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Page 16 - 18 sur un total de 18 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


16. ❂ Balades historiques La vallée du Las, voie de pénétration régionale

...❂ balades historiques la vallée du las, voie de pénétration régionale source : la préhistoire de toulon, par jean layet l’archéologie mon premier étonnement, en présence de la lacune telo, était surtout causé par ce fait qu’elle englobait la vallée du las en entier. il me paraissait inconcevable que cette longue voie naturelle, destinée à mettre en contact les occupants de la zone littorale et ceux du haut-pays, n’ait pas été utilisée par eux avant les temps romains… le géographe le las, qui creusa cette vallée, était aux ages préhistoriques une véritable rivière dont le lit roulait des eaux toute l’année durant. la sécheresse qui augmente de siècle en siècle, puis aux temps modernes, le captage du ragas, la dérivation de la rivière neuve, le pompage de saint-antoine, ont transformé son régime en celui de simple déversoir d’eau de pluie. il prenait naissance à la source du ragas qui jaillit au pied de falaises de calcaire urgonien, au fond d’une dépression que dominent les derniers contreforts du grand cap et la hauteur du revest. il descendait sur dardennes, contournant le faron à l’ouest et se dirigeait vers la mer. avant la déviation ordonnée par vauban, il se jetait dans une anse de la petite rade colmatée partiellement par ses alluvions, et qui s’ouvrait entre le faubourg du pont du las et castigneau. sa longueur ne dépasse pas 7 kilomètres, mais ses affluents, jadis d’une certaine importance, ont largement étendu la superficie de son bassin. c’étaient, sur la rive gauche, un long torrent qui, entre le faron et le mont combe, lui amenait les eaux de la vieille valette et de la ripelle et dont le lit, aujourd’hui presque compl...


17. 📖 Le Revest de P. Trofimoff Les Moulins de la Vallée d’Ardène

...📖 le revest de p. trofimoff les moulins de la vallée d’ardène promeneurs, touristes, curieux qui vous enfoncez dans la reposante vallée de « dardennes », jetez un regard sur ces solides constructions qui, à intervalles réguliers, jalonnent la route que vous suivez. ce sont « les moulins ». tous sont placés judicieusement près d'une chute naturelle ou aménagée. tous sont posés contre ce « méat » ou « béal de dardennes » qui conduisait, depuis le ragas et la foux, l'eau nécessaire à leur fonctionnement. c'était hier... aujourd'hui, ces moulins se reposent... le béal est en partie asséché. dès que vous passez l'usine saint-antoine, avant l'ancien octroi, encore quelques mètres, et le premier moulin était là, à la hauteur de la naissance de la vieille roule, sur la gauche. le premier moulin n'est plus. quelques marches inscrites dans la pierre de ce qui était le « méat », et des ruines. un violent incendie eut raison de lui et des marchandises qu'une maison de fournitures pour la marine y avait entreposées... c'était en 1910. nous parlons des moulins à farine, les plus nombreux. le deuxième moulin était en contrebas de la vieille route, à hauteur du quartier « cigalon », presque en face du « bar du bon coin ». ne cherchez plus le troisième moulin, la guerre est passée par là. face à la poudrière (Établissement de saint-pierre), un pont y conduisait. le pont seul enjambe encore la rivière, mais le moulin a été détruit par l'explosion, en août 1944, d'une alvéole chargée de poudre. le quatrième moulin est encore un peu plus haut, à droite ; sa belle façade rose s'élève, majestueuse et bien assise. il servit de poste pour le réglage du tir sur l'établissement militaire que nous venons de dépasser. la chapelle de saint-pierre-ès-liens passée, nous empruntons le boyau qui rejoint la route départementale et au carrefour nous entrons sur la terrasse du cinquième m...


18. 🏡 Le hameau des Olivières Ainsi fut abandonné le hameau des Olivières

...🏡 le hameau des olivières ainsi fut abandonné le hameau des olivières source : texte de claude chesnaud, à partir des livres la provence souterraine (de Édouard alfred martel - 1930) et le las : une rivière dans la ville (a. j. tardy, philippe maurel, paul courbon et thierry lamarque - 2008) Édouard alfred martel (1859-1938) était un géographe qui fut le premier spéléologue français. ses théories sur la circulation des eaux souterraines expliquèrent la propagation de certaines épidémies et mirent en évidence l’obligation de règles d’hygiène des sources d’eau ; en 1902, une loi, inspirée par ses thèses, fut votée et porta son nom. dans « la france ignorée – la provence souterraine », publié en 1930, il décrit notre région et son sous-sol, plus particulièrement le grand cap, le ragas et les olivières. selon e. a. martel : « les olivières est un groupe de maisons où commence la ravine sèche, dans le flanc droit de laquelle s’ouvre le grand cap /… / le ragas de dardennes est lié au grave problème de l’alimentation en eau potable de toulon. » andré jean tardy, ancien ingénieur en chef au service des eaux de la ville de toulon, est devenu l’historien référent du barrage du revest. dans sa communication « l’alimentation en eau potable de la commune de toulon », il nous apprend que le conseil supérieur d’hygiène publique imposa, autour du barrage, la construction d’un canal de colature qui devait empêcher l’accès, dans ce bassin, des eaux de ruissellement ou des eaux d’infiltration les plus superficielles. ce conseil interdit d’épandre de l’engrais humain sur les coteaux qui entourent le réservoir, oblige l’établissement d’une clôture rendant impossible l’accès au réservoir à l’homme et aux troupeaux, demande l’achat et la fermeture du hameau des olivières (photographie 1) et commande de murer l’entr...