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11. 🚌 Autobus, cars & Co De Toulon au Revest

...n en parlait mais personne ne l'avait encore entendue. et puis surtout, on "causait" : c'est-à-dire qu'on parlait des uns et des autres avec ni plus ni moins d'indulgence qu'aujourd'hui. l'ambiance se transformait avec l'approche du dépat marquée par l'arrivée du receveur et surtout de monsieur aymÉ, le chauffeur que le propriétaire de la ligne, monsieur genin, remplaçait parfois le dimanche. monsieur aymÉ était plus proche des voyageurs. il jouissait de la considération conférée par la conduite d'un si gros véhicule en un temps où les voitures à chevaux étaient plus nombreuses que les automobiles et où les taxis n'avaient pas encore détrôné les fiacres. l'heure du départ était plutôt imprécise pour attendre l'éventuel retardataire. enfin, dans un grand bruit de moteur et de carrosserie accompagné de soubresauts, le voyage commençait en emmenant les passagers vers le boulevard de strasbourg parcouru par une double voie de tramways et bordé de chaque côté par de magnifiques platanes qui ombrageaient les larges trottoirs sur lesquels s'étalaient les terrasses des grands cafés chers au cœur des toulonnais. on quittait le boulevard au rond-point du jardin de la ville par une route qui épousait la forme d'un "s" pour se faufiler dans les remparts déserts dès que la nuit tombait. comme toutes les places fortes, toulon était protégée du côté de la terre par une ceinture de fortifications faite de remparts avec leurs casemates, leurs corps de garde occupés militairement jusqu'à la fin de la grande guerre et de douves ou fossés emplis d'eau. pour sortir de la ville, on ne pouvait les franchir qu'en passant sous une haute porte prolongée vers l'extérieur par un pont qui n'était plus "levis" enjambant un fossé qui n'était plus une douve bien que tout fut demeuré semblable au passé. de tout cela, ne restent plus aujourd'hui que la porte d'italie et celle de sainte-anne. la po...


12. 🚌 Autobus, cars & Co La ligne 5A de tramway Toulon-Les Moulins

...🚌 autobus, cars & co la ligne 5a de tramway toulon-les moulins entre le 2 février 1925 et 1952, le tramway va desservir la chapelle des moulins à partir de la place notre-dame (actuellement noël blache) depuis toulon. avec un tronc commun de blache à la tranchée avec la ligne 6 des routes. nous verrons l'histoire de cette ligne 5a avec le chapître que lui a consacré gabriel bonnafoux dans son ouvrage de 1985 : un siècle de transports en commun dans l'agglomération to...


13. 🏡 Le hameau des Olivières L'artillerie française bombarda les Olivières

...ectrique les dangers que les tirs pourraient présenter au sujet du câble électrique qui traverse la plaine des selves. la séance est renvoyée à une date ultérieure. le 13 mai, m. jambert écrit à m. bossavy afin qu'un agent de la société de l'énergie électrique du littoral méditerranéen soit présent lors de la prochaine conférence mixte ; il joint copie de sa lettre du 1*" mai à la société de l“énergie électrique et la réponse de celle-ci en date du 12 mai. dans cette réponse, nous apprenons qu'il y 2 lignes électriques (50 000 volts et 30 000 volts) toulon- escaillon venant de saint maximin et toulon-brunet venant d"entraigues. les risques d`avaries peuvent donc être "d'une exceptionnelle gravité" ... "quelles que soient les dispositions prises pour une prompte réparation". en cas de rupture de lignes, c”est la région comprise entre le lavandou et la ciotat (150 000 habitants) qui serait privée d`énergie électrique (industries, services publics, tramways, eaux, assainissement, éclairage, ...). pour ces raisons cette société "proteste énergiquement contre le projet de l'administration de la guerre." conférence du 23 mai 1925 elle se tient au parc d”artillerie de toulon en présence de messieurs bossavy, pantalacci, jambert, fillon, chaix (maire du revest-les-eaux), devarennes et bastianellei (ingénieur å la société de l”énergie électrique du littoral). en réponse aux oppositions de cette société, le 38ème régiment d'artillerie coloniale modifiera les emplacements des batteries et des cibles. les obus auront ainsi une trajectoire minimum de 80 mètres au-dessus des lignes électriques : "un dispositif sera placé sous le canon pour empêcher de donner une inclinaison inférieure a la hausse qui assurera la sécurité des câbles". conférence du 12 juin 1925 il est proposé "la création d'un champ de tir temporaire avec régim...


14. ☨ La Résistance sous l'occupation allemande L’historique du maquis de Siou-Blanc, discours de Dominique Moretti

...de l’action ouverte contre l’ennemi était venue. notre chef deloncle ordonna à ses troupes de rallier le maquis. je me souviens encore pour notre groupe, le mot de passe était : « le breton ». c’est ainsi qu’en ce lointain 6 juin 1944, les partisans, souvent le ventre creux et mal chaussés, commencèrent à goûter sous la voûte des étoiles, l’attente angoissée des combats. l’organisation plus de 400 hommes formaient 4 groupes, rattachés chacun à un point d’eau. ici le groupe de la citerne du gouvernement qui était commandée par thoubert, secondé par camolli. plus loin le groupe de la citerne neuve, celui de valbelle et à l’ouest celui de siou blanc, commandé par pascouet. le commandement du p.c. était assuré par le commandant savary, assisté des adjoints civils et militaires lebras, tramoni et vadenberg. les moyens en armement 200 armes individuelles et munitions,6 fusils mitrailleurs,15 mitraillettes sten,2 mitrailleuses lourdes hostkich. les vivres et médicaments ils étaient stockés à l’abbaye de montrieux et au camp de chibron, placés sous l’autorité des docteurs lagier et seyes. les moyens humains chaque jour, de nouveaux arrivés grossissaient nos rangs, mais, étaient-ils des vrais ou faux partisans ? certains étaient seulement de passage et déclaraient vouloir rejoindre les maquis du haut var d’où quelquefois, le doute. nous étions des anonymes, à part quelques groupes comme celui du revest qui était organisé depuis longtemps et dans lequel nous nous connaissions, à part quelques déserteurs de l’armée italienne qui se sont joints à nous. ayant à notre tête notre chef louis camolli, dont j&rsquo...


15. 🧤 Petite industrie et artisanat Les bugadières

...issons étaient lavés dans un cuvier à part ( lou bugadounet ) et avec seulement des paillettes de savon. les blouses d'écolier, les pantalons de velours étaient passés dans une infusion de feuilles de lierre ou de noyer pour les rafraîchir. le lessif lui n'avait pas fini sa carrière, il servait au lavage des sols carrelés et des pièces à mallon et nombreuses étaient les ménagères qui venaient au " lavadou " chercher un seau de lessif pour faire le ménage. quant aux braises qui restaient sous le chaudron, elles servaient à alimenter les chauffadous pour tenir les plats au chaud, les chaufferettes ( escoufeto ) pour les pieds, et garnir les bassinoires (caufo-lù ) pour tiédir les lits. rien n'était perdu ! ensuite on essorait le linge en le tordant ( pour les draps, il fallait prendre la précaution de les pendre par l'ourlet car les fils de trame sont plus solides que les fils de chaine). on passait aussi le linge fin dans une solution très étendue de bleu azur ( pour palier la teinte ocre que laisse parfois le lessif ), ce qui donnait un blanc plus éclatant. il fallait ensuite sécher tout ce linge, soit directement au sol, sur des buissons ou sur des cordes attachées à des piquets à une certaine hauteur. la surveillance du linge était souvent confiée aux enfants. il y avait les aléas du temps: les jours de mistral, le linge séchait vite, mais il fallait une surveillance accrue, et les jours de pluie étaient une calamité car il fallait rendre le linge à jour déterminé aux pratiques. une organisation du travail sur la semaine le travail du linge s’organisait sur une semaine.le lundi, « bien proprettes », les bugadiero allaient en ville rendre le linge propre.c’était l&rsq...