Forum La  Place du village

Place du village

Échanges

Images Docs

Albums-Publications

Revest Actualités

Revest Actualités

Revue de presse

Recherche dans les Carnets seulement



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :moulins


Page 11 - 15 sur un total de 36 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


11. ☥ Cultes et religions La Chartreuse de Montrieux et Le Revest-les-Eaux

...u 40 sous royaux. l'acte passé au lieu dit pasaraque et confirmé dans le château de soliès, en présence d'étienne, évêque de toulon, écrit et signé par guillaume de valbelle, notaire de toulon." (f° 60 - verso) en 1224, le chapitre général de l'ordre des chartreux a enterriné et confirmé, par un acte du 10 des kalendes de juin (21 mai), les donations faites à montrieux en 1222. a propos du mot "besson", dont il a été question, nous signalerons qu'un quartier de malvallon, il existait une fontaine dite des "3 brousson ou besson". en provençal, brousson veut dire jumeau. les activités agricoles et industrielles des chartreux les moines furent non seulement des agriculteurs, mais ils surent très vite exploiter toutes les activités industrielles qui s'offraient à eux en fonction des richesses du pays. ils créèrent des moulins à huile et à farine, ils créèrent un paroir à drap, une tannerie. ils exploiteront des mines de cuivre et, utilisant le combustible du bois, tireront du minerai, des lingots qui, façonnés, leurs permettaient de fabriquer de nombreux ustensiles dont les habitants des villages voisins furent les premiers à se servir. nous rappellerons qu'au quartier des bouisses, tous les ustensiles servant aux vendanges furent ceux qu'avaient confectionnés les moines. ces mines de cuivre étaient situées à raboeuf, l'auberte, la vignasse, baralet, la font martin. mais c'est dans la fabrication du verre que les chartreux excellaient. ils furent les premiers à exploiter les carrières de sable des environs : bramapan, le plateau d'agnis, à bousquet et très certainement à malvallon, orves, tourris. c'est en effet par acte de 1197 que l'évêque rainier (1188-1214) concè...


12. ♊ Un musée virtuel La Dardenne

...ruitiers avaient gelé. la récolte de blé était compromise dans tout le pays, la famine s'installait partout, les caisses de l'État étaient vides et la dette s'élevait à trois milliards de livres. les soldats, les marins, les ouvriers des arsenaux ne percevaient plus leur solde et désertaient. le roi fit vendre (ou porter à la monnaie) sa vaisselle d'or et "en toute diligence" prescrivit la frappe de la pièce de six deniers, notre dardenne. cette monnaie, utile pour fournir un petit numéraire qui faisait défaut de cette façon régulière, était du fait des circonstances, surtout destinée à pourvoir en urgence au paiement des soldats, marins et ouvriers. la matière première fut prise dans les arsenaux où elle avait l'avantage de ne rien coûter, se trouvant en abondance sous la forme de "canons, boêtes, pierriers et autres pièces d'artillerie défectueuses, hors d'usage et inutiles", les arsenaux désignés furent ceux de toulon et de rochefort, et les "moulins" où devait se faire la préparation des flans , et éventuellement la frappe des monnaies, furent installés à gond, près de l'arsenal de rochefort et à dardennes, à 250 mètres du château, dans ce qui était à l'époque le martinet à poudre de val d'ardène (voir l'ouvrage de m. trofimoff : le revest-les-eaux, tourris et val d'ardène). la responsabilité de l'émission fut confiée aux officiers des hôtels monétaires les plus proches du lieu où était fournie la matière première et préparés les flans. les ateliers désignés furent ceux d'aix-en-provence, de montpellier et de 1a rochelle. il avait été prévu également de faire la monnaie par les ateliers de perpignan, nantes et bordeaux, mais il ne fut pas donné suite à ce projet. la fabrication commença en janvier 1710 et dura jusqu'au 30 avril 1712. compte-tenu des moyens de transport de l'époque , il était difficile et onéreux de véhiculer une matière première brute se présentant sous la fo...


13. ✍ Écrivains et artistes George Sand au Revest

...ationale, négatifs photos inversés en positifs puis montage multimédia par gérard scolca et « george sand : voyage dit du midi » par maurice jean – éditions snip 1991. mercredi 17 avril 1861 : visite de la « vallée de dardenne ». « très beau tems, un peu de mistral à midi surtout le long de la mer. mon torticolis est guéri mais le bras me fait plus de mal qu’hier. je me porte bien quand même sauf un peu de fièvre tous les soirs. nous partons à midi dans le nouveau berlingot à matheron1, qui est plus commode que l’ancien. /…/ il nous mène à la vallée de dardenne qui n’est qu’une grotte étroite, fertile, arrosée d’un beau ruisseau, où poussent des myrtes et des lauriers roses dans les fentes des rochers. il y a aussi de tems en tems de beaux peupliers et des aulnes autour des moulins. cependant ce n’est pas la fraîcheur et la différence annoncée par les indigènes. /…/ en somme c’est un pays pittoresque et une jolie promenade. /… / on m’avait promis par ici des forêts de châtaigniers que je n’ai pas aperçues. ils sont fort blagueurs ou se contentent de peu en fait de verdure, les toulonnais. » visite au revest 6 mai 1861 lundi 6 mai 1861 : première visite au château de dardennes. maurice est de la partie. elle écrit dans son journal : « voilà un endroit pour un bon roman ». « le vent tombe peu à peu et ce soir tout à fait. /…/ nous partons à midi, pour la vallée de dardenne qui a moins de fleurs mais plus de feuillage que le mois dernier. elle est donc beaucoup plus jolie et maurice s’en éprend. il regrette de n’avoir pas cherché par là notre nid. nous...


14. ❂ Balades historiques La vallée du Las, voie de pénétration régionale

...squo;estuaire, auraient continué à débiter au profit des habitants du voisinage. on a dit, et c’est en grande partie vérité, que les romains, à leur défaut ne seraient pas venus s’établir à telo et surtout qu’ils n’y auraient pas fondé une teinturerie. l’historien les témoins de la fréquentation romaine sont, en effet, nombreux dans la vallée, depuis le vieux revest qui a livré des inscriptions et des ornements architecturaux jusqu’à saint-antoine dont la source a rendu des monnaies des premiers empereurs. dans l’histoire de toulon, la vallée du las a conservé son importance. qu’il suffise de rappeler la famille de thomas, suzeraine de dardennes, et son château encore debout ; le « béal », route d’eau de ses fontaines ; le chemin de terre élevé en bordure du canal ; les moulins, dont le courant faisait tourner la roue ; la « villa des champs » des évêques toulonnais connue sous le nom de château de saint-antoine. un moment de désaffection a suivi, dont la cause fut l’engouement des contemporains pour le bord de mer. mais presque aussitôt la vallée connut une renaissance qui s’est traduite par la construction de nombreuses demeures bourgeoises et par la réfection des vieilles maisons du village du revest, devenu l’un des lieux de prédilection des estivants de la région. les plus récents événements nous montrent que la vallée du las n’a rien perdu de son caractère puisqu’elle a été utilisée une nouvelle fois au cours de l’histoire en qualité de voie de pénétration militaire. cet exemple mérite tout particulièrement d’être cité. durant les o...


15. 📖 Le Revest de P. Trofimoff Les seigneurs du Revest

...es mathei (1501); les parisiis (1509); les de vêteris (1554), etc. À sa mort, en 1620, balthazar de parisiis (ou de paris), qui avait acheté la moitié de la terre du revest, laisse celle-ci, par testament, à son fils (?) honoré de thomas et à demoiselle roxane, sa fille, dame du luc, mariée à françois de vintimille. françois et roxane de vintimille eurent une fille, marie, qui hérita de sa mère. honoré de thomas vendit sa part à françois de vintimille, seigneur du luc, pour la somme de 85.000 livres, le 28 novembre 1644. quatre ans après, la terre et seigneurie du revest sont transférées à la famille de jean de noble. Écuyer de la ville de toulon, fils d'antoine de noble et petit-fils de jean i, jean ii de noble acquit la seigneurie du revest en 1647, par acte de jacques aîné, notaire au luc. en 1643, jean ii de noble recevait 1.010 livres de la communauté de toulon pour s'être engagé à renoncer à construire des « engins » (paroirs à drap, moulins, etc.) sur ses terres, au pied de la source de la foux. cette défense qui lui était faite était valable pour ses successeurs. jean de noble eut plusieurs enfants. l'un d'eux, joseph, vend une portion de terre à la communauté de toulon en 1703. son autre fils, jean-françois de noble, officier de marine, resta vingt-deux ans titulaire de la seigneurie. charles, troisième fils de jean, possédait en 1655, avec son père, «plusieurs pièces de biens» sur le terroir du revest (livre terrier). c'est au décès de jean-françois de noble, en 1739, que la terre et le château du revest passent dans la famille de m. louis-charles de chalendar de la motte, capitaine de cavalerie au régiment royal-cravatte. cette terre lui venait de sa tante, mme anne-charlotte de chalendar. À la mort de l.-c. de chalendar de la motte, en 1777, sa veuve, « dame magdeleine de chananeilles du villard », vendit la terre du revest à m. antoine de brignoles, écuyer de la ville d'aix. ...