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11. 📖 Le Revest de P. Trofimoff La confrérie de la miséricorde

...ses victoires. la confrérie était là. elle prit les initiatives les plus audacieuses et les plus courageuses. le père zacharie, capucin, et l'archevêque d'aix donnèrent 300 livres chacun. les factures sont là, qui attestent l'achat de remèdes et de la « chox » (chaulx) nécessaires pour lutter contre le fléau. un certain nombre de liaisons avec toulon furent assurées par des voituriers qui « furent payés pour leurs activités ». christophe barbaroux, boucher, avait fourni le 16 juin 1721 pour 162 livres 10 sols de moutons et brebis distribués aux pauvres et malades. thomas gauthier, trésorier de la confrérie, fit le certificat autorisant le remboursement de cette somme à christophe barbaroux. c'est dans « l'enclos », dit « la fouilloy » (dépendant du domaine de la tourravelle), appartenant à m. chaussegros, que les autorités de la province autorisèrent l'ensevelissement des victimes de l'épidémie. les membres de la confrérie assistèrent et transportèrent les morts. la confrérie de la miséricorde possédait aussi un établissement hospitalier au revest. de très nombreux malades y furent hébergés et soignés. cet établissement peut être situé sur l'actuelle propriété du docteur mouttet, dont un bâtiment est depuis toujours désigné sous le nom de « la maladrerie » ou « la léproserie ». l'œuvre de la confrérie se poursuivit aux 18e et 19e siècles. de très nombreux dons continuèrent d'être versés, apportant, par leur judicieuse répartition, le réconfort espéré. dès le milieu du 19e siècle, cette fondation devint le bureau d...


12. 🚒 Incendies L’incendie du Revest-La Valette-La Farlède en 1964

...rtout. la rumeur accuse les fils électriques du transformateur de la carrière de bonnevialle qui auraient fait des étincelles en se touchant à cause des rafales de vent. a l’époque, les fils électriques sur les poteaux edf étaient en cuivre dénudé. la rumeur désigne aussi un autre coupable : un pot d’échappement qui aurait mis le feu à une touffe d’herbe sèche. peu importe, nous devons soigner nos plaies : nous avons tout perdu … sauf la vie. attestation d’un pompier volontaire revestois pour la défense des forêts contre les incendies : torrès antonio (1949) dans la journée du samedi 11 juillet 1964, nous apprenons qu’un habitant d’une maisonnette du quartier de la tourrevelle a été gravement brûlé : montaperto giacomo. il était en short avec une chemise en nylon. il a cherché dans le feu sa femme philippa qui a fui devant le brasier. pour la retrouver, il a traversé le brasier. le vendredi 10 juillet, un ami de la famille transporte montaperto giacomo au centre hospitalier de brunet. il est immédiatement transféré à l’hôpital saint anne car il est brûlé au 3ème degré, son état est extrêmement grave. montaperto demande des nouvelles de sa femme qui a disparu. pendant 3 jours, leur fils salvador, alors âgé de 19 ans, cherche sa mère jusqu’au château de la ripelle. le dimanche 12 juillet, il la trouve à 200 mètres de la maisonnette. elle est morte asphyxiée, puis a été brûlée. son chien est à ses côtés, il a subi le même sort. elle a voulu rejoindre la maison de son voisin en longeant des restanques, le feu l’a rattrapée. la maisonnette, elle, est intacte. 15 jours après cet incendie, montaperto giacomo décède des suites de ses blessures. vue aérienne du château de la ripelle (vers 1970) l’incendie de 1964 a fait le tour du château, le rucher qui se trouvait quelques mètres au-dessus du grand bassin a été détruit. les 10 et 11 juillet 1964, plusieurs...


13. 🏭 Industrie La verrerie de Tourris

...es, et venant de là passer aux sablières, où l’on trouve des galeries souterraines de sablon que l’on expédie aux fabriques de verreries à gémenos, marseille, etc … ». nous sommes au 19e siècle. passer la souris sur la photopour la voir en plus grand en 1988, danièle foy publie « le verre médiéval et son artisanat en france méditerranéenne » où on lit (page 31) : « avant même d'obtenir l'autorisation de créer son atelier à la valette au quartier de tourris en 1825, le sieur tessier s'est assuré l'exploitation de la "grande et belle carrière (de sable) récemment ouverte à tourris". bien qu’importante, l’existence de sable immédiatement voisin de la verrerie, n’est pas la cause déterminant la fixation d’un atelier : bien des ateliers du xixe siècle font transporter leur sable sur plus de cinquante kilomètres.» wagonnet et son châssis de la carrière de sable de tourris, mis en valeur par des passionnés le 24 février 2013 (photographie : michel augier 2013). photographie d’un wagonnet ressemblant à celui de la carrière de sable de tourris. merci à la commune de condorcet (drôme) qui nous a aimablement transmis ce cliché. source : société des amis du vieux revest et du val d'ardène addendum autres mentions de la verrerie de tourris carnets de george sand (sur le présent site) enfin nous passons, nous montons toujours, toujours nous arrivons à turris ou tourris à 4h. nous avons mis cinq heures pour faire quatre lieues environ. ce que nous voyons de turris consiste dans une verrerie qui ne fonctionne pas et dans quelques maisons adjacentes. il y a un vieux château et des sablières, tout auprè...


14. 🏭 Industrie Forges et forgerons de Dardennes

...res au paiement de ces doubles liards (1). le port ne s'alimentait plus que par des ventes. on se défaisait de beaucoup de cordages, de voiles, de canons superflus, et très-souvent d'objets fort utiles. le ministre, qui donnait les ordres de ces ventes, semblait en avoir des remords, mais on lui répondait qu’il avait fallu caréner tel ou tel vaisseau privé de secours, qui allait couler.ces pièces de 2 liards reçurent du peuple le nom de dardennes. elles ne furent pas frappées à dardennes même, mais le plus gros travail s'y fit ; un entrepreneur, le sieur allain, se chargea, selon les termes de son marché, de la matière des canons, de la fondre et refondre, de la passer en lames, de la couper en flans, de la recuire et mettre en couleur, jusqu'à ce qu'elle fût en état d'être monnayée; tout cela se fit à dardennes. d'où l'entrepreneur se chargea de transporter tes flans aux monnaies voisines d'aix et de montpellier, pour recevoir l’application du coin. toulon livra à peu près un million de marcs de cuivre; chaque mate devait produire 15 sous, 3 deniers net. le sieur allain avait trois sous par marc, des flans prêts à monnayer. source : octave teissier une visite à l’arsenal de toulon, 1861, hachette, paris p99-100 l’enclos des forges de 1747 1747 est une année charnière pour les forges de dardennes. depuis 1738, la royale a repris des couleurs en méditerranée. pierre aguillon capitaine d’industrie, propose à l’intendant de l’arsenal de toulon, bourgeois de geudreville, un nouveau concept pour une forge à dardennes. il reprend la belle idée de récupération de déchets métalliques de l’arsenal, qui avait fait le succès de l’atelier des monnaies en 1710. son projet est une...


15. 🏭 Industrie Le goudron

...e, elle dégage une odeur empyreumatique c'est-à-dire âcre, désagréable, due à l'action violente du feu sur ces matières. la houille distillée donne du gaz d'éclairage et du goudron. tout bois distillé produit un goudron végétal ; l'huile de cade et la poix sont des goudrons de bois. la première vient du genévrier cade, l'autre du pin.en provençal, goudron se dit quitran, le mot vient de l'arabe qoutran (ou qatran); on le trouve écrit en français dès le 13e siècle sous la forme catram, puis gotran en 1381, et goudran au 17e siècle. la poix c'est la pego des provençaux. et la pegoulo, c'est la résine. d'où sont dérivés un certain nombre de mots comme pegouliero, la fabrique de poix, mais aussi l'embarcation portant les chaudières à brai (voir l'intéressant article qui traite de ce moyen de transport dans l'arsenal de toulon). l'ouvrier de cette fabrique c'est le peqoulie ou pegouiiero. il existe aussi le mot pego qui désigne un cordonnier (son fil est enduit de poix). prendre une pego c'est s’enivrer ; qui n'a pas entendu l'expression "être empégué" (verbe empega) de quelqu'un qui manifeste son abus de libations. on ne saurait oublier, pour terminer cette énumération, une autre expression locale "ça pègue". il existe diverses sortes de poix. de la résine (galtpot) obtenue par gemnage des pins, comme cela se pratique dans les landes et dont on peut voir des vestiges dans notre région, on tire la poix par divers procédés industriels. la poix noire c'est ce goudron qui provient de la distillation de menus bois dans les pégoulières (les fours à poix). le brai le brai est un résidu pâteux provenant de la distillation de la résine, du goudron ou du p&ea...