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11.
❆ Associations revestoises Les 100 ans de la loi 1901
...s syndicats, des sociétés de secours mutuel. ils pouvaient maintenant se rassembler dans des associations fondamentalement libres dans "un but autre que de partager des bénéfices" et sans chercher à "porter atteinte à l'intégrité du territoire national et à la forme républicaine du gouvernement".
cent ans après, ce sont quelque 700 000 associations qui couvrent, en france, toute la diversité des activités humaines, du sport à l'humanitaire, de la culture à l'action sociale et l'éducation. plus d'un français sur deux adhère au moins à une association, plusieurs millions de bénévoles et plus d'un million de salariés en assurent le bon fonctionnement.
qu'en est-il, aujourd'hui, au revest ?
a la date du 1er juin 2001, 85 associations revestoises étaient répertoriées dans l'ordinateur de la préfecture du var. mais, lors de l'informatisation du bureau des associations, toutes celles existantes n'ont pas été intégrées dans le fichier, notamment de très anciennes n'ayant plus d'activité depuis longtemps, sans pour autant avoir été dissoutes. car s'il se crée beaucoup d'associations, certaines n'ont qu'une durée de fonctionnement relativement courte et leurs responsables négligent très souvent de les dissoudre officiellement et d'en faire la déclaration à la préfecture. de même, dans la liste que nous publions ci-après, certaines associations n'ont plus, actuellement, de vie effective. peut-être, un jour, sortiront-elles de leur "sommeil". le nombre d'associations ayant encore, au revest, une existence légale, est, sans doute, très largement supérieur à 85.
la diversité des associations revestoises est à l'image, toute relati...
12.
❂ Le Groupe Revestois Le Groupe Revestois a 70 ans (en 1977)
...❂ le groupe revestois le groupe revestois a 70 ans (en 1977)
source article de Édouard fousse paru dans var-matin-matin le 28 novembre 1977 et repris dans le bulletin n°46 de mai 2007 de la société des amis du vieux revest et du val d'ardène
fondé le 2 mars 1907, le groupe revestois, que dans la commune on appelle "le cercle", est un groupement de gens honorables.
lors de sa fondation, son premier conseil d'administration avait la composition suivante :
président : séverin hermitte
vice-président : eugène chaix ( par la suite fut maire )
secrétaire gênéral : marius meiffret ( maire )
secrétaires adjoints : charles aude, philémon artigue
trésorier : henri cadière
trésorier adjoint : françois couton
commission de contrôle : marius hubac, moïse hermitte, louis jouve
commissaires : hubert hermitte, moïse meiffret, joseph negro.
bien entendu, le cercle, qui avait une vitalité importante dans la commune, avait aussi sa commission des fêtes qui était composée de louis jean, pierre charlois, julien vidal, henri aude.
l'économe du groupe était marius isnard. des noms bien de chez nous, qui sentent bon la provence ?
a cette époque, les moyens de transports étant plutôt rares, les gens étaient sédentaires. dans la salle du groupe se déroulaient fêtes, représentations, réunions, conférences, etc.
le soir, la journée terminée, les hommes se retrouvaient pour l’apéritif. c'était en somme, le lieu de retrouvailles de la grande famille revestoise, et cela en toute et franche amitié.
depuis, le cercle continue toujours, il n'a peut être pas la même vitalité d'antan, ce sont les conséquences de la vie moderne.toutefois, nous ne saurions trop recommander à la jeunesse de s'inscrire au groupe revestois pour qu'il continue longtemps encore.
il fait partie de la plus belle histoire de notre village....
13.
❂ Le Groupe Revestois Du presbytère au cercle
...cide de prendre la demande en considération après présentation de plans et devis des travaux à exécuter.
nous ne savons pas quels ont été ces travaux, mais il a été dit plus haut qu'ils furent à répétition.
l'achat des locaux : juin 1913
c'est pourquoi, le 7 mars 1913, "considérant que d'autres modifications seront aussi demandées, étant rendues nécessaires par l'accroissement du nombre des membres qui comprend presque la totalité des citoyens du pays", le conseil municipal délibère "que la commune soit autorisée à aliéner l'immeuble dit "ancien presbytère" en faveur du groupe revestois ...".
c'est ainsi que le 14 juin 1913, se retrouvèrent devant notaire à toulon m. pierre meiffret, maire de la commune du revest et m. séverin hermitte, président de l'association d'intérêt local dite groupe revestois.
extraits de l'acte de vente notarié transcrit sous le n°61 du 10 juillet 1913 (volume1474 - archives départementales du var)
"une)
"une maison située au revest, rue de la paix, dite l'ancien presbytère, élevée de deux étages sur rez-de-chaussée, avec bâtiment attenant comprenant cuisine et cellier, hangar couvert, bûcher, cour et jardin ( ... ) et confrontant dans son ensemble du midi la rue de la paix, au levant artigue épouse isnard et du couchant l'église, mur mitoyen entre deux ( ... )
la propriété vendue appartient à la commune du revest pour en avoir fait élever les constructions en 1857 sur un terrain lui appartenant et provenant de l'ancien cimetière ( ... )
la présente vente est consentie et acceptée pour et moyennant le prix de trois mille francs ( ... ) "
le bureau du groupe revestois s'était réuni le 25 mai 1913, après une réunion aux termes de laquelle il fallait faire le nécessaire pour l'achat de l'immeuble communal et pour l'adjudication de la transformation de ladite salle. le préfet lui-même avait conclu, après enquête, à la vente, par arrêté du 7 mai 19...
14.
❂ Le Groupe Revestois La République au quotidien
... fruit du travail. ainsi, lorsque marius isnard propose le 14 avril 191 de baisser le prix de quelques boissons car le groupe est prospère, il lui est répondu qu'il est encore trop tôt "vu que nous travaillons pour l'avenir du groupe" !
la liberté,, c'est aussi celle de se réunir dans un local "à soi" (ah, la propriété !), raison pour laquelle les membres accorderont autant d'importance à l'achat du presbytère, c'est la liberté de boire quand on le désire sans y être obligé et ça peut être la liberté de s'informer.
sur ce dernier point, il ne faut pas penser au pluralisme, car le groupe n'avait pas les moyens (ou n'entendait pas consacrer trop de ses moyens) de s'abonner à plusieurs journaux : il décide le 14 janvier 1912 de "s'abonner pour trois mois, afin de ne pas mettre le groupe à la dérive" (sic) "au journal qui obtient le plus de voix et qui est, pour reprendre un mot célèbre, "républicain modéré, mais pas modérément républicain" : le petit var.
grâce à cet abonnement, l'information va toucher beaucoup de gens qui n'auraient pas fait individuellement l'apprentissage de la lecture du journal avant longtemps ...
l'information, c'est aussi plus simplement l'état des finances du groupe qui est affiché au moment de chaque assemblée générale sous un double éclairage puisque le trésorier et l'économe font chacun une présentation des recettes et des dépenses.
enfin, dernier aspect des libertés que nous mentionnerons et qui est méritoire à nos yeux, malgé la longue habitude des débats dans les communautés provençales, c'est la liberté de s'exprimer en étant assuré du respect de ses camarades, ainsi que cela ressort des comptes-rendus. ainsi, lorsque e chaix présente sa démission, l'assemblée du 30 juin 1912 décide d'attendre son retour pour qu(il donne ses motifs de vive voix.
y-en-a-t-il de plus égaux ?
"le groupe est composé d'un nombre indéterminé de camarades honorables...
15.
❂ Le Groupe Revestois Les cercles républicains
...❂ le groupe revestois les cercles républicains source : extrait du livre de yves rinaudo « les vendanges de de la république », écrit en 1978
publié dans le n°46 de mai 2007 du bulletin des amis du vieux revest et du val d'ardène
les cercles : des cellules politiques vivantes
les « partis politiques » nationaux, dans la mesure où ils s’organisent, et pas avant la fin du xixe siècle, possèdent rarement des structures locales permanentes. certes, « la république des comités » n’exclut pas le var. dès les premières élections, des comités électoraux radicaux fonctionnent et des congrès départementaux se réunissent, au luc le plus souvent. mais, précisément, l’activité de ces organismes, perceptible surtout en période électorale, reste trop épisodique pour rayonner avec ampleur. les efforts des radicaux et radicaux-socialistes pour implanter un réseau hiérarchisé et durable de sections dans le département échouent, nous le verrons.
seule, la s.f.i.o. parviendra à faire vivre ses créations, mais tardivement.
aussi, le rôle de relais et d’animation politique emprunte-t-il un autre canal : celui des sociétés, cercles et chambrées, dont la deuxième moitié du xixe siècle voit précisément, ici et dans ce domaine, l’apogée.
la faveur, dont jouissent au xixe siècle les chambrées et les cercles, nouvelles formes, maintenant laïcisées de cette sociabilité qui animait jadis les confréries, a déjà été soulignée (m. agulhon). cette laïcisation avait naturellement introduit dans ces groupes d’amis, réunis pour de « saines distractions » comme le proclamaient les statuts, les préoccupations profanes de la politique. l’accession à la reconnaissance officielle, moyennant le respect, au moins formel, de certaines conditions obligatoirement incluses dans les statuts, les fait sortir de la demi-clandestinité qui les caractérisait comme associations privées. leur rôle dans la cité en fut accru,...