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Revue de presse

🌻 La flore Revestoise - Le sentier botanique du pigeonnier en 1992




Par la Commission municipale Environnement et Qualité de la vie

Une démarche pour la protection et la sensibilisation à l’environnement

Extrait du bulletion N°17 de décembre 1992 des Amis du Vieux Revest et du Val d'Ardènes

 

Autrefois la forêt était utilisée, exploitée, habitée. L’exode rural a rendu son entretien et sa surveillance beaucoup plus difficiles ; ce problème étant accentué chez nous par la très faible productivité de la forêt.

 

De ce fait, ces espaces apparaissent aux yeux de bien des gens comme abandonnés et sans intérêt.

 

Pour échapper à cette règle, la commission « Environnement et qualité de la vie » a crée un groupe de travail dont l’objectif est la mise en valeur du patrimoine revestois forestier et de ses produits par l’aménagement d’un sentier botanique sur le site du pigeonnier sans que, toutefois, ce lieu naturel de détente soit mis en cause par sa fréquentation ou par des aménagements « nocifs ». Aidé dans cette opération de préservation de l’éco-système et d’aménagement par le CRISE qui intervient sur le plan technique et les écoles communales pour son exploitation pédagogique.

 

Le sentier botanique

Ce sentier présente la particularité intéressante de regrouper sur un petit secteur (- 5OO mètres) la plupart des espèces habituellement rencontrées dans le Var, aussi bien sur les sols calcaires que dans les grands massifs cristallins (Maures et Estérel).

 

C’est cette grande diversité qui fait la richesse de ce secteur. Elle est due, entre autres, à l’affleurement de formations gréseuses au milieu d’un massif calcaire, rendant le sol plus acide dans certains secteurs et permettant l’implantation d’espèces acidiphiles.

 

Ainsi, au fil du sentier, on découvrira d’abord les espèces caractéristiques des formations végétales que l’on observe dans tous les massifs calcaires entourant Toulon : garrigues avec du chêne kermès, le romarin, le ciste cotonneux ou le cade, pinèdes à pins d’Alep ou yeuseraie, c’est-à-dire chênaie à chênes verts accompagnés du laurier tin, de la filaire ...
Á partir d’un secteur de pins pignons, une transition va progressivement se faire vers des espèces caractérisant plutôt les massifs cristallins tels les Maures, toutes proches : la bruyère et l’arbousier, la lavande des Maures, le chêne liège et enfin les pins maritimes qui, ici comme ailleurs dans le département, subissent les attaques des cochenilles et meurent.
La diversité du secteur est également marquée par la présence d’espèces recherchant les secteurs chauds telles que le myrte et le lentisque côtoyaient des espèces poussant en général dans des lieux plus froids comme le chêne pubescent.
Une autre particularité concerne un petit secteur, au pied du pigeonnier, où s’accumulent les eaux de ruissellement et qui abrite une végétation typique des zones humides : peuplier, frêne, saule, aulne, phragmite ...

 

Enfin, tout au long du sentier, on découvrira, au rythme des saisons, de nombreuses espèces de fleurs : iris, tulipe, glaïeul, orchidée...

   

Plaquette de la commission environnement et qualité de la vie, faite avec le concours de la ville du Revest, les écoles municipales, Hemisud, le CRISE, le comité communal des feux de forêts, les gardes champêtres et la société de chasse du Revest.

 




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