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1. 📖 Le Revest de P. Trofimoff Les forges

...0.000 livres fut ordonnée. cette fois, c'est l'atelier de perpignan qui devait procéder au monnayage. cette frappe fut subitement arrêtée et n'eut aucune suite effective. la « dardenne » quoi qu'on ait pu dire et écrire (j. t. avril, dictionnaire provençal-français, apt, 1840), ne doit pas son nom à un homme, mais bien, comme on l'a vu plus haut, au fait qu'il existait au val d'ardène un atelier important, un ensemble de machines parfaitement et immédiatement capables de fondre, refondre et traiter la matière des canons qui, coupés en flancs, frappée de poinçons, allait véhiculer ce nom de lieu. le 4 février 1771, l’allivrement de la forge ayant soulevé des difficultés, la communauté de toulon se soumet à la décision de m. laugier dans le différend qui l'oppose à la communauté du revest. À dater de 1785, les forges de val d'ardène exécutent tous les travaux en fer pour les bâtiments de la marine. en 1788, sous la direction de mm. ferrand et aguillon, les recettes de l'atelier ne furent que de 10 livres ; 375 livres auraient été dépensées pour l’entretien et les réparations (livres trésoraires de pierre morin, archives communales de toulon). mais les événements révolutionnaires apportent encore des perturbations dans la marche de l'établissement. en janvier 1792, le combustible, charbon de terre, manque. de nouveaux différends surgissent entre les autorités et le sieur joseph aguillon. celui-ci demande à conserver la jouissance des forges de val d'ardène, que possédait déjà son père, pierre aguillon. on échange des lettres, un avis favorable semble lui avoir été donné par le ministre de la marine (an xiii). par une lettre de m. blavier, ingénieur en chef au corps royal des mines, au conseiller d'État, directeur des ponts et chaussées. on apprend que, par acte notarié du 3 décembre 1819, le sieur aguillon a vendu les forges à mm. honnorat, colombeau et cie. le détail des installations et ...


2. ♖ La Ripelle Compléments historiques

...e.a partir de 1600, toutes les terres de tourris, soumises à nouveau bail, sont inscrites sur les cadastres du revest et de la valette suivant leur valeur et la proximité de l’une et l’autre commune. c’est ainsi qu’une partie de « la ripèle » s’acquitte de la taille à la valette, tandis que l’autre « paye au revest ».appelée aussi la thomasse, en raison vraisemblablement de son appartenance aux thomas de sainte-marguerite, la terre va commencer à être morcelée entre plusieurs emphytéotes, mais en 1684, l’occupant principal est noble honoré de rippert, écuyer, seigneur de carqueiranne.a partir de 1704, le mariage de gabrielle, veuve ripert de carqueiranne et l’escaillon, avec joseph thomas de la valette, fait passer la terre aux mains de cette famille qui la cédera, en même temps que tous ses biens valettois, vers 1760, à un bourgeois toulonnais, pierre-jean isnard cancelade.la révolution supprime le fief de tourris. le dernier seigneur, m. joseph aguillon, perd tous ses droits seigneuriaux sur les terres cédées à bail emphytéotique perpétuel qui deviennent la propriété définitive des exploitants. en 1791, toutes les terres de tourris sont réparties sur les territoires du revest et de la valette. en 1790, pierre jean isnard devient le premier maire de la valette, élu selon le nouveau mode de recrutement des municipalités. ayant embrassé la cause du fédéralisme, il émigre en 1793 et décède à marseille, en frimaire an v (décembre 96) sans être revenu à la valette. ses biens, réquisitionnés, appartiennent à la nation, mais, à partir de 1800, ses enfants, jean maximilien, charlemagne et marie françoise, âgés de 14 et 9 ans, en obtiennent d’abord la jouissance, avant de les récupérer définitivement. ce sont eux, vraisemblablement qui céderont la terre de la ripelle à louis henri amédée de gantès, capitaine de frégate à marseille que l’on retrouve propriétaire dans le cadastre de 1828. le bass...


3. 🏭 Industrie Quel devenir pour Les Forges ?

...ras, quatre petites forges de chantier également à bras. une affaire qui tournait bien lorsque les forges marchaient normalement, elles employaient trente ouvriers. en pleine activité, "l'usine" pouvait fournir de 1200 à 1500 quintaux de fer, destinés en partie à la marine royale, en partie aux industries privées. a lui seul, le grand martinet pouvait fournir 200 quintaux d'ancres, d'essieux de charrettes, de plaques pour la papeterie. le combustible utilisé, principalement du charbon de bois, provenait surtout des forêts avoisinant toulon. une certaine quantité de houille, de 4 à 5000 hectolitres, était acheminée de saint-Étienne, par le rhône, et servait elle aussi à l'entretien des feux. le grand martinet à lui seul consommait 800 hectolitres de houille annuellement. une famille a laissé son nom à l'exploitation des ateliers de dardennes, la famille vincent, mais un autre patronyme est lié à ces forges royales et impériales maritimes (1807), la famille aguillon. c'est un aguillon qui a créé cet établissement, en construisant, dès 1747, les usines, bâtiments etc qui constituent les forges, fonderies et ateliers de clouterie et d'autres ouvrages en fer fondu ou battu. c'est à leurs frais que les membres de la famille aguillon établiront cette importante fabrique sur le sol appartenant à la ville de toulon. de gros problèmes se feront jour, dès que le citoyen joseph aguillon émigré dès l'arrivée des troupes de la république à toulon, se mit à réclamer son poste de directeur des forges de dardennes, et surtout les quantités impressionnantes de marchandises, charbon, fer etc entreposées à dardenne ou mieux encore, confiées à la garde d'un chef de magasin, à toulon, près de la boulangerie de la marine. ces grosses quantités de marchandises furent, bien entendu, pillées et joseph aguillon en voulait la restitution ou le dédommagement, la marine et la république en ayant fait usage d'après lui. ni l'ordonnateu...


4. 🏭 Industrie Forges et forgerons de Dardennes

...n entrepreneur, le sieur allain, se chargea, selon les termes de son marché, de la matière des canons, de la fondre et refondre, de la passer en lames, de la couper en flans, de la recuire et mettre en couleur, jusqu'à ce qu'elle fût en état d'être monnayée; tout cela se fit à dardennes. d'où l'entrepreneur se chargea de transporter tes flans aux monnaies voisines d'aix et de montpellier, pour recevoir l’application du coin. toulon livra à peu près un million de marcs de cuivre; chaque mate devait produire 15 sous, 3 deniers net. le sieur allain avait trois sous par marc, des flans prêts à monnayer. source : octave teissier une visite à l’arsenal de toulon, 1861, hachette, paris p99-100 l’enclos des forges de 1747 1747 est une année charnière pour les forges de dardennes. depuis 1738, la royale a repris des couleurs en méditerranée. pierre aguillon capitaine d’industrie, propose à l’intendant de l’arsenal de toulon, bourgeois de geudreville, un nouveau concept pour une forge à dardennes. il reprend la belle idée de récupération de déchets métalliques de l’arsenal, qui avait fait le succès de l’atelier des monnaies en 1710. son projet est une petite structure, une forge de proximité qui pourra répondre avec souplesse et réactivité aux commandes sur mesure des ingénieurs de la marine. le prix de revient sera très modéré, en raison du faible coût de la matière première (de récupération) et des transports (courts avec l’arsenal). recyclage, proximité, circuit court, taille humaine, adaptation, énergie hydraulique renouvelable, on étiquetterait aujourd’hui ce programme écoresponsable ou même décroissant !...


5. ☨ La Résistance sous l'occupation allemande Louis Camolli par Claude Chesnaud

...1939, moretti est à nouveau cité en 1946 avec attribution de la croix de guerre avec étoile de bronze car d’un « sang-froid admirable et d’un courage remarquable lors de la libération de toulon ».dans son « histoire de la 1ère armée française rhin danube », le général de lattre de tassigny écrit : « … ce sont les f.f.i. qui, dans la nuit du 19 au 20 août (1944), conduisent les tirailleurs (algériens) de linarès à travers la montagne désertique du nord de toulon puis les aident à nettoyer les approches de dardennes. ce sont eux qui, à l’intérieur de la ville (de toulon), font le coup de feu avec nos chars, harcèlent l’adversaire, attaquent ses véhicules ou même prennent part à l’attaque de ses points d’appui comme au fort lamalgue ou au château de l’aguillon ». le général de gaulle rend les honneurs à louis camolli louis camolli, agent de liaison du réseau f2-azur et responsable f.f.i. revestois a tenu un rôle important, parfois essentiel.les services de renseignements de l’etat major polonais (réseau f2-azur) certifient ses activités pendant la guerre en écrivant : camolli louis s’est engagé comme volontaire dans les rangs du réseau « f2 » et y a servi avec honneur, courage et loyauté. il a ainsi participé d’une façon particulièrement efficace à la délivrance de la france et à la victoire des nations alliées. le 31 août 1944, le général de goislard de montsabert attribue à camolli la croix de guerre avec étoile de bronze car : le 20/8/44, monsieur camolli louis s’est mis volontairement à la disposition du chef du 1er bataillon...