants. mais je crois que c'eût été manquer de cœur. alors tant pis pour l'exposition de chaussettes mouillées et pour les chaussures qui faisaient la ronde autour du poêle... d'ailleurs, je crois que cela n'offusquait personne. a midi, quelques élèves ne rentraient pas chez eux, - le trajet quatre fois par jour, c'était trop pour leurs petites jambes - et la cantine n'a été créée que plus tard. ils apportaient leur repas et faisaient chauffer leur gamelle sur le poêle. personne n'était chargé de les surveiller, alors, de temps en temps, je descendais de chez moi, pour voir si tout se passait bien. et tout se passait toujours bien. texte manuscrit d'yvette roché pour l'exposition de 1988 sur les photos d'école au revest. source : bulletin n°8 de...


9. 🏫 L'école au village Une école idéale

...fent, car je vous l'ai dit, certains venaient de loin. et le chien faisait la ronde avec nous : il courait derrière les enfants, s'arrêtant quand la ronde s'arrêtait, repartant de plus belle quand la ronde repartait. et visiblement, il riait (mais oui, les chiens heureux rient) et il était visiblement heureux. une fois les enfants - -ses enfants - rentrés,il s'en retournait chez lui, avec la satisfaction du devoir accompli : il les avait surveillés jusqu'à ce qu'ils les sente enfin en sécurité dans la classe. nous avions aussi un chat, une petite chatte noire que j'avais recueillie au pied du tilleul. c'était encore un chaton, et de ce jour, elle ne m'a plus quittée, dix-sept années durant. elle nous a rendu au centuple tout l'amour que nous lui avions donné. tous les matins et tous les après-midi, elle venait en classe avec moi. dès que les enfants entraient dans la cour, tout ce remue-ménage l'inquiétait un peu, alors elle sautait sur le mur et assistait au spectacle d'en haut. lorsqu'ils étaient en rang pour rentrer, rassurée par le calme enfin revenu, elle descendait de son perchoir, se mettait la dernière dans le rang, emboîtait le pas aux élèves et entrait en classe avec eux. sa place était au coin de mon bureau. elle n'en a changé qu'une fois. s'étant prise d'amitié pour un élève, elle allait s'asseoir à la place restée libre à côté de lui. un jour, en entrant, il me dit : - madame, est-ce que je peux changer de place ? - pourquoi, lui répondis-je ? -parce que mon papa m'a dit que le chat, c'est pas moi qu'il vient trouver, c'est la place qui lui plait, voilà tout. alors je veux savoir qui est-ce qui a raison de mon papa ou de moi. et il est parti s'installer tout au fond de la classe. j"ai commencé ma leçon, oubliant le chat comme d'habitude, quand tout à coup un cri de joie éclata dans le silence : - madame ! madame ! le chat est venu s'asseoir à côté de moi ! je savais bien que c'était pour moi...


10. ⛏ Carrières et mines La carrière de marbre de Malvallon

...et l'on est en présence d'un titanesque mur de marbre absolument compact, homogène sans solution de continuité, étonnant vraiment lorsqu'on le contemple pour la première fois et dans lequel les perceuses électro-pneumatiques vont découper les blocs comme " dans un fromage" absolument.un panorama merveilleux s'offre aux regards de cet endroit. toute la vallée de dardennes, le village si pittoresque du revest et les montagnes environnantes s'étalent sous les yeux charmés. la visite des carrières de malvallon est à la fois intéressante pour l'industriel qui trouve à y étudier un plan d'exploitation bien conçu et un gisement de premier ordre, et pour l'excursionniste, l'artiste ou simplement l'amateur de sites pittoresques qui y découvrent un coin de nature privilégié pour la beauté du décor et la richesse du paysage.au coucher du soleil le spectacle est vraiment féérique, les différents plans du mont caume sur les contreforts duquel la carrière est située, se détachent sur la gloire lumineuse du ciel, les uns bleutés d'ombre déjà, les autres empourprés de rose et d'orange, barrés ça et là des noirs chauds et profonds qu'y mettent quelques cyprès séculaires. oui, ce décor est d'une rare beauté et l'oeuvre de l'homme en est singulièrement amoindrie, paraissant soudain avec ses poteaux, ses pylônes de fonte et ses fils tendus, curieusement hors de l'harmonie générale.a cette heure fugitive et si captivante du couchant on peut, en effet, oublier le labeur du carrier, pour admirer , sans réserve, le cadre de merveilleuse nature où se labeur s'affirme durant les heures du jour.mais , il est impossible pourtant de visiter l'exploitation de marbre du revest sans être s&...