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11. 🧤 Petite industrie et artisanat Les bugadières

...ve; dans ce que ce travail leur rapportait. la technique de la bugade mais étudions dans un premier temps la technique de la bugade ( et ce n'est pas simple ). le linge récolté chez les pratiques était trié (elles disaient "séparé ") : draps, serviettes, chemises, mouchoirs, linge blanc le plus sale d'une part, linge de couleur (lei indiane) d'autre part. on empilait le linge blanc dans un cuvier en bois ou en zinc (lou tineu ou bugadié). ce cuvier possédait à sa base un trou que l'on obturait avec une touffe de thym ou d'asparagus en prenant précaution de laisser dépasser par ce trou un morceau de vieux linge pour faciliter la coulée (lou panouchoun per la raïado). le tineu était posé sur un trépied le plus souvent en bois, quelquefois en pierre ( l'assetadou : trépied pour le baquet) on entourait l'intérieur du cuvier d'un drap de toile grossiè;re (lou flourié) pour protéger le linge à lessiver, en laissant dépasser de larges parts sur le haut du cuvier. ensuite on empilait le linge en commençant par le plus sale: draps, mouchoirs (qui avaient reçu auparavant un coup de brosse) serviettes, on terminait par les chemises qui étaient étalées sur le dos impérativement (les chemises étalées sur le devant portaient malheur toute l'année). d'autre part, on avait tamisé des cendres de bois pour enlever toute trace de charbon (leï carbouniho). cette opération se faisait au moyen d'un tamis fin (lou vanet). le cuvier plein, on rabattait les pans du flouriè, on étalait une bonne couche de cendres en y mélant quelquefois des aromates (thym, verveine, lavande), par-dessus cela, une planche et une grosse pierre pour empêcher le linge de gonfler. tout à côté dans un chaudro...


12. 🧤 Petite industrie et artisanat Construction d'une glacière

...te; particulière qu'on doit parfaitement lisser. avant de fermer la glacière, il faut remplir de paille l'espace compris entre le chapeau et la voûte. le déchargement de la glacière au début du mois de mai, on ouvre les portes calfeutrées trois mois plus tôt. le "chapeau" a fondu en mouillant la paille du dessus qui a pourri. il faut la changer, nettoyer, régulariser la surface du bloc de glace. dans le cas d'un puits très large, on jette par dessus un solide pont de bois à partir duquel se fera l'extraction.la consommation est limitée et régulière en début de saison, un seul homme suffit à la tâche. il brise la glace avec un ciseau d'acier et, à l'aide d'une pelle en bois, verse les morceaux dans une cornue où il la dame. une cornue est un demi tonneau muni de deux poignées droites permettant son transport. il la recouvre d'une étoffe grossiè;re et la hisse sur le pont.on travaille souvent la nuit en ayant soin de recouvrir de paille la surface de la glace après chaque extraction pour réduire les pertes dues à la fonte. nous remercions charles casals et victor mousson pour leurs recherches historiques et dont les éléments présentés sont extraits des "chroniques de la glace" qu'ils ont publiée sous le couvert de l'association découverte saint baume 83640 plan d'...


13. 웃 Noms et surnoms L'onomastique : la science des noms

... la seule «administration» présente dans tout le royaume. en fait, la décision royale officialise et généralise une pratique déjà en usage depuis le siècle précédent, principalement dans les villes. les actes légaux et notariés doivent être rédigés en français. • apport de la révolution française : la loi du 23 août 1794 interdit de porter d'autre nom et prénoms que ceux inscrits à l'état-civil sauf cas très particuliers. • en 1877, l'apparition du livret de famille fige définitivement l'orthographe de tous les patronymes. toutes les régions sont concernées par cette évolution certaines plus tardivement que d’autres en raison de leur histoire (corse par exemple) les formes régionales d’un même nom coexistent : • influence italienne pour la corse : rossi pour roux • influence germanique pour les noms d’alsace-lorraine ex meyer , muller, schmitt , schneider • influence flamande avec l’adjonction d’un s : ex pauwels pour fils de paul - altération de « son » comme colson : fils de colas - van qui signifie « de » vandamme( deladigue).• influence franco provençale ; le az savoyard pour les noms de lieux ex bordaz : la ferme• noms bretons en ec , en ic en ou : - bellec : le prêtre , robic (fils de robert) , daniélou (fils de daniel) • noms basques : très souvent des appellations de terre ou de maison (etche): etchegaray : la maison d’en haut • s’y sont ajoutées les variantes orthographiques. l’orthographe n’est fixée que dans la fin du xixe siècle avec en 1877 la délivrance du livret de famille ; les curés chargés de la tenue des registres paroissiaux n’avaien...


14. 👥 Destins revestois Fine par Lucien Mingeaud - 1979

...t ce qu'il ne faut pas faire avé quelqu'un qui a peut-être des idées « derrière la tête » ! - alors qu'avez-vous fait ? - ce que j'ai fait ? ... je lui ai "couru derrière" en lui lançant sur « l'esquigne » des « massacans » gros comme mon poing. je lui ai fait sauter toutes les « restanques » de tourris !... une fois en montant ... une autre fois en descendant ! il fallait l'entendre gueuler ... on aurait dit un chat qu'on « espillait vivant » ... c'est pas demain qu'il reviendra me demander l'heure ! ... en ce moment, il doit être en train de compter ses « bleus » devant son armoire à glace. - vous n'avez pas peur qu'il porte plainte pour coups et blessures ? - et alors :... il peut rien prouver !... il n'y avait pas de témoin !... pour moi il est tombé dans ses escaliers ! elle me fit traverser une cour au sol revêtu de dalles grossiè;rement équarries, ouvrit à l'aide d'une grosse clé, digne du trousseau de st-pierre, une porte massive qui aurait pu être une porte de prison, souleva un rideau fait de deux sacs de jute cousus bord à lord puis, entrouvrant un petit « fenestron » pour donner du jour : - ça y est ! ... nous y sommes !... entrez, faites comme chez vous ! saisi d'étonnement, je marquais un temps d'arrêt dans l'encadrement de la porte, sur l'unique marche de pierre, creusée en son milieu par l'usure, pris en sandwich, par la chaleur du dehors et la fraîcheur bienfaisante de la pièce. dans le clair-obscur on devinait une grande salle, des murs jadis peints à la chaux, un plafond lambourde encrassé par les fumées, festonné de toiles d'araignées sédentaires et poussiéreuses, un sol aux tomettes branlantes sous les pas, telles les touches d'un xylophone hors du commun....


15. 👥 Destins revestois Alexis Beilon, maire de 1883 à 1904

...👥 destins revestois alexis beilon, maire de 1883 à 1904 jean baptiste alexis beilon a toujours été toulonnais, dans tous les actes que l'on peut trouver à son nom. né le 10 décembre 1828 à toulon, il y décèdera le 7 janvier 1919 à 90 ans. son père joseph était bourrelier. de son premier mariage avec victorine gaudemard, il aura 2 filles, Élisabeth en 1862 et joséphine en 1863. victorine décède à 27 ans. et alexis se remariera en 1885 après 18 ans de veuvage avec marguerite aicard. sa profession déclarée est carrossier pour la naissance de ses deux filles. et lors de son remariage en 1885, il indique qu'il est propriétaire et maire de la commune du revest. je n'ai pas encore trouvé trace administrative de son activité d'entrepreneur de pompes funèbres, qu'il exerçait semble-t-il pendant ses mandatures. henri durand nous a raconté que lors des élections de 1904, il avait promis, s'il était réélu, de donner à la commune les terrains de la campagne david, proches de la mairie actuelle. comme il a été battu, il ne les a pas donnés. https://revestou...